LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

En quoi Mlle de Chartres apparaît elle comme un personnage d’exception ?

Cours : En quoi Mlle de Chartres apparaît elle comme un personnage d’exception ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2021  •  Cours  •  1 352 Mots (6 Pages)  •  601 Vues

Page 1 sur 6

Analyse n°9 Le portrait de Mlle de Chartres

En quoi Mlle de Chartres apparaît elle comme un personnage d’exception ?

l.1-5        : Mlle de Chartres à la cour

l.5-18        : L’éducation par Mme de Chartres

l.18-25        : Portrait physique de Mlle de Chartres: un parti exceptionnel

I

« Il parut alors » forme impersonnel au passé simple marque le caractère soudain et marquant de l’apparition du personnage éponyme Il n’est désigné que par sa caractéristique la plus visible « Une beauté », le terme est repris un peu plus loin « une beauté parfaite ». Ce personnage est d’emblée associé à cette qualité. Cette qualité physique est extraordinaire puisqu’elle capte l’attention de la cours. De nombreux termes renvoient au regard avec « voir » « admirer » « yeux ». Cette beauté est sujet de l’action, elle capte l’attention, elle donne de l’admiration. Cette beauté extraordinaire est également soulignée avec la précision « dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes ». Il y a donc un degré de beauté encore supérieur de beauté et d’admiration et le verbe devoir insiste sur cette idée d’opinion indiscutable.

On est ici dans la poursuite du portrait mélioratif à travers de la dimension sociale. On nous indique son appartenance sur le fait qu’elle vienne de la maison du vidame de Chartres et nous précise son identité et également sur le fait qu’elle appartient à la grande noblesse avec l’expression « une des plus grande héritière de France

Admirable par sa beauté et son rang social, Mlle de Chartres se distingue par rapport à son éducation et sa classe social.

l.4-5 L’indication de la mort du père et de l’éducation qui a été menée uniquement par sa mère et l’énumération souligne les qualités hors du commun de la mère et l’adjectif hyperbolique « extraordinaire ». Les qualités morales de la mère ont donc pour effet de compléter le portrait mélioratif de la fille

l.5-7 L’indication temporelle « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour » précise la durée de la retraite de Mme de Chartres et insiste sur la longueur de son retrait et son refus des mondanités. Elle a employé tout son temps à l’éducation de sa fille. On peut constater ici l’importance du rôle de la mère dans cette éducation avec l’expression « elle avait donné ses soins » et que dans la suite de la phrase elle est sujet des verbes d’action « elle travailla » « elle songea »…

l.7-8 La conjonction de coordination indique d’emblée l’originalité de cette éducation qui se veut complète comme le montre les termes de liaison « elle songea aussi » « pas seulement ». C’est déjà une éducation pour plaire en société. Le narrateur place les qualités physiques et morales sur le même plan avec le verbe cultivée qui met en valeur Mlle de Chartres dans le société. Elle lui offre une éducation morale l’expression lui rendre aimable montre qu’elle reçoit une éducation qui n’est pas austère ni contraignante. Mlle de Chartres transmet ses propres valeurs à sa fille. Mme de Chartres se distingue des autres mères de l’époque comme on le voit avec l’utilisation de l’expression « la plupart des mères s’imaginent » qui préfère occulter le sujet de la galanterie comme un moyen de les protéger. Cette méthode n’est pas forcément voué à la réussite et elle choisis une méthode opposée : la franchise

l.10-12 Sur cette éducation, Mme de Chartres choisi la transparence et la franchise. L’amour est évoqué sous tous ses aspects avec l’antithèse « agréable » « dangereux » L’aspect agréable n’est utilisé que pour mettre en valeur le second avec le complément circonstanciel de but « pour la persuader plus aisément » Cette éducation se fait sur la parole qui est une parole imagée « elle faisait souvent des peintures » « montrer ». C’est en cela qu’elle s’oppose réellement aux autres mères avec l’expression négative « ne parlait jamais ». Cette éducation qui se veut plaisante avec le verbe « persuader » et non contraindre. Cette persuasion est fondée aussi sur la répétition, c’est une morale continue.

l.12-15 Elle met en garde sa fille sur les dangers de la galanterie et de l’amour en faisant un portrait peu flatteur des hommes. Ceux-ci sont associés à une énumération de termes péjoratifs « tromperie » « infidélité ». A ce danger que représentent les hommes et la galanterie, elle oppose la vertu et la constance avec l’expression « de notre coté » qui apporte une tranquillité durable. On peut noter l’imparfait à la valeur de vérité générale. Cette vertu permet de sublimer des qualités déjà présente. C’est une qualité morale valorisante « éclat » « élévation »

...

Télécharger au format  txt (8.3 Kb)   pdf (55.7 Kb)   docx (11.1 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com