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Excipit Bel ami de Maupassant

Analyse sectorielle : Excipit Bel ami de Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 626 Mots (7 Pages)  •  416 Vues

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Bel-Ami est un ouvrage de Guy de Maupassant écrit en 1885. C'est un roman que l'on peut qualifier d'apprentissage, puisqu’il s’agit d’une œuvre qui retrace l'ascension sociale d'un personnage. Force est de constater qu’il s'agit d'un des romans les plus connus de l'auteur,

Il s’avère que le roman se situe à la fin du XIXe siècle, moment de l'essor du capitalisme. Disciple de Flaubert, il a dessiné avec constance la représentation des classes sociales qui ne vit que pour l’argent de la fin du XIXème siècle.

L’extrait présenté est l’excipit, c’est à dire la fin du roman. Il nous expose le personnage de Georges Duroy satisfait de lui-même, concentré sur sa personne lors de son mariage. Le personnage de Bel-Ami, a réussi au-delà de toute ses espérances, mais il considère, jusqu’à même sa femme, toutes les personnes comme secondaires par rapport à lui, sauf sa maîtresse. Le dénouement du roman appuie sur le caractère opportuniste et immoral du personnage principal, intéressé juste par lui-même durant son mariage. Suite a cela, nous pouvons nous demander si La fin de Bel-Ami peut-elle être qualifiée de pessimiste ou plutôt d'optimiste ? nous répondrons à cette interrogation en trois parties en Analysant premièrement la fin de la cérémonie, puis  les retrouvailles avec madame de Marelle pour finir sur le triomphe de George.

Premier mouvement: la fin de la cérémonie. (L.1-L.4)

Les deux premiers paragraphes closent la cérémonie de mariage, et nous expose Georges Duroy illuminé, envahi par le bonheur de sa réussite. Notamment car ce mariage avec Suzanne Walter consacre sa réussite. C’est par elle qu’il atteint la dernière marche, il est dans le grand monde, adulé et admiré.

« office »l.1 entre dans le champs lexical de la royauté, ainsi que «  sacristie »l.1, « roi »l.2 et « peuple »l.2, ce champs lexical nous plonge donc dès le début dans un contexte de cérémonie, comme si Duroy avait été sacré roi alors que ce n’est pas le cas.

Le point de vue interne nous plonge dans les pensées de Duroy : c’est à travers lui que la cérémonie est envisagées : c’est lui qui la voit comme son sacre.

Duroy est dans ce passage au fait de sa gloire. « L'interminable défilé »l.2 des convives souligne la grandeur du mariage.

de plus on retrouve une ironie du terme « assistants » (l.2) qui sont en

 fait des invités. Une nouvelle fois cela montre la prétention de Georges Duroy.

«  se croyait » L.2, est  également ironique mais avec une part de ridicule, George Duroy se met en scène.

Le champ lexical de la foule accroît la situation de sacre : Duroy « serrait des mains », « répondait aux compliments », des personnes « se poussaient » pour le voir, « la foule coulait devant lui comme un fleuve », l'église était « pleine de monde », dehors « la foule est amassée ».

C’est d’autant plus vrai que L'attitude de Duroy est celle d'un roi, « un roi qu'un peuple venait acclamer », cette métaphore prouve que Les invités sont donc vus comme les spectateurs du sacre de Georges.

On observe une accumulation d’actions: « Il serrait des mains, balbutiait des mots, qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments »

Le réalisme du discours direct : « Vous êtes bien aimable. » envoie un aspect mécanique, automatique de la répétition de la même formule.

deuxième mouvement: les retrouvailles avec Mme de Marelle. (l.5-15)

 le premier mot de ce deuxième mouvement est l’adverbe « Soudain », il marque la rupture entre le premier mouvement et le second.

On assiste a des retrouvailles avec madame de Marelle, c’est le seul personnage dont l’identité est donné, cela signifie qu’il a du respect, de l’affection envers Madame de Marelle, cela montre qu’elle a une grande importance pour lui.

         Dans cette scène la mariée disparaît complètement et est occultée par la maîtresse. Ici elle semble plutôt être un objet qu’une personne à part entière, son mari ne semble lui porter qu’un intérêt limité.

Ces retrouvailles forme une comparaison avec l’incipit, il cherche une aventure le jour de son mariage.

Ligne 5, l’analepse «  qu’il lui avait donnés, qu’elles lui avait rendus » montre l’importance de Mme de Marelle. celle-ci peut également être considérée comme un chiasme.

De fait, On assiste a une énumération sensuelle de la ligne 5 à la ligne 7 qui commence par : « baisers », « caresses »,  « son de sa voix », « lèvres », « désir ».  Cet énumération est présente pour se rappeler Mme de Marelle, ce passage est réaliste, on y retrouve une insistance sur les sens: toucher, l’ouïe, le goût, la vision.

 De plus, nous pouvons oberserver un parallélisme au vers 6, qui poursuit sur le champs lexical des sens, « de toutes leurs carresses », « du son de sa voix »,  « gout de ses lèvres ».


il fait l’éloge de Mme de Marelle (l.7): « jolie, élégante », « yeux vifs », « charmante ». Clothilde domine le passage, elle est très présente ce qui est le contraire de Suzanne. Le passage concernant Clothilde est long est détaillé. Elle est sans doute la seule femme qu’il a aimée, elle a donc un statut bien particulier.

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