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Introduction mme de Clèves

Fiche de lecture : Introduction mme de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2019  •  Fiche de lecture  •  369 Mots (2 Pages)  •  686 Vues

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Le roman de la princesse de Clèves a été publié anonymement en 1679 rédigé par Madame de La Fayette une figure de la noblesse proche de Madame de Sévigné de La Rochefoucauld. Ce roman est considéré comme la perfection de l'art narratif classique qui exige la vraisemblance, la bienséance et la clarté. Sa véritable nouveauté est surtout qu'il entame le roman d'analyse psychologique c'est-à-dire un roman dans lequel l’analyse des sentiments ne constituent pas une pause dans le récit, un ajout mais au contraire elle est l'action.

L’intrigue raconte l'histoire tragique d'un amour impossible entre la jeune aristocrate mariée au prince de Clèves. Un jour elle avoue la flemme qui s’est allumé entre elle et le duc de Nemours a son mari. Ce dernier pense, à tort, avoir était trahi est meurt de chagrin. Prise par un sens de culpabilité, la princesse de Clèves se retire dans un couvent.

Cette situation propice à l'introspection et à l'analyse des sentiments personnels fondant la modernité du roman prend fin dans cet extrait: c'est le dénouement ou m de Nemours tente désespérément de revoir la princesse de Clèves, alors qu’elle se refuse toujours à lui.

Le cœur de la princesse est un terrain d'un combat intérieur, elle fait face à un dilemme entre amour et raison et l'objet. Elle est l’objet d'une redoutable psychomachie. Ainsi le champ lexical de l'amour parcourt cet extrait comme un fil rouge. « Coeur » de Madame de Clèves est évoquée à la ligne 5, « passion » à la ligne 8 10 et 36, et « sentiments » à ligne 8 et 12.

Elle refuse de rester passive, elle convoque la raison comme une arme pour lutter contre son amour pour le duc, sentiment qu'elle considère comme un ennemi. La métaphore du combat armé illustre bien cette lutte « il se passe un grand combat en elle-même ».

L'adverbe « jamais » répètes à la ligne

21 28 36 40 souligne sa volonté de faire triompher la raison sur l’abandon de la passion.

La crainte de n'être plus maîtresse d'elle-même et d'être soumise à la violence de la passion illustrée par « le péril de le voir » et la répétition de « secours » souligne le pouvoir de la passion.

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