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Exposé sur les Faux Monnayeurs

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Par   •  15 Juin 2018  •  Cours  •  3 509 Mots (15 Pages)  •  569 Vues

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EXPOSÉ FAUX MONNAYEURS

Éva Guarnaccia                                                                                                                   TL2

Camille Deroos

Léna Vincent

Commencez par établir votre champ d'étude, c'est-à-dire par relever tous les chapitres où le personnage/thème apparaît (et par les relire bien sûr)

Le personnage de Boris apparaît dans la première partie du roman, chapitre 13. Nous découvrons ici ce nouveau personnage ainsi que son grand-père, La Pérouse. Le jeune garçon est aussi dans le chapitre 18, Édouard rend visite à La Pérouse, et promet d’aller rechercher Boris. Dans la deuxième partie du romane, nous en apprenons plus sur le personnage, notamment dans les chapitres 2, 3, et 5. Nous avons une plus fine analyse du personnage, mais nous savons aussi que Madame Sophroniska a donné le talisman de Boris à Strouvilhou, ce qui est un élément clé pour l’avenir de Boris.  Nous retrouvons Boris dans la partie 3 des Faux Monnayeurs, dans le chapitre1, et puis à la toute fin du roman, dans les chapitres 15, 17 et 18. Ces chapitres là sont très importants car nous pouvons voir que Boris se fait martyriser par ses camarades, il apprend la mort de Bronja et il se laisse entraîner dans « La confrérie des hommes forts », ce qui le poussera au « suicide » (qui serait plutôt un assassinat de la part de ses « camarades »).

PARTIE II « Quoi ? »

 -Qui est le personnage ?

Boris est le petit fils de Monsieur  et Madame La Pérouse.

-Que signifie son nom ?

le prénom « Boris » est d'origine slave, il est un dérivé du prénom Borislav, qui signifie « le combattant ». Les êtres angéliques sont marqués par le B. Son nom dérive de la racine bor- signifiant bataille, renvoi explicite à la confrérie des hommes forts et à sa mort violente. Autant dire que le choix de ce prénom est plutôt surprenant, même ironique compte tenu de la personnalité de ce jeune garçon.

-Que savons-nous de sa vie avant et pendant l'œuvre ?

Il est issu de parents qui l'ont abandonné. Le fils de La Pérouse prend pour maîtresse l'élève russe de son père, qui est professeur de piano. Alors qu'elle était tombée enceinte, ils décident de partir en Pologne, où son père décède. Sa mère devient pianiste et chanteuse dans des concerts et casinos où l'ambiance fait dériver Boris, cet univers contribue à son déséquilibre et à la naissance de ses troubles, de ses tics et de ses manies, qui le rendent nerveux : « L'atmosphère factice du théâtre a beaucoup contribué à déséquilibrer cet enfant », dit Madame Sophroniska. Quand sa mère s'en rend compte, elle l'envoie en Suisse, auprès de Madame Sophroniska. Boris pense que ses pratiques onanistes ont participé à la mort de son père, à cause du talisman. La responsabilité de la mort de son père est la source de ses troubles. C'est ensuite Édouard qui ramène Boris à son grand-père, Anatole de La Pérouse, devenu dépressif depuis la mort de son fils. Son grand-père trouve qu'il montre très peu ses sentiments, qu'il est introverti. Boris est un enfant timide et influençable, il se fait souvent avoir par les autres. Durant son séjour, il fait la connaissance de la fille de la doctoresse, Bronja. C'est une jeune fille « pure », qui ressemble à un ange, dont il est amoureux. Puis, il fait la connaissance d'Édouard, qui après s'être entretenu avec Sophroniska, obtient l'accord pour le ramener à Paris, auprès de son grand-père. Madame Sophroniska est une psychanalyste qui essaye de guérir Boris de ses troubles. Elle va d'ailleurs lui prendre le talisman que lui avait donné Batistin Kraft pour « faire de la magie », pour découvrir son secret. Cependant, en le confiant à Strouvilhou, elle le condamne. Parce que Strouvilhou va à son tour le remettre à son cousin, Ghéridanisol. Quand Boris arrive à la pension, c'est le commencement de la fin. Il est terrifié par ses camarades, il se sent gêné et inférieur aux autres : « parmi les autres, il avait l'air d'une fille, le sentait et s'en désolait ». Quand il apprend la mort de Bronja, par Madame Sophroniska, il est désespéré. Il a tout perdu. Il rejoint alors La Confrérie des Hommes forts car il se sent seul, confrérie où il se fera manipuler et où Ghéridanisol sera le principal fautif de son suicide. Comme la bande de garçon ne pouvait plus s'amuser à vendre de la fausse-monnaie, il fallait trouver une autre occupation. Ils ont donc créé un groupe : La Confrérie des Hommes forts, dans lequel : « L'homme fort ne tient pas à la vie ». Ils signèrent tous les trois sur une feuille : Phiphi, Georges et Ghéri. Au départ, cette confrérie n'existait que pour ne pas y admettre Boris. Mais Ghéri ne voulait pas en rester là, il voulait Boris, pensant que cette confrérie pourrait le pousser à commettre des actes monstrueux par pur engagement. Il était convenu que Georges devait gagner la confiance de Boris pour le pousser à entrer dans la bande. Par plaisir de ne plus se sentir tout à fait seul, Boris accepta d'y entrer. Il était convenu que tous les membres devraient participer à une épreuve, par un tirage au sort, mais que celui-ci ne pourrait désigner que Boris. Cette épreuve, consistait à honorer le slogan de la confrérie. Le garçon désignait devrait, dans la salle d'étude, à six heure moins cinq, avant que les élèves ne partent, se coller un pistolet sur la tempe et tirer à vide. Bien entendu, tout le monde voulait seulement coller la frousse à Boris. Mais Ghéri en décida autrement, en laissant l'unique balle que La Pérouse avait pris soin de mettre dans le pistolet, quand il voulait se suicider. Boris meurt en « jouant », la caractéristique même de l'enfance.

 -Quels éléments de portrait physique et psychologique avons-nous ?

Boris est un personnage assez complexe, nous voyons dans le livre qu’il a des troubles, des tics et des manies, qui le rendent nerveux. Nous avons affaire à un personnage assez introverti, il montre peu ses sentiments d’après son grand-père, La Pérouse. C’est un enfant assez influençable, il se laisse embarquer dans des jeux malsains. Quand il arrive à la pension Vedel, il montre un nouvel aspect de sa personnalité, il est terrifié par ses camarades. Le sort s’acharna sur lui, il apprend la mort de Bronja et est maintenant désespéré. C’est un personnage qui se laisse souvent faire par les autres, ce qui va le mener à la mort, une mort mise en scène par ses soit disant camarades. Cela prouve bien que c’est un enfant fragile et extrêmement influençable.

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