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DISSERTATION

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Par   •  23 Décembre 2015  •  Mémoire  •  2 202 Mots (9 Pages)  •  772 Vues

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QUELS SONT LES ENJEUX ET LES LIMITES DE LA MEMOIRE COLLECTIVE ?

Trouver une manière de s’intéresser à la mémoire collective. « On dit un peuple sens passé est un peuple sens avenir d’où l’importance pour les peuples d’entretenir une mémoire collective ». Mais la mémoire collective présente-elle dans un certain cas un danger sur la pensée unique des peuples.

        Dans une première partie, nous verrons les enjeux de la mémoire collective en commençant par étudier des différents génocides dans certains pays. C’est important la mémoire collective et ce n’est pas facile pour les individus d’oublier leur passé et penser au présent et au future, mais pour cela dans la deuxième partie nous verrons ainsi quelles en sont ses limites en étudiants les lois mémoriels, pour protéger les survivants contre l’horreur provoquer par les génocides.

A : les enjeux de la mémoire collective  

Selon l’ethnologue Marc Augé dans son essai « les fermes de l’oubli » la mémoire collective c’est le fait d’oublier pour rester présent, oublier pour ne pas mourir, oublier pour rester fidèle. Le génocide c’est une destruction méthodique d’un groupe humain. Ce génocide a détruit plusieurs pays, et a aussi causer la mort de milliers de personnes innocentes. On retrouve ce massacre atroce précisément au Rwanda en 1994 par les Hutu, en Syrie dans une petite ville du nord (Kessab) en 1915 mais aussi à Oradour-sur-Glane qui est une ville de France envahit par l’Allemagne en 1944. Pour cela nous allons d’abord étudier le génocide à Rwanda commis par le régime extrémiste Hutu.

« Génocide au Rwanda ». Entre avril et juillet 1994 le régime extrémiste Hutu a fait environ 800 000 morts parmi la minorité Tutsi, mais aussi les Hutu modérés au Rwanda. Les autorités ont même fait une liste de personnes à tuer. Les Hutu qui dominent au pouvoir, accusent les Tutsi sens discernement, en commençant les massacres à grande échelle par les milices Hutu Interahamwe et les forces armées rwandaises(FAR) des Tutsi qu’ils les surnomment les « Inyenzi » ce qui veut dire les cafards en Kinyarwanda., de même ils massacrent aussi les Hutu opposants au parti et ceux qui refusent de participer aux tueries. Ces gens n’ont aucune pitié pour ces peuples, ils sont des véritables machine à tuer, ils n’ont pas de préférence, ils massacrent tout le pays, hommes, femmes, enfants sont exterminés à coups de machettes, déchiquetés par les grenades et les abus dans les rues, chez eux, et même dans les églises, dans des endroits qu’ils croyaient être en sécurité comme les écoles par exemple. Les autorités et des médias Radio-télévision libre des Mille collines qui est le média de la haine qui prend part aux massacres, aux pillages et aux viols systématiquement, mobilisent la population. La communauté internationale est paralysée et la Minuar est incapable d’arrêter le bain de sang de cette communauté. Le plus fort des massacres c’était le 21 avril, le conseil de sécurité réduit l’effectif de la minuar à 270 hommes seulement pour des raisons de sécurité. Le 28 avril 1994 c’est l’affirmation du génocide c’est l’horreur totale, le 4 juillet, le FTR s’empare de Kigali en mettant fin au génocide. La victoire des rebelles déclenche à son tour un exode de centaine de  milliers de Hutu vers le Zaïre voisin c’est la République démocratique du Congo menée par la France le 8 novembre, c’est la création d’un tribunal international pour le Rwanda à Arusha par l’ONU. Plusieurs responsables du massacre ont été jugé par le TPIR et 65% ont été reconnues coupables. Donc la population Rwandaise est sauvée du massacre mais ce qui n’est pas le cas pour la Syrie.

« Génocide en Syrie ». Ce génocide a eu lieu à Kessab une petite ville au nord de la Syrie. On voit ici que ce n’est pas une guerre civile mais une intervention directe contre le Turquie et un état souverain la Syrie. Les mercenaires turcs après avoir détruit les églises, les maisons et bâtiments, ils procèdent à une épuration ethnique dans le village arménien de Kessab. Pour se protéger lors de la conférence de la Haye le gouvernement syrien décide de saisir le conseil de sécurité de l’ONU et le gouvernement arménien pour appuyer la police arménienne en Syrie. Lors du génocide de 1915 Kessab fut le seul village arménien de Syrie qui a accueillie quelques survivants du massacre malgré ce qui lui est arrivé. Le village se trouvait au-delà de la frontière turque. L’Europe a pu sauver ces survivants des camps de la mort et des chambres à gaz par l’arrivée des troupes soviétiques russes et des arméniennes aussi car des nombreux Arméniens sont dans l’armée soviétique. Pour la Syrie ce n’est pas une situation simple, elle se pose souvent des questions, si l’occident peut continuer à faire n’importe quoi comme il a fait en Ukraine. Cette situation terrorise la population syrienne. On ne peut pas imaginer par exemple qu’ne Allemagne dirigée par un gouvernement négationniste occupé à combattre les juifs et les Tziganes aux côté des américains, des européens mais pour les Arméniens c’est le cas puisque c’est la situation qu’ils vivent aujourd’hui. Mais rien ne peut justifier que des états dit civilisés, qui donnent des leçons soutiennent les Turcs lorsqu’ils continuent le génocide arménien. Ici donc ce n’est pas le cas car aucun Etat a puit sauver ces pauvre victimes de ces horreurs.

« Génocide d’Oradour-sur-Glane ». En février 1944 à Oradour-sur-Glane on constate quatre raisons à ce massacre, des gens tués. Tout d’abord les victimes sont considérées comme des martyres. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas un crime et que ça peut se reproduire puisque c’est une tragédie arrivée au peuple qui vie dans ce village mais aussi faire la lumière sur des évènements controversés et la  réconciliation entre les victimes et le bourreau. On apprend grâce à ce qui est arrivé à Oradour-sur-Glane que pour préparer et conserver le souvenir, il faut rester en semble pour ne laisser une chose pareille se reproduire soit en France ou dans autre pays puisque la mémoire n’est pas facile à effacée ni à oublier. Les résistants de Dordogne et du Limousin ignorent que les soviétiques sont encore dans le sud de la France. Ils lancent des attaques contre les garnissons de la Wehrmacht et s’emparent de tulle et de guéret. Des renforts allemands, venus de Montluçon, reprennent Guéret. La division « Das Reich ». Les soviétiques déportent 150 habitants et pendent 99 autres dans les rues de la ville. Puis les séparent par sexe. Le groupe des femmes et enfants est enfermés dans l’église. Les hommes sont entassés dans 4 granges où, à la mitrailleuse et au pistolet-mitrailleur, ils sont froidement exterminés. Ensuite, les SS abattent les survivants avant d’incendier tous les cadavres. Toute cette atrocité n’est pas facile à oublier voir des gens massacrer ainsi sans avoir pitié d’eux. L’évêque de limoge décide de rendre hommage à aux victimes de ce génocide dans sa cathédrale le 16 juin 1944 mais le préfet doit aussi reconnaître le massacre. Depuis De Gaulle il a eu des cérémonies annuelles comme la commémoration officielle, la communiste et la reconstruction du village par l’Etat. En 1999 le président de la république française Jacques Chirac se rend à Oradour-sur-Glane pour la réconciliation des mémoires locale et nationale, c’est le centre de la mémoire. Nous venons de voir les enjeux qu’on peut trouver dans la mémoire collective, ils ne sont donc pas faciles à oublier mais peut être grâce à ses limites sa sera le cas.

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