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Etude de cas : l’affaire Dreyfus

Fiche : Etude de cas : l’affaire Dreyfus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2018  •  Fiche  •  425 Mots (2 Pages)  •  680 Vues

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Léa CALISKAN, Camila Petit

Etude de cas : l’affaire Dreyfus

A l’aide des documents p.28 et 29 répondez aux questions.

Documents 1 à 3.

  1. Le capitaine Alfred Dreyfus est né en 1859 dans une famille juive alsacienne. Il a été condamné à tort pour trahison.
  2. D’après l’acte d’accusation du capitaine Dreyfus, nous comprenons que le capitaine est accusé d'avoir livré aux Allemands des documents secrets.
  3. La base de l’accusation d’Albert Dreyfus est une lettre-missive écrite sur papier pelure, non datée, établissant que des documents milliaires ont été livrés aux agents d’une puissance étrangère. De l’examen attentif de toutes les écritures de MM. Les officiers employés dans les bureaux de l’état-major, il ressortit que l’écriture du capitaine Dreyfus présentait une remarquable similitude avec l’écriture de la lettre-missive incriminée.
  4. Comme sanction, Albert Dreyfus s’est d’abord fait dégrader (Destitution infamante d'un grade) en 1895 : l’adjudant brise le sabre de Dreyfus et la foule crie des injures antisémites. Puis, il est condamné au bagne à perpétuité pour trahison et déporté sur l'île du Diable.

Document 4.

  1. À la suite des révélations de l’avocat Leblois qui a de nouvelles informations, le vice-président du Sénat Eugene Scheurer-Kestner déclare que Dreyfus est innocent : le vrai coupable est Walsin-Estherhazy, un commandant de l’armée Française. Son écriture est exactement pareille que la pièce qui a fait condamner Dreyfus. Walsin a été pris sur une autre affaire d’espionnage depuis l’affaire Dreyfus.
  2. C’est le 13 juillet 1897 que ces découvertes ont lieu, à la suite de la déclaration du vice-président du Sénat Eugene Scheurer-Kestner.

Document 5.

  1. L’opinion publique est informée de l’erreur judiciaire grâce a Emile Zola, qui publie dans le journal l’Aurore un article qui se nomme « J’accuse ! … Lettre au président de la République ».
  2. D’après Emile Zola, les vrais coupables sont le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, le général Mercier de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.

Il accuse le général Billot d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime. Et pour finir, il accuse le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment un coupable.

  1. D’après Emile Zola, les coupables ne veulent pas que la lumière se fasse : le but était de sauver l’état-major d’homme compromis.

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