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Je disais l'autre jour, Musset

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Par   •  7 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  643 Mots (3 Pages)  •  7 732 Vues

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Lecture analytique 6: Marbeuf, sonnet « je disait lautre jour »

INTRODUCTION: Linconstance est au coeur de la vision du Monde Baroque et comme leau, lamour baroque est au perpétuel Métamorphose. Le poète baroque Pierre de Marbeuf exalte le thème de la fragilité, de la vie et de la mort. Dans ce sonnet, extrait de son oeuvre, Recueil de Vers publié en 1628, le poète dépeint linconstance amoureuse.

        I) Opposition, stabilité / Mouvement

  1. La stabilité

  •  Situation initiale: 1er quatrain, à limparfait duratif, marque dune apparente stabilité
  •  La forme fixe du sonnet inscrit aussi le poème dans une certaine stabilité, une rigueur
  •  2ème quatrain: (v.6-7): « amour »; « toujours »

= Rime en « ours »: annonce l’éternité de cette histoire

  •  Adjectif « assis » (v.4) les 2 personnages sont assis, cependant, ladjectif « assis » ne qualifie que Silvandre

= annonce dune instabilité future

  • mis en valeur de ladjectif placé à la CESURE (rigueur de l’écriture)
  •  Vocabulaire lié à la stabilité de la parole: « assurer » (v.7); « promesse » (v.8); « serment » (v.9)
  •  Le verbe « signer » (v.8) qui renvoie à un engagement

b) Le mouvement / linstabilité

  •  Le poème débute avec comme indice temporel flou: « lautre jour » (v.1)
  • Indice de lieu: « le sable et leau » (v.2, 8 et 13), deux éléments insaisissable tout comme le murmure du ruisseau (v.3)
  •  (v.8): illusion de la signature sur leau
  •  (v.5): Impossibilité de marqué la césure + le nom « occasion » désigne un moment opportun et non choisi + le nom « finesse » qui désigne une ruse et renvoie à des paroles pas fiable.
  •  (v.11): le conditionnel présent « serait » est le mode de lincertitude
  • le poète fait rimé plusieurs mots qui sopposent « tristesse; maîtresse » (v.1-4); « finesse, promesse » (v.5-8); « serment, tourment » (v.9-10)

= annonce dune future déception / tout nst quillusion pour le poète

        II) Un sonnet à la fois lyrique et ironique

  1. Le lyrisme

  •  pronom personnel « je » (pour le poète présent 5 fois)
  • les sentiments opposés ressentis par le poète: « peine »; « tristesse »; « tourment »; « bonheur »; « heureux » (v.1-10-11)
  • Dès le premier vers, le poète se présente comme étant malheureux, un état qui semble durer depuis longtemps, comme nous lindique ladverbe « enfin » (v.11)
  • (v.10): chiasme qui confirme cet état tourmenté
  • (v.12): linterjection « ô » est une plainte

b) Lironie

  •  (v.9 et 12): lautodérision du poète

(v.9)= le groupe nominal et lhyperbole « divin serment »

= le poète qualifie la promesse quil a fait il y a peu de temps

« divin » grande qualité: expression hyperbolique

« serment » promesse solennel: expression hyperbolique

  • « Pauvre innocent » (v.12) = naïf, se moque de lui même
  •  Adjectif: « langoureux » (v.3)  = amoureux
  • Les mots dit par le poète sont ridiculisé lorsquon constate que sa femme sen moque de lui
  • (v.6): « objet de mes amours » = périphrase = ironie
  • Préciosité des mots fin, délicat: (v.3) « murmurant »; « onde »

= Ironique par le me^me aspect quau début puisque la femme sest moqué de lui

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