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L'an 2440

Commentaire de texte : L'an 2440. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  973 Mots (4 Pages)  •  2 738 Vues

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L’An 2440, rêve s’il en fut jamais, 1770, Mercier

        Louis-Sébastien Mercier est un philosophe, journaliste et écrivain. Il publie son roman L’An 2440, rêve s’il en fut jamais en 1770, cet œuvre peut être considéré comme le premier roman d'anticipation. Il constitue une critique virulente des défauts de la société du XVIIIème siècle dans lequel on retrouve le programme de la philosophie des Lumières.

J’étudie ici un extrait du chapitre 8 : le narrateur, qui est en plein rêve, visite un nouveau Paris tel que son imagination le désire. Il parcourt la nouvelle ville à l’aide d’un guide, il remarque que la ville est plus propre, plus belle, et que son gouvernement a considérablement changé.

Je me demanderais en quoi le Paris de l’an 2440 est-il un lieu idéal.

Dans un premier temps, je montrerais que le nouveau Paris est fondé sur le bonheur puis dans un second temps je montrerais les critiques qui sont faites sur l’ancien Paris

I

1) Une visite

Mercier innove dans ce roman, il créé la première utopie qui se situe ailleurs dans le temps, et non plus sur une autre terre.

- Le narrateur raconte son rêve à quelqu’un d’autre, emploi du passé simple

- Dans son rêve le narrateur se fait guider on le voit par cette formule « on me dit que » (l.1), discours rapporté : un guide commente à l’auteur la visite de Paris : ce commentaire accrédite le récit

- A la ligne 8, le narrateur reprend son récit « Je continuais ma curieuse promenade mais le détail en serait trop long » et ne s’attarde pas sur les petites choses, le narrateur ne s’arrête que sur les fait significatifs, frappants.

- « Nous montâmes en haut d’une maison » (l.9) description en mouvement : rythme du récit sorte de promenade

2) Le jardin

- Mercier met une place importante à la nature, pour lui c’est synonyme de fraicheur,« Les toits formaient ensemble comme un vaste jardin ; ville… treille parfumée » l(21-23) champ lexical du jardin : l’art des jardins nourrit sur la conception de la ville idéale, mythe des jardins suspendus de Babylone.

-(l.10) »une belle fontaine qui laissait couler une eau pure et transparente », (l.11) hyperboles, cliché : lieu idéal, rend le lieu plus beau  

3) La propreté

-La propreté est important dans une ville et Mercier met l’accent sur ce domaine,« une coquille de nappe d’argent… salutaire » (l.10;l.11) coquille vaste rocaille, par exemple le bosquet de trois fontaines à Versailles : les fontaines publiques de la ville sont dessinées comme les fontaines des jardins royaux, l’esthétique s’allie à la fonctionnalité.

- Il souhaite aussi une eau potable qui soit courante dans chaque maison« toujours limpide » « abondamment » adverbes : (travaux d’Antoine Deparcieux : mathématicien, ingénieur il avait mis au point un vaste projet d’adduction d’eau à Paris, refusé par Louis XV, mais adopté ensuite.)

-répétition du terme chaque « chaque passant ; chaque coin de rue »  mesures d’hygiène collective

-« Quelle propreté ! Quelle fraîcheur en résulte dans l’air » (l.15) phrases exclamatives, conséquences de ce qui a été fait : enthousiasme devant les progrès de l’architecture urbaine.

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