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Dissertation livre ou film

Cours : Dissertation livre ou film. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2021  •  Cours  •  1 354 Mots (6 Pages)  •  393 Vues

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OULMEKKI                                                                                                                   Seconde 05

YOUSSERA

 Devoir-maison français : dissertation

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Consigne : Rédigez une argumentation (positive ou négative) d’une quarantaine de lignes d’un livre ou d’un film.

Le film français « Divines » raconte l’histoire d’une jeune adolescente, Dounia, qui a soif de pouvoir et de réussite vivant dans un ghetto où se côtoient trafics et religion. Soutenue par Maimouna, sa meilleure amie, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. J’ai beaucoup apprécié la finesse du déroulement de l’histoire pour diverses raisons. Il est vraie que j’ai  notamment apprécié la réalité que dénonce ce film sans artifices, ainsi que son authenticité qui change des films américains destinés aux adolescents, et  surtout son côté dénonciateur.

 

         « Divines » s'inscrit dans la nouvelle vague du cinéma français, avec ses constats âpres sans ton moralisateur. "Divines" est un film fabuleux, époustouflant, saisissant, remuant, un véritable choc complètement inattendu à ce point... Difficile de trouver les mots pour en parler, tant on reconnaît parfaitement cette jeunesse, d'autant plus si on côtoyée la petite Dounia dans son travail et son quotidien, aussi perturbée, fougueuse, dangereuse et imprévisible...

     En effet, une jeunesse ici décrite dans la justesse même, sans exagération ou clichés d'aucune sorte, avide de vie, prête à tout pour se sortir de la misère, et donc pour se faire un maximum d'argent facile et rapide, seule raison de vivre jusqu'à une obsession de chaque instant ! Effectivement, cette réalisation sans concession est à la fois, dure, extrêmement réaliste et ne fait donc pas dans la complaisance au point de sans doute déranger, alors qu'elle colle pourtant de près à une malheureuse réalité en prise directe avec l'actualité sociale et politique. Et pourtant, Dounia a réussi un tour de force, une espèce d'alchimie incroyable avec des moments de grâce et de tendresse d'une beauté infinie, vibrante qui viennent comme par magie contrebalancer cette atmosphère extrêmement prégnante et éprouvante, dont une majorité de scènes sont le reflet exact de la vie des banlieues. Par exemple, cette scène où Dounia attend ce vigile-danseur qu’elle épie et désire, alors que leur relation est sur le point de prendre un nouveau tournant. Le visage du garçon apparaît alors derrière une vitre où s’imprime, en gros plan, le reflet de la jeune fille mimant les mouvements de danse qu’elle venait d’apercevoir. La séquence confirme deux choses : d’une part que Dounia est un être en mue permanente, ne cessant de se réapproprier ce qu’elle trouve autour d’elle pour se réinventer, et que cette réappropriation passe nécessairement par la dévoration de l’autre, d’où les trahisons et abandons successifs des personnages périphériques (sa mère, sa mère adoptive, cet amant, et sa meilleure-amie qui meurt).

         Mais cette fois, ce récit est cependant à mille lieues de nombreux existants sur le même thème, grâce essentiellement à deux actrices merveilleuses, lumineuses, efficaces, remarquables à tous points de vue tant elles crèvent l'écran ! En compagnie de Maimouna, incroyable de naturel et d'aisance, on est aussi séduit par Dounia magnifiquement filmée et dirigée, une véritable révélation tant son jeu nous laisse coi ! Un jeu puissant tout en dualité, comme le film lui-même, un mélange de dureté et de délicatesse, d'innocence et de détermination féroce, qui imprégnera tout au long l'esprit de ce film dont certaines scènes seront des petites merveilles d'espoir, des projections imagées dans un futur de rêve dont celle superbe et stupéfiante,  ce que pointe une scène très éloquente où Dounia et Maimouna, sous l’impulsion de la première, s’imaginent rouler à bord d’une Ferrari dans un futur fantasmé : « leur futur vie de riche ». C'est donc ce ricochet qui va et vient entre des moments d'une violence grave et extrême, et ceux beaucoup plus légers, voire poétiques, qui au final nous saisit d'effroi…

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