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L'homme qui rit, Victor Hugo

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Par   •  13 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  878 Mots (4 Pages)  •  1 772 Vues

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L’HOMME QUI RIT

INTRODUCTION

Victor Hugo (1802-1885) marque en profondeur la littérature du XIXème siècle. Ce bonapartiste est un dramaturge français qui se passionnera très jeune pour le romantisme. Son premier roman romantique est « Notre Dame de Paris » avec comme protagoniste Quasimodo qui nous rappelle Gwynplaine, personnage principal de « L’homme qui rit », avec son physique atypique et sa beauté intérieure. Nous nous demanderons alors comment Victor Hugo renouvelle la catharsis antique ? Tout d’abord nous étudierons le blâme du rire, ensuite la prise en considération du destinataire et pour finir la perspective didactique.

PROBLÉMATIQUE

Comment Victor Hugo renouvelle la catharsis antique ?

PLAN

I-Le blâme du rire

a) Ton polémique

b)rire (gratuit) déshumanisé

II- Prise en considération du destinataire

a) système d’énonciation

b) culture implicite (maïeutique)

III- Perspective didactique

a) préjugés

b) délibération

I-a)

→ « on voyait Gwynplaine, on riait »L.56 → donne un rire mécanique.

→ « on lui avait laissé les dents. Les dents sont nécessaires au rire » L.69 → anadiplose, met en évidence l’élément inquiétant de l’homme quand l’homme rit il se comporte en animal. Victor Hugo amplifie sa colère en prenant le mot sous sa forme pronominal. La triple énonciation du mot apparaît comme le triple coup de brigadier. Au lecteur de se mettre en action.

  1. → « un étonnement qu’il aurait eu, une souffrance qu’il aurait ressentie, une colère qui lui serait survenue, une pitié qu’il aurait éprouvée n’eussent fait qu’accroître cette hilarité des muscles ; s’il eût pleuré, il eût ri ; et quoi que fît Gwynplaine, quoi qu’il voulût, quoi qu’il pensât, dès qu’il levait la tête, la foule, si la foule était là, avait devant les yeux cette apparition : l’éclat de rire foudroyant. ».14/19 → les quinzaine occurrences de la sonorité [K] des lignes 14 à 19 laisse totalement éclater la colère du romancier qui l’énonce à la ligne 15.

I-b)

→ « on la subissait joyeusement » L.58, l’antithèse entre le verbe et l’adverbe réaffirmer car le nom « mécaniquement » à la ligne suivante rejette l’optimisme Rabelaisien pour s’inscrire dans la pensée de Montaigne « science sans conscience n’est que ruine de l’âme », l’homme qui rit le fait sans savoir pourquoi.

→ L.39/40 « Quel fardeau pour les épaules d’un homme, le rire éternel ». → L’analogie implicite avec le titan Atlas révèle que Gwynplaine est un sur-homme et que paradoxalement le rire est éphémère et s’impose à lui dans la durée. L’immoralité devient donc une punition et laisse entendre que le pauvre Gwynplaine aspire à la mort.

→ « et il fallait rire »L.22 → L’injonction est triple, d’abord par le verbe falloir, ensuite par le temps de l’imparfait qui marque l durée, enfin la conjonction de coordination « et » qui ne laisse aucune issue et rend obligatoire l’action du rire.

II-a)

→ « Entendons-nous, et expliquons-nous.» → le parallélisme de construction fait un pléonasme qui établi un rapport d’intimité qui interdit toute supériorité.

→ « disons-le » → l’impropriété L.50 conduit à une prétérition qui permet à l’auteur et à son lecteur de parler d’une seule voix.

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