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De l'amitié, Montaigne

Commentaire de texte : De l'amitié, Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  513 Mots (3 Pages)  •  1 482 Vues

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Introduction :

Ce texte est écrit par Montaigne qui est un auteur du XVIᵉ siècle pendant la période de la Renaissance.

Le mouvement littéraire auquel appartient Montaigne est l’Humanisme. Ce mouvement remet l’Homme au centre des réflexions. Il s’interroge sur les valeurs qui sont propres à l’Homme comme par exemple l’amitié.

Ecrit en 1580, le texte De l’amitié est tiré de l’oeuvre Les Essais, et rend hommage à La Boétie qui était un grand ami de Montaigne. 

Les Essais forment un ensemble de 107 chapitres répartis en 3 livres.

La problématique posée ici est de savoir « Pourquoi l’amitié selon Montaigne ne souffre-t-elle pas la banalité ? » C’est-à-dire en quoi dans le texte on voit que Montaigne pense que l’amitié est un lien qui ne peut être qu’exceptionnel et qui sort des relations ordinaires, une relation qui n’est pas banale ?

Deux axes seront étudiés : d’abord le fait que pour Montaigne la vraie amitié est forcément une relation unique ; ensuite le fait que son amitié avec De la Boétie était une relation prédestinée qui s’est imposé à lui comme un coup de foudre.

I Une amitié unique :

Montaigne compare l’amitié qu’il a connu avec son ami La Boétie à toutes les autres amitiés qui n’existent que par « accointance » et « familiarité ». Ces deux mots sont des termes péjoratifs. De plus il utilise la négation  « ne sont que » qui indique avec les deux mots précédemment cités une relation de passage et de faible intensité

A l’inverse de ces amitiés banales, l’amitié de Montaigne et La Boétie est présentée comme une relation unique et très forte:

  • utilisation d’une métaphore de la couture : cette metaphore exprime la totale fusion de leur âmes : leurs âmes « se mêlent et confondent l’une en l’autre, d’un mélange si universel qu’elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes » : leurs âmes sont cousues entre elle mais elle sont tellement bien cousues qu’on ne voit plus la couture: c’est quelque chose de très puissant et donc de non banal

II Une amitié prédestinée :

Lors de leur première rencontre Montaigne et De la Boétie ont ressenti tout deux comme un sentiment de coup de foudre  l’un envers l’autre car pour Montaigne leur amitié ne pas s’expliquer mais elle vient d’une force inexplicable et fatale. Montaigne évoque « l’ordonnance du ciel » qui fait référence à une figure divine donc à une amitié hors du commun.

Montaigne utilise une anaphore : « parce que c’était lui, parce que c’était moi » ici ce qui est répété c’est : « parce que «  qui renvoie à une évidence donc une relation obligatoire et prédestiné. C’est une phrase courte et symétrique qui a un côté percutant.

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