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Invention, Victor Hugo

Discours : Invention, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2019  •  Discours  •  1 207 Mots (5 Pages)  •  391 Vues

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Écriture d'invention :

En réponse à des critiques qui lui reprocheraient d'avoir engagé la littérature dans le combat politique, Victor Hugo prononce un discours devant des hommes de Lettres où il défend le choix de tout écrivain de mettre la littérature au service de grandes causes. Vous rédigerez ce discours.

         Messieurs,

Je vous convoque aujourd’hui, ce 13 juillet 1940, en ce lieu bien connu qui est le Trocadéro, pour m’exprimer et répondre à vos accusations, vous qui êtes instruits comme moi, vous qui êtes à la tête de ce monde, vous, sur qui la fierté de la nation repose. Je m’indigne contre vos critiques et vos peurs, moi qui révèle et dénonce les travers de ce monde et les défauts de notre société et vous devriez m’aider dans ce combat car la littérature est l’outil de la pensée. Elle sert donc à exprimer et à dénoncer les injustice et non à seulement à divertir la haute société et à se moquer.

Nous, hommes de lettres, nous nous nourrisson bien, nous vivons par notre travail et nos loisir en ayant la conscience tranquille, en sachant que des enfants, des femmes et des hommes de notre peuple meurent chaque jour à cause de la famine, de la misère et de l’alcool.

Nous ne pouvons pas tolérer cela ! C’est pourquoi nous devons les aider à se battre pour la vie car tout homme a droit à un quotidien décent et convenable, tout homme a le droit de subvenir à ses besoins vitaux.  C’est à nous de plaider leur cause dans nos romans, nos lettres et nos articles. Nous devons éradiquer ces injustices et ces inégalités qui règnent dans nos contrées.

Nous devons tout d’abord éradiquer l’alcool qui est omniprésent dans notre culture et qui fait de grand ravage et qui crée la perte de plusieurs milliers de nos concitoyens. Il est le plus grand fléau de tout les temps et c’est lui qui engendre les délits, les meurtres, les viols ... C’est un des plus grand vice de l’homme.  Ce dernier est attiré par l’alcool pour se réconforter de ses malheurs et oublier son quotidien difficile.

On en vient au droit de la femme, qui à présent n’est pas reconnu et pris pour un objet de consommation. Elle n’est pas pris pour notre égal, elle qui a toujours été prise pour notre éternelle esclave, notre éternelle sacrifiée, notre éternelle martyre. Car ce sont elles qui travaillent quand leurs hommes enivrés par l’alcool, vont au cabaret ou aux fille de joie pour oublier leur misère. Et quand le soir, l’homme rentre à la maison, il bat sa femme et ses enfants ! La femme, ne sachant plus comment nourrir ses enfants, n’as plus que le choix de se faire fille publique pour subvenir à ses besoins. Et quand le goût de la vie n’est plus, elle se livre à la mort. Quel triste sort réservons-nous à celles qui portent la vie !

Au cours de la première moitié du dix-neuvième siècle, nous pouvons remarquer que la France connaît une révolution industrielle qui n’a pas de précédent et qui engendre des transformations économiques. Elle suscite l’exode rural qui a donné naissance à une nouvelle classe, celle des ouvriers. Ils sont soumis à d’interminables journées de travail, sans sécurité. Les travailleurs des ateliers et des manufactures ne gagnent pas de quoi vivre d’une manière descente et ils sont condamnés à vivre dans des conditions de misère absolue. Nous ne pouvons pas accepter cela ! C’est alors que profitant de cette main d’œuvre efficace et prête à tout pour gagner son pain, de riches personnes vont s’octroyer le droit de surexploiter ces ouvriers en les faisant travailler dans des conditions misérables et en les usant, jusqu’à leur peau pour qu’ils n’aient plus que la force de renoncer à ce travail abominable.

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