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J'aime l'araignée, victor hugo

Commentaire de texte : J'aime l'araignée, victor hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  637 Mots (3 Pages)  •  3 436 Vues

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Victor Hugo: «J’aime L’araignée»

       

       Le poème «j’aime l’araignée» est un extrait du recueil  Les Contemplations publié en 1856 par un célèbre écrivain français du 19ème siècle et un chef du romantisme Victor Hugo. Ce poème se compose de de 7 quatrains avec les décasyllabes et les pentasyllabes en rimes croisés ce qui est l’inverse de la tradition classique des poètes. Dans cet œuvre, l’auteur lutte contre les préjugés des hommes envers les araignées et les orties qui sont rejetés par tout le monde.

   

     Comment Victor Hugo, en exprimant une compassion paradoxale à l’égard de ces choses invite-t-il le lecteur à adopter une nouvelle vision de l’araignée et l’ortie?

       

         Dans un premier temps nous allons l’amour paradoxal de l’auteur envers ces créatures rejetés par tout le monde, puis nous allons voir en quoi il invite le lecteur à changer sa   perception.

       

          Tout d’abord, nous allons expliquer l’amour paradoxal que porte Victor Hugo a l’araignée et l’ortie qui sont rejetés par tout le monde. Il les métamorphose pour les normaliser. La répétition de «j’aime» dans le 1er ver montre l’insistance de l’auteur pour montrer l’amour qu’il porte a ces 2 créatures. Dans les vers suivants il y a la répétition de «parce que»(V5,7,9,11,13,15), il essaye de donner des arguments pour expliquer son amour paradoxal. Avec les termes «maudites», «chétives», «rampants» (V5,6), il les fait passer pour des victimes «elles sont toutes deux victimes»(V15), prisonniers de leur propre piège «tristes captives de leur guet-apens». L’auteur cherche a procurer la pitié au lecteurs.

         

           Ensuite, nous allons voir de quelle manière l’auteur invite le lecteur a changer sa perception. Dans le strophe 5, Victor Hugo interpelle les «passants» donc le lecteur, en utilisant le pronom «tu». Il veut que le lecteur ait une compassion envers ces créatures, «faites grâce» il donne un pourvoir divin aux passants pour que petit a petit ils apprennent a aimer l’araignée et l’ortie comme lui les aime. «Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie»(V21) «tout veut un baiser»(V22), l’auteur essaye de faire changer d’avis aux lecteurs par rapport a ces créatures vilaines en leur expliquant que toute chose mérite d’être accepter au-delà de leur apparences, il fait appel a l’amour universel. Avec la répétition du verbe «plaindre» il invite le monde a compatir. Victor Hugo les personnifie «la mauvaise bête et la mauvaise herbe murmurent Amour» (V 27,28) afin de leur offrir accès à un sentiment humain : L’amour et donner aux «passants» l’impression que ces créatures sont capables de les aimer en retour.

         

              Pour conclure, Victor Hugo développe un paradoxe, celui de revendiquer son amour et sa compassion pour deux êtres que tout le monde rejette. Il veut persuader le lecteur en faisant appel à sa propre compassion et sa pitié. Il souligne le sort et la fatalité de ces 2 créatures afin de montrer qu’ils sont plus à plaindre qu’à craindre. Ces 2 créatures contre lesquelles le sort s’acharne sont une représentation de tout ceux que la société rejette a cause de leur s apparences, les préjugés. Par exemple des personnes à qui on refuse de tendre la main et dont on s’écarte quand on les vois. Ce sont tous ceux qui sont écraser par les autres  a cause de leur laideur et leur différences.

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