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La beauté

Dissertation : La beauté. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2019  •  Dissertation  •  638 Mots (3 Pages)  •  1 237 Vues

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Plan :

I - La définition de la beauté engage une vision du rapport au temps et au tragique

II - Le recours à l’art(ifice) permet de donner un sens existentiel à la beauté du corps naturel

Introduction

Ce corpus présente des documents d’époques variées, qui vont du 19éme siècle au 21éme siècle. Relevant tous d’arts différents, ils traitent de la notion de la Beauté en rapport avec le corps naturel , et le corps . La beauté naturelle du corps jeune, évoquée dans chaque document de façon plus ou moins explicite, permet d’interroger sous différents angles la nature même de la beauté, considérée comme éphémère et relevant de l’apparence, ou au contraire comme intemporelle, intellectualisée voire spiritualisée. Les auteurs accordent une place variable à l’artifice dans leur réflexion : sublimer le corps humain naturel (par la parure, la réflexion philosophique ou la création artistique), est-ce seulement lutter contre une inéluctable déchéance, ou bien dépasser les apparences pour s’élever vers une beauté transcendante ?

En concevant différemment l’éphémère beauté du corps naturel, les documents proposent plusieurs visions du rapport au temps, voire au tragique de l’existence. Nous verrons ensuite que de ces conceptions découle une réflexion sur la place de l’artifice dans la beauté du corps humain. Conception de la beauté du corps jeune : « un fait absolu » et indépassable, au contraire tout à fait dépassable, voire méprisable à côté de la beauté artistique. Faire partie des « beautés inférieures » permettant d’accéder au Beau supérieur la beauté du corps de la femme jeune est ici évoquée implicitement, en négatif et ironiquement, mais le corps enlaidi est l’objet de l’esthétique poétique. La beauté naturelle (de son modèle) sert à figurer l’essence même de la beauté intemporelle (Venus). Donc la question est de savoir si le corps naturel est vecteur d’une beauté autre, ou non. Vision du temps, de l’éphémère, de l’éternité, la beauté du corps naturel est limitée à la jeunesse, ensuite elle disparait. Mais la déchéance ici s’accompagne d’une grande lucidité (importance du thème de la vue) qui la rend belle. La véritable beauté est éternelle ; le corps naturel est un vecteur d’accès à cette beauté ; il est une sorte de support (via le maquillage) pour atteindre la beauté artistique, le modèle, une jeune femme décédée, permet de montrer d’une façon éternelle (mythologie, dimensions du tableau…) le caractère éphémère de la beauté (présence de l’une des Heures, le Printemps, Zéphyr…). Le caractère éphémère de la beauté du corps naturel est-il tragique ?

Les auteurs s’efforcent d’intellectualiser la beauté du corps, même si cela se limite à dire que la beauté est « moins superficielle que la pensée ». Au contraire, les autres documents valorisent la pensée humaine : la beauté du corps mène à la connaissance et au savoir. Le corps est-il alors encore « naturel », ou déjà rendu « artificiel » dans ce corpus, par la pensée, l’art et le langage ? l’artifice ne sert de rien, seules

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