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Journal de Marie Cardona Ecriture d'invention

Étude de cas : Journal de Marie Cardona Ecriture d'invention. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  621 Mots (3 Pages)  •  1 759 Vues

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Ecriture d’invention

Sujet : Marie Cardona de retour chez elle, raconte dans son journal intime, le moment passé avec Meursault. Vous imaginerez et rédigerez ce passage du journal en précisant les pensées, les impressions, les interrogations et les sentiments que vous prêtez à la narratrice.

Ce soir avant d’aller rendre visite à mes parents, j’ai décidé, sur un coup de tête d’accomplir la folie du siècle. J’ai demandé la main de Meursault, ma stupidité, doit sans aucun doute être sans bornes. J’ai tellement honte !

Normalement c’était à lui de faire le premier pas, c’est son devoir en tant qu’homme, et amant, non ? Mais je me doute bien qu’il n’aurait jamais eu la présence d’esprit de me le demander, sa réponse me l’a d’ailleurs bien prouvé. Il m’a dit qu’il voulait bien le faire si je le voulais, et qu’en somme ça lui était égal. Cela va sans dire que sa réponse m’a légèrement ennuyée, je me suis alors justement demandée si il m’aimait .D’un côté je redoutais sa réponse, je dusse quand même, y faire face, on ne peut pas fuir indéfiniment. Cette réponse comme je me l’imaginais tombât comme un couperet, il m’a répondu que ça lui était égal, mais que sans doute il ne m’aimait pas. Je me suis sentie défaillir, tout un tas de questions se pressaient et se bousculaient dans ma tête, ‘’ comment, à quoi bon, pourquoi’’, je ne put m’empêcher de formuler à voix haute une dernière question qui me vint alors automatiquement à l’esprit, si lui-même disait ne point m’aimer, alors dans ce cas pourquoi l’aimais- je moi ? Qu’est-ce donc que j’aime tant chez Meursault ? Meursault…Meursault.

Mais qui est Meursault ? Voila sans doute une bien étrange question, j’aurais sans doute dut me l’a posé avant de m’embarquer dans tout cet embrouillamini, qui d’ailleurs n’a aucune valeur à ses yeux. Je dois vraiment être la dernière des masochistes, parce que malgré tout ce qu’il a dit, je le veux tout de même. Je l’aime, sûrement pour sa franchise. Je suis sûre au moins que lui ne me mentira jamais, évidemment s’il n’a pas été capable de me cacher la vérité sur ses sentiments pourquoi le ferait-il sur le reste. Mais du reste après mûre réflexion, je pense que cette même franchise que j’apprécie et qui m’attire tant chez lui, finira, un jour par me dégouter. Je finirais sans aucun doute par me lasser de lui… Tant pis, pensons plus tôt à des choses plus gaies, comme ces préparatifs de mariage qui m’attendent. Il faut tout d’abord se fixer une date, et puis le lieux, je sais bien que lui ne pense pas comme moi que le mariage est une chose grave, mais depuis toute petite je rêve, d’un mariage, de robes de mariés, de voiles de mariés, d’un beau carrosse, d’une grande salle lumineuse, toute blanche, pleine de fenêtres, laissant transparaître la blancheur d’un ciel illuminés de milles odeurs de prairies… Ce serait si beau. Mais soyons réaliste, compte tenu du caractère de mon… fiancé ? Qu’est-ce que je raconte là ! Suis-je donc à ce point irrécupérable, ma nonchalance me sidérera toujours ! Bien-sur, avant même de penser au mariage viennent les fiançailles. Et puis… Je veux une bague !

J’en discuterai demain avec mon amant, il ne faudrait surtout pas brûler les étapes. D’abord,

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