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FICHE DE LECTURE La Princesse de Clèves

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Par   •  16 Mars 2020  •  Cours  •  1 871 Mots (8 Pages)  •  669 Vues

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Introduction La Princesse de Clèves Extrait 1 :

Au 17e, siècle de la préciosité, La Princesse de Clèves publié anonymement par Madame de Lafayette en 1678, présente un roman d'un genre nouveau : le roman d'analyse.

Son action située un siècle auparavant à l'époque des Valois et resserrer autour d'un sujet central, mais elle est également enrichi d'un récit antérieur où tout événement historique raisonne avec la situation des personnages. Reliant la fiction à la réalité, et l'individu à la société, ses "mémoires" témoignent de l'histoire secrète de la noblesse soumise au didact de la morale et au vogue de la cour.

Attention :Le passage à étudier situé au début du roman dans sa première partie, suis le tableau de la cour et les portraits du plus grand des royaumes dans un contexte d'alliance princières et de "magnificence". Le lecteur atteint donc ici le portrait élogieux de l'héroïne éponyme (qui donne le nom au livre). Nous nous demanderons ici quelle est la singularité (originalité) de ce premier portrait de mademoiselle de Chartres future Princesse de Clèves.


Dans un premier mouvement, nous verrons comment ce portrait correspond à l'esthétique de la galanterie, où les qualités de beauté se joignent à celle de la noblesse. Le second mouvement et sans doute le plus important et beaucoup moins habituel : il présente la formation moral, peu conventionnel de mademoiselle de Chartres pour sa mère.

Explication linéaire La Princesse de Clèves Extrait 1

Premier mouvement :


Le passage s'ouvre sur l'entrée à la cour de l'héroïne et le début de l'extrait, en effet, un portrait attendu (portrait d'une jeune aristocrate nubile). Elle met en évidence le fait qu'elle produit sur la cours ses qualités son rehausser par rapport au passage précédent.

L'antéposition du verbe "il parut" en tête de phrase devant ‘‘une beauté’’ mes en valeur son apparition comme une icône au caractère exceptionnel. ‘‘Qui... monde’’ en fait un être parfait, mais on ne connaît pas son identité, c'est un propos relatif qui produit de l'attraction et de l’aimantation. ‘‘Tout le monde’’ montre cette admiration unanime donc son avancée dès le début, le pouvoir de l’héroïne (celui de capter, éblouir, et de subjuguer la cour).

La fin de la phrase confirme l'admiration générale quelle suscite dans une cour caractérisée par sa magnificence.

L'affirmation de ses qualités esthétique se fait au présent de vérité générale avec le rajout impersonnel "l'on doit croire" suivi d'une répétition du mot "beauté". Et viens à la suite une justification des qualités physique grâce à la proposition de cause "puisqu'elle donne de l'admiration dans un lieu où on est habitué de voir de belles personnes". Donc le juge de la Cour fait autorité et distingue la future Princesse de Clèves par ses qualités exceptionnelles. Par conséquent, dès la première phrase le lecteur voit sa curiosité satisfaite, il va lire l'histoire de la plus belle femme du royaume et il garde une curiosité, car son identité n'est toujours pas dévoilée.

La seconde phrase fournit des indications sur le portrait sociale de mademoiselle de Chartres.

Le point de vue omniscient dans une narration à la troisième personne, emplois un complément de qualité renvoyant à la noblesse de la jeune femme précisé par la comparaison "de la même...que" situant un personnage éminent de la cour, le vidame de Chartres qui va jouer un rôle référent dans l'histoire.

Précisant que c'est le rang à la cour qui garantit le prestige de son partie, la fin de la phrase accentue cette réalité de la cour "une des plus grandes héritières de France", il explique les vu de sa mère sur la sanction de sa fille pour un mariage arrangé à son rang de noblesse.

Le superlatif " une des plus grandes" rapporté au royaume de France, place encore au premier rang la princesse.
Il faut savoir donc que l'entrée à la cour d'une jeune femme dépend de son acte de reconnaissance officielle, car une femme est considérée que pour celui qu'il épousera. C'est donc ici le portrait social et aussi bien physique de la futur Princesse de Clèves qui est dressé en quelques lignes et qui l'idéalise.
La troisième phrase précise d'avantage, ses ancêtres directs (père, mère), un père dont elle était orpheline puis sa mère qui a la responsabilité de l'élever. La deuxième partie de la phrase abandonne la description de la Princesse de Clèves pour se mettre au portrait moral de sa mère. Portrait développé dans une proposition relative "dont le bien... extraordinaire". Les qualités ici sont résumées dans un adjectif attribut "extra" hyperbolique a valeur superlative extraordinaire (elle est une mère différente). Donc Madame de Chartres est comme un modèle pour la Princesse de Clèves. Les deux phrases suivantes semblent le justifier, ce sont ses qualités extraordinaires. La brièveté montre qu'elle est réservée, date le décès d'abord et s'ensuit une courte proposition au plus-que-parfait, rappelons la durée d'absence dans la cour "elle avait... cour".En quelques mots, la narration résume cette retraite sans précision de l'étape psychologique de Madame de Chartres, en évoquant sa pudeur, la discrétion de sa vie, ça réserve.
Mais cette brièveté syntaxique qui est très développée dans la phrase suivante ce qui rend admirable madame de Chartres.
La petite transition entre premier mouvement et second mouvement, on a vu un portrait physique et moral de la PDC mais surtout la dernière phrase, qui a créé un nouveau horizon d'attente sur le lecteur qui s'interroge sur qu'elle est l'empreinte et les effets de cette éducation maternelle, caractéristiques maternelle, personnel et moral et donc l'horizon que l'héroïne donnera à sa vie, et peut-être à ses amours.

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