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Histoire du Quotidien

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Par   •  9 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  9 439 Mots (38 Pages)  •  397 Vues

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 HISTOIRE DU QUOTIDIEN

          

Chapitre 1 : VIVRE ET MOURIR EN EUROPE V.1850 - années 1960 

 

Accroche : 1er mai, première de couverture de Grandjouan, l’Assiette au beurre, périodique satirique et anarchiste –1906. Allégorie des « trois huit », trois jeunes femmes nues sur un arrière plan de manifestations en ombre chinoise avec outils et crosse levés sous un pommier en fleurs (style japonisant), symbole des luttes sociales pour améliorer les conditions de travail (donc de vie) et s’opposer à la guerre au nom de l’union de tous les travailleurs. Magnard 1ère 2011, 2p120

 

Problématique: Pourquoi la population européenne croît-elle de 1850 à 1970 et quelles en ont été les conséquences pour les migrations, les villes, le travail, la santé et le mode de vie des Européens ?

 

I.      Une foule grandissante, les Européens ?

 

        Mag.1ère 2011, 1, 2, 3 et 4 p114+cartes p112+ casque allemand de la 1ère G.M.

 

1)        Transition démographique[a] et croissance de la population (1850-1914) :(doc.1)

  La plus forte croissance de l’Homme de l’Europe (250 Millions vers 1850-  450 Millions en 1914 = ¼ des Humains.)

Des Européens mieux nourris, soignés et en paix ne craignent plus les fortes mortalités, et après plus d’un demi-siècle de transition où la natalité élevée n’a baissé que lentement, l’accroissement de la population a été fort et rapide, un phénomène inouï alors dans le monde, car soutenu par la forte croissance économique due à l’industrialisation (Index, Âge industriel p 245) qui fournit biens abondamment bon marché et emplois.

2)[b][c]        Ralentissement et crises (1914-1945) :(doc. 2)

  Baisse de la fécondité et de la natalité…le « besoin d’enfant » se fait moins sentir chez des Européens riches, à l’espérance de vie rallongée (cartes p112), et ce malgré les cris d’alarme des États –le phénomène est à peine découvert- qui s’effraient dès lors d’une baisse « malthusienne[d] » de leurs populations alors que la natalité est encouragée pour des raisons de défense (Index, p 244).

   Analyse casque : Mort (trous d’éclats d’obus) /armes nouvelles/ guerre industrielle…

   Les deux guerres mondiales fauchent, sur à peine deux générations, respectivement 8 à 10 Millions et 40 à 50 Millions d’Européens… autant de creux dans la pyramide des âges à cause des morts et du déficit des naissances, un traumatisme accentué par la nature de ces guerres : industrielles, mondiales, de masse et totales, ce qui signifie que tous les moyens sont employés pour toucher tout le monde, militaires et civils.(Casque allemand de la 1ère G.M.+Doc. 3p114)

  Les crises économiques (Index « croissance » p 244) pendant les Guerres Mondiales et dans les années trentes (Économie de guerre et gros emprunts, réparations, inflation –ex. de la crise du mark de 1923 , billet de 2M de Reichsmarks, 9août1923/ 10M le 22août -,poids des blessés, mutilés, veuves et orphelins, crise économique  touchant finances, production et emplois –ex. du krach du « jeudi noir »  de septembre 1929 et de ses conséquences.) entraînent des crises politiques : déstabilisation des démocraties parlementaires,( ex : putsch de la Brasserie, Munich 1923 / manifestation sanglante des « ligues », Paris 1934…) montée et prise de pouvoir des idéologies totalitaires (Index, «totalitarisme» p244 : fascisme-1922, stalinisme-1926, nazisme-1933, franquisme-1936, pétainisme-1940…liste non-exhaustive !!!)

 

3)        Le « baby boom » et l’État providence (1945-années 1960)

La fin de la 2nde Guerre Mondial entraîne une « récupération » des déficits de population (mortalité, absence de naissances) qualifiée  « d’ explosion démographique » ou « baby-boom » grâce à la joie liée à la fin des conflits, aux politiques natalistes[e] des Etats, à la reconstruction et au retour à l’emploi puis, après quelques années difficiles mais prometteuses (l’Europe vit encore le rationnement-Doc.6 p130- de 1945 au début des années 1950), à la prospérité économique et une société de consommation due aussi bien à l’aide (plan Marshall) qu’au modèle américain et à la mise en place d’une protection sociale -Index p.245-  qualifiée « d’Etat providence[f] »… la puissance de la nation se substituant à la charité pour les pauvres, les malades, les chômeurs etc.

Cependant, la deuxième moitié des années 60 est marquée par la fin du « baby–boom » : le « besoin d’enfants » s’éloigne, la richesse est retrouvée, et surtout les Européens aspirent à maîtriser leur natalité et…leur sexualité grâce aux moyens de contraception : c’est la « révolution des mœurs » qui démarre et s’accélère après 1968 Remise en cause des modèles sociaux -ordre « bourgeois »- et culturels –morale religieuse ou politique rigides par ex. le catholicisme, le communisme ou...l’École républicaine en France ! -, aspiration à plus de liberté, de mixité et d’égalité entre les sexes, libération de la femme…le tout à travers des musiques -rock, blues… et des modes aussi nouvelles que « révolutionnaires » (nouvelles matières, style unisexe, ni tabous, ni limites…) cf. docs. P 124-125.

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