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Explication linéaire sur “Les ponts”, illuminations, Arthur Rimbaud.

Fiche : Explication linéaire sur “Les ponts”, illuminations, Arthur Rimbaud.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2022  •  Fiche  •  457 Mots (2 Pages)  •  901 Vues

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Explication linéaire sur “Les ponts”, illuminations, Arthur Rimbaud.

Introduction

  • Arthur Rimbaud est né en 1854 et mort en 1891. Il écrit de ses 16 ans à 20 ans avant de rompre avec la poésie. C’est un élève indiscipliné, mystérieux, révolté et incompris.
  • Le poème “Les Ponts “ est un poème en prose d' Arthur Rimbaud, il se trouve dans le recueil Illuminations.
  •  Ce poème est une éloge de la construction humaine, il s’agit d’un sujet prosaïque.
  • Ce poème décrit la ville de Londres, plus précisément ses ponts. La mise en scène de ce poème est très théâtrale et musicale, de plus les images sont mobiles, le poème est animé.

Lecture

Suite Introduction

  • Mouvement 1: ligne 1 à la ligne 4, on y voit une situation d’énonciation floue
  • Mouvement 2: ligne 4 à 8, le lecteur est face à un tableau réaliste
  • Mouvement 3: ligne 8 à 9, il y a une confusion entre la réalité et le rêve et l’anéantissement final.
  • Problématique: comment le poète parvient-il à créer un tableau aussi réaliste juste à l’aide de son poème?

Mouvement 1:

  • Il n’y a pas de “je”, le locuteur est discret: l.1 “bizarre” une apparition indirecte, l.6 “on distingue”, le “on” montre que quelqu'un est là.
  • Pas d’aide temporelle, les verbes sont au présent mais présent actuel ou présent de vérité générale. Cela crée une durée indéterminée.
  • “Des ciels gris de cristal" il y a un oxymore, une opposition: le cristal= la pureté et la transparence et le gris= l’incertitude et un aspect triste, terne.
  • L.⅔ “ceux-ci”, “ceux-là” et "c'est"= la présence du narrateur de manière indirecte encore une fois.

Mouvement 2:

  • verbes pronominaux qui introduisent l’action “s’abaissent” l.4, et

“s’amoindrissent” l.4

  • Il y a des mouvements l.5 “croisent” et “filent”.
  • Il y a des jeux de sonorités qui accentuent le réel du tableau “airs populaires” l.7 “concerts seigneuriaux” l.7 et “hymne public” l.8.
  • L’importance des couleurs “veste rouge” l.6 et “l’eau est grise et bleue” l.8

Mouvement 3:

-Le tiret isole la dernière phrase et permet de la mettre en avant.

- Cette dernière phrase devient la conclusion du poème et par la même occasion importante. - Il y a une chute “un rayon blanc” puis “anéantit cette comédie”

-Cette description avait l’air bien réelle mais le mot “comédie” casse la réalité et montre qu’il ne s’agit que d’une comédie, du théâtre.

Conclusion:

  • Ce poème en prose joue beaucoup sur le visuel et les jeux sonores cela permet de le rendre plus réaliste, de plus il est présenté comme un tableau.
  • Arthur Rimbaud c’est permis de construire un décor réaliste pour au final le détruire cela montre qu’il ne s’agissait que d’un poème et pas de la réalité.

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