Exemplier dissertation

1. Le véritable St Genest, Rotrou, 1648

Acte 2 scène 1

Dans cette scène, nous avons le personnage de Genest avec le décorateur. Le décor exubérant occupe une place prépondérante dans l’œuvre et témoigne de l’illusion créée.

1/ baroque : exubérance dans le décor qui trompe l’œil

2/ illusion qui dévoile des vérités : public interne et externe (que ex. qui comprend)

3/ ironie dramatique : ironie du sort ou Genest ne comprend pas ce qui lui arrive

1/ « donner plus de hauteurs aux travaux d’alentour, rn marbrer les décors, en jasper, les colonnes »

2/ « y mettre plus de jours » (ironie dramatique)

1. Le véritable St Genest, Rotrou, 1648

Acte 2 scène 4

Dans cette scène, Genest répète toujours son rôle d’Adrian mais est en cours de transformation. De nombreuses apparitions divine ont lieux

1/ scène baroque avec l’illusion de la mise en abyme

2/apparition divine grâce « deus ex machina »

3/ apologie du théâtre : fait d’imiter et réflexion sur l’art du comédien

1/ « je feins moins Adrian que je ne le deviens »

2/il s’agit d’imiter et non de devenir »

3/ « le ciel s’ouvre, avec des flammes »

1. Le véritable St Genest, Rotrou, 1648

Acte 4 scène 5

Dans cette scène, Genest dévoile la vérité sur sa transformation divine. Cependant, le spectateur interne ne comprend pas le coup de théâtre

1/ Coup de théâtre marquée par la surprise chez certains spectateurs

2/ illusion avec le « deus ex machina »

3/ la vérité : sortie du rôle d’Adrian

4/ le « theatrum mundi » : dieu est intervient sur scène

1/ « Adrian a parlé, Genest parle à son tour »

2/ « regardant au ciel, ou l’on jette quelques flammes »

3/ « Voyez avec quel art Genest sait aujourd’hui passer de la figure aux sentiments d’autrui »

1. Phèdre, Racine, 1677

Acte 1 scène 1

Scène d’exposition révélatrice de la tragédie, on présente les attentes du spectateur in mediares par un dialogue entre Théramène et Hyppolyte annonçant son départ.

1/ rappel mythologique, références tragiques, fatalité héréditaire (achéron : fleuve des enfers)

2/ effet d’attente : Phèdre et Thésée absent, Hyppolyte considère Phèdre comme son ennemie.

3/ Phèdre est dite « mourante » alors que son époux est parti : révélation issue de la pièce

1/ « la fille de Minos et de Pasiphaé »

2/ si je la haïssais, je ne la fuirai pas »

3/ atteinte d’un mal qu’elle cherche à taire »

4/ « sa vaine intimité n’est pas ce que je crains »

1. Phèdre, Racine, 1677

Acte 2 scène 5

Dans cette scène représente le nœud de l’action, la péripétie suprême de l’histoire : aveu de Phèdre à Hyppolyte qui ne partage pas cette amour. Dégout d’Hyppolyte et désespoir de Phèdre.

1/ confession étrange sous le motif du labyrinthe : métaphore représentant Phèdre comme le minotaure (mythologie) et Hyppolite comme Thésée.

2/ lucidité paradoxale : elle se sait folle « fureur »

3/ fatalité : prédestination de Phèdre condamnée

1/ « oui prince je languis, je brule pour Thésée »

2/ « par vous aurait péri le monstre de la Crète »

3/ « si tes yeux un moment pouvait me regarder ».

1. Le Misanthrope, Molière 1667,

Acte 2 scène 1 : dépit amoureux

Scène de dispute amoureuse entre comique et tragique présentant un Alceste excessif et jaloux et une Célimène qui sait se défendre et contre-attaquer.

1/ comique de caractère révélant la tonalité tragique (passion, rupture) : Alceste est un misanthrope ridicule (grotesque) et jaloux.

2/ le comique de situation : « arroseur arrosé » Célimène retourne les arguments d’Alceste contre lui

3/ manque de pitié de Célimène par la tonalité ironique et la contrattaque mettant le spectateur du côté d’Alceste

1/ « amant si grondeur »

2/ « l’homme au ruban verts » grotesque

3/ le bonheur de savoir que vous êtes aimé »

1. Hernani, V Hugo,

Acte 5 scène 6

Dona Sol parait. Elle reconnait Don Ruy. Eperdu elle supplie de laisser la vie sauve à son aimé, en vain. La jeune mariée s’empare du poison. Elle en boit la moitié. Hernani avale le reste. Les deux époux agonisent enlacées. Don Ruy Gomez se suicide.

1/ tension dramatique : stichomythies

2/ dilemme cornélien d’Hernani : choisir entre Dina Sol ou le respect de sa parole

3/ Don Ruy Gomez, insensible et monstrueux mais jaloux de la situation.

4/ héroïne tragique qui tente de convaincre : amour est une force. Elle devient terrifiante.

5/ la fatalité et le lyrisme : amants unis dans la mort (Roméo et Juliette)

1/ « il faut mourir » Don Guy à Hernani

2/ « duc, l’amour me rend forte »

3/ « vous n’êtes pas à lui mais à moi »

4/ la mort devient « une nuit de noce »

1. « Quand vous serez bien vieille »

Sonnet pour Hélène, Ronsard, 1578

Dans ce poème, Ronsard s’efforce de séduire Hélène en lui dressant le tableau de la vieillesse et de la cruauté solitaire qui l’attend si elle refuse ses avances.

1/ une description cruelle et péjorative pour séduire : vieillesse

2/ un poète omniprésent : même mort il s’accorde une place prépondérante dans le poème

3/ morale épicurienne : carpe diem

4/ célébration du poète immortelle : tout le monde se souvient de lui mais il souffre (Hélène n’est pas tombée dans ses bras)

1/ « vous serez au foyer une vielle accroupi »

2/ « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle »

3/ « cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie »

1. « Parfum exotique », Les Fleurs du

Mal, Baudelaire, 1857

Dans ce poème Baudelaire décrit les impressions qu’il ressent lorsqu’il se trouve avec sa bienaimée, une femme métisse d’ailleurs. Il y évoque son idéal féminin qui est lié à l’exotisme.

1/ évocation de tous les sens

2/ éloge de la femme avec un registre lyrique

3/ création d’un monde utopique : un monde rêvé (il dort) mais il voit (bcp de vision) = forme une utopie : poète envouté.

1/ « Je respire l’odeur de ton sein chaleureux »

2/ « Guidé par ton odeur vers de charmants climats »

3/ « Quand les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne »

1. Le Crapaud, Corbière

1873

Poète excentrique et peu gâté par la nature (laid, moche et tuberculeux). Il va faire la représentation d’un animal a priori laid et fade et va mener l’autodérision de lui même

1/ Le romantisme noir : ballade amoureuse qui dégénère

2/ un anti-poème : décomposé et contre romantique (esthétique des contraires)

3/ analogie entre crapaud et poète : animal ambigu avec un dévoilement progressif qui représente le poète.

1/ « un chant dans une nuit sans air »

2 / « un crapaud – pourquoi cette peur »

3/ « Vois-tu pas son œil de lumière »

4/ « Bonsoir – ce crapaud là c’est moi »

1. « A une passante », les fleurs du

Mal, Baudelaire, 1855

A travers un tableau parisiens, Baudelaire va à la recherche de symboles qui font le reflet complexe de la condition humaine (sa vie) : chaque rencontre est importante.

1/ une passante qui incarne son idéal de beauté : rythme dans son apparition

2/ un poète subjugué car il y voit son idéal féminin

3/ moment fugitif qui laisse le poète désemparé et souffrant

1/ « la rue assourdissante autour de moi hurlait »

2/ « soulevant, balançant, les feston et l’ourlet »

3/ « un éclair… puis la nuit ! fugitive beauté »

4/ « ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut être ! »

1. « Demain dès l’aube », Victor Hugo,

Ce poème consacré à la mort de Léopoldine témoigne de la douleur du poète. Ce dernier y utilise un registre très lyrique et touchant. Ce dernier va même prendre la forme d’un poème d’amour et d’une célébration.

1/ détermination dans la progression du temps.

2/ un itinéraire sentimental qui marque l’affection profonde qu’à le poète

3/ immortalité de Léopoldine par le poète : le houx vert marque cette volonté.

1/ « demain, dès l’aube où blanchit la campagne »

2/ « et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe / un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur »

1. « Blason du beau tétin » Clément

Marot, 1544

Dans ce poème, le poète va célébrer une partie du corps de la femme, le téton. Il le présente comme un objet symbolique et fait un poème de bonheur.

1/ Eloge sensuel de la femme grâce au vocabulaire descriptif

2/ un blason plaisant et vif qui représente l’idéal féminin : reflet de la beauté de sa bien-aimée.

1/ « Tétin qui fait honte à la rose »

2/ « tétin de femme entière et belle »

3/ « Tétin qui jamais ne se bouge »

1. « Melancholia », Victor Hugo, 1856

Dans ce poème engagée, Victor Hugo va dénoncer le travail forcé instauré aux enfants.

 1/ registre pathétique : évocation des enfants travaillants : durée, industriel

2/dénonciation : conséquences physiques et morales sur les enfants

3/ Victor Hugo indigné contre cette exploitation : que du profit  

1/ « qui produit la richesse en créant la misère »

2/ « dans la même prison, le même mouvement »

3/ « maudit comme l’opprobre et comme le blasphème »