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L’homme qui rit, Victor HUGO, 1869

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Par   •  21 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  659 Mots (3 Pages)  •  3 285 Vues

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Commentaire littéraire

L’homme qui rit, Victor HUGO, 1869

Introduction

        Écrivain, illustre et poète, Victor Hugo (1802-1885) a marqué son époque, auteur des Misérables, de Notre-Dame de Paris ou encore d’Hernani il aura touché à tous les genres allant de la poésie au roman historique et aux pièces de théâtre. Il est par ailleurs la plus grande figure du courant romantique. Le mouvement du romantisme apparaît au XIX e siècle, il a pour but d’exprimer les sentiments et souffrances profondes des individus, de libérer les genres littéraires des règles strictes fixées par la tradition et de retrouver l’harmonie du moi avec le monde à travers la communication avec la nature. Ce roman du registre ironique et pathétique se situe dans l’Angleterre du XVII et nous présente Gwynplaine, un jeune homme identique à tous les autres mais qui, alors qu’il était enfant a eu le malheur d’être enlevé, mutilé et défiguré par des malfaiteurs, d’un sourire permanent taillé au couteau quelles que soient ses émotions et qui doit subir le regard pesant des foules. On cherche à savoir quelles sont les différentes facettes de Gwynplaine et de la foule que Victor Hugo a voulu présenter et dénoncer ? Victor Hugo nous présente le cas d’un personnage dont le portrait est centré sur son sourire atypique qui lui donne une apparence monstrueuse mais ce personnage évoque pourtant chez le lecteur une certaine empathie.

I/ Le portrait de Gwynplaine centré sur son sourire

1) Un sourire à l’encontre des émotions de Gwynplaine

2) Gwynplaine, déshumanisé en bête de foire de par son sourire

3) Un être dévasté de solitude et d’incompréhension

        Comme le souligne la citation : "s'il eût pleuré, il eût ri", l.16 où l’on peut d’ailleurs retrouver le champs lexical du rire disséminé à travers l’entièreté du texte, le personnage de Gwynplaine se montre au public tel une bête de foire mais ne peut guère montrer ses sentiments, il est donc incompris du public De plus comme on peut le voir dans la citation : "le dehors ne dépendait pas du dedans" l.4 où l’on peut d’ailleurs remarquer une antithèse qui a pour effet de donner un contraste entre les sentiments ressentis et donc montrer l’importante différence entre ce que ressent le personnage et ce qu’il montre, l’auteur nous fait comprendre que Gwynplaine ne se sent pas bien dans son corps, en effet, ce qu'il pense ne se reflète pas sur son visage  Cette dernière citation nous montre bien que Gwynplaine est donc seul dans cette horrible situation, ce qui nous amène à porter un regard pathétique pour le personnage malgré le fait qu’il ait une apparence monstrueuse.

II/ Gwynplaine, une créature monstrueuse tant que pathétique

1) Une apparence monstrueuse

2) Un personnage pathétique

3) Un effet de contraste troublant

Conclusion

En lisant le titre du roman, on peut s’attendre à un texte plutôt gai, or Victor Hugo est parvenu à utiliser le champ lexical  du rire pour conter une histoire bien moins joyeuse que ce à ce que le lecteur peut s’attendre. L’auteur nous a introduit avec le portait physique et moral de Gwynplaine le phénomène de déshumanisation par l’exploitation de sa difformité pour en faire une bête de foire et ceci tout en étant dans le courant du romantisme et non dans celui de l’humanisme. C’est de cette manière que l’auteur par le biais d’un personnage de fiction, parviens à faire intervenir la foule qui assiste au spectacle possible grâce à l’exploitation de Gwynplaine. Cette même foule, les spectateurs sont en réalité présents dans le roman afin de représenter la société. Victor Hugo a donc utilisé une histoire pour critiquer la société de manière moins abrupte que de la citer directement. Notons d’ailleurs que l’utilisation d’un personnage handicapé dans un récit à été repris par Hugo dans d’autres œuvres du courant humaniste comme Essais de Montaigne écrit en 1595 présentant un enfant monstrueux également exploité tout comme Gwynplaine à la façon d’une bête de foire.

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