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LA élégie Guillevic

Fiche : LA élégie Guillevic. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2018  •  Fiche  •  771 Mots (4 Pages)  •  679 Vues

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GUILLEVIC, “Élégie” 1ère partie, Sphère, 1963

INTRODUCTION

→ G communiste, bon élève et aime écrire (1917 : vocation à 10 ans)

→ 1921 : pr Marie-Clotilde qui meurt en 1924, G en sera bouleversé, inspirera Élégie.

→ 1924 : rencontre sa femme et 1er poème.        1926 : travaille co fonctionnaire.

→ 1ère partie vers hétérométriques, pas de rimes, strophes courtes séparées, longueurs inégales.

Comment le poète évoque-t-il le souvenir de cet amour de jeunesse ?

  1. Le poème évoque le souvenir mélancolique d’unde jeunesse heureux brisé par la mort
  1. Un souvenir heureux dans la nature : l’épisode marquant de l’offrande des violettes

→ poète s’adresse à MC par-delà la mort “tu”.

→ semble évoquer un souvenir précis : soit elle lui a offert des ❀ (violettes -> “la puissance de tes violettes”) soit il lui en a offert en témoignage de son ♥ (elle lui a fait “l’honneur” de les accepter).

→ 3 subordonnées et un principale : communication sensuelle (champ lexical du corps) du couple au printemps, il revoit la scène (anaphore sur 3 strophe “lorsque”) où ils étaient émus (tremblement).

→ comparaison entre la terre et eux : communion.

  1. Les instants d’éternité et le choc de la mort

→ choc de la mort l’a bouleversé.

→ assonances “e”, harmonie, équilibre + communion du couple symbolisée par les 2 strophes + “nous” + image des “doigts emmêlés” v.24.

→ rupture avec le 1er “je” séparé du “t’” et le passé composé v.32 : signale une action ponctuelle révolue -> enterrement de MC.

→ opposition entre les 2 “éternité(s)” v.27,31+v.36,39. : illusion du bonheur futur.

→ retour ds le paysage de dbt mais sans MC : désarroi du poète traduit par interrogative finale.

  1. La communion du couple avec la nature
  1. La Nature est très présente, évoquant le topos antique du lieu agréable

→ cadre idéal de la vie rustique ds la tradition gréco-latine où les bergers, les nymphes vivent leurs  : “bois” ; “ruisseau” ; “violettes” (v.1,3,7,21).

→ “tendre terre humide ”, “la verdure et les terres”v.45 + “terre”v.32 qui accueille le corps.

→ saison favorable à l’ : “printemps”v.17.

  1. La Nature semble accompagner le couple

→ violettes l’accompagnent, le guident vers le pays de l’.

→ comparaison entre la terre et eux v.20 : communion entre les éléments -> la terre porte les fleurs qui éclosent au printemps co eux portant l’ qui éclot ds leurs corps.

→ sensualité du poème (“corps”x2, “trembler” émotion, “nos doigts emmêlés”).

  1. Lieu où l’auteur a expérimenté la solitude liée à la disparition de MC

→ fin du poème évoque avec mélancolie le soleil qui n’éclaire plus ce lieu agréable de la mê façon : adv “autrement” v.42.

→soleil personnifié (“parler”), par sa lumière lui montrer l’étendue du vide laissé par MC “étendre devant moi/La verdure et les terres” v.44,45 : pluriel -> espace démultiplié mais vidé de la présence essentielle, remplacé par la “tendre terre” unique v.20 qui est devenue le lieu où elle est enterrée, “portée en terre”v.32.

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