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Devoir sur La Fontaine

Étude de cas : Devoir sur La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2022  •  Étude de cas  •  1 129 Mots (5 Pages)  •  225 Vues

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a) La satire du monarque et la cour :

La cour du Lion : Cette fable se présente comme un cours récit terminé par une morale explicite. Dans cette fable, il évoque courtisans qui ont chacun un comportement particulier. Le premier : L’ours un personnage qui est incapable e se maitriser, et fait des gestes qui énervent le roi. Il représente le courtisan maladroit et bête. Le second personnage, le singe. Celui-ci est le « flatteur excessif », c’est le courtisan qui loue e Roi pour s’attirer ses bonnes grâces par des mensonges sans avoir honte, cependant même le lion est capable de découvrir la vérité. De plus nous avons un rythme ternaire, c’est un rythme dont le mouvement est formé de trois temps ou trois unités de temps « Et la griffe du Prince, et l’antre, et cette odeur », dans ce rythme nous avons aussi une accumulation qui est renforcée par la répétition du « et », cela montre la gradation dans le mensonge. LE dernier personnage, le renard. Celui sort indemne grâce à un petit mensonge qui permet de ne pas répondre à la question directe du roi. Il représente le courtisan qui parvient à survivre à la cour par la ruse.

De plus ici, La Fontaine fait une critique du pouvoir arbitraire. En effet le roi n’et pas épargné de cette description critique de la vie à la cour. Il est décrit comme prétentieux. De plus c’est le seul à s’exprimer librement comme le montre l’utilisation du discours direct. On le décrit également comme colérique et violent, on nous explique qu’il profite de sa puissance pour châtier ses sujets de manière totalement disproportionnée. La Fontaine utilise des attributs de violence : « irrité » et « griffe ». Le fabuliste compare même le roi à Caligula un empereur romain, un tyran. Il utilise un alexandrin qui peut aussi être appelé « vers noble » pour parler de la puanteur de l’antre du lion, il crée ainsi un effet burlesque « Quel Loure ! un vrai charnier, dont l’odeur se porta D’abord au nez des gens… ». On peut voir dans cette citation par ailleurs que le cadre de la cour du roi qui est censé être élégant est ici réduit à un « charnier » rabaissant ainsi les personnages à leurs conditions d’animaux.

b) Les vices humains et leur caractère intemporel :

Les deux coqs : La Fontaine choisit comme bien souvent d’animaliser ses protagonistes. Ici il ne choisit pas des animaux nobles mais des coqs. Il fait part d’un récit héroïque dans la basse-cour on à un registre burlesque. Dans cette fable il fait une parodie de la poésie épique. En effet La Fontaine imite la poésie épique qui a pour habitude de faire l’éloge des héros de guerre. Il fait semblant de donner de la grandeur à cette querelle de la basse-cour pour mieux la tourner en dérision. En effet « les deux coqs » les protagonistes se battent que pour une poule, le fabuliste renvoie donc cette bataille à une simple coquetterie. De plus l’héroïsme est également tourné en ridicule. Puisque le coque puisque le coq victorieux se fait attraper par un vautour. Donc l’héroïsme est encore ridiculisé par le fait que le coq défaitiste, dernier vivant, devient le nouveau héro grâce au hasard et non à son entraînement. Il nous fait donc comprendre que le coq vaincu qui est cependant le dernier survivant ne doit rien à sa force

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