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Cours de grammaire: les phrases

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Par   •  3 Janvier 2013  •  Cours  •  7 073 Mots (29 Pages)  •  970 Vues

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II Phrases courtes Vous vous contredisez. Au contraire. Rien de plus naturel. La preuve : tout le monde vit. Les morts, ça n'existe pas, c'est le cas de le dire ! Pensez, et vous serez. Il ne développe pas ses phrases, parce qu'il n'a rien à dire. Il n'imagine pas qu'on puisse penser autrement.

Il s'oppose à Bérenger.

« rien », « tout » : il est extrémiste, il n'y a pas de dmi-mesure, pas de nuance.

II Phrases nominales ou averbales Au contraire. Rien de plus naturel. La preuve : tout le monde vit. Il ne développe pas : il affirme.

II Présent de vérité générale tout le monde vit.

Les morts, ça n'existe pas. Etc. Jean fait des commentaires généraux.

I

III Faux syllogismes Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes Donc Isidore et Fricot sont chats.

LE VIEUX MONSIEUR, au Logicien.

Mon chien aussi a quatre pattes.

LE LOGICIEN, au Vieux Monsieur.

Alors, c'est un chat. (...)

LE LOGICIEN, au Vieux Monsieur.

Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.

LE VIEUX MONSIEUR.

Et il a quatre pattes C'est vrai, j'ai un chat qui s'appelle Socrate. Ils croient être logiques, mais ils sont complètement absurdes.

Tous les hommes sont mortels.

Or Socrate est un homme.

Donc Socrate est mortel.

Le vieux monsieur, au lieu de lui dire que c'est absurde, va encore plus loin : il fait de la surenchère. Il en rajoute.

Ionesco utilise le logicien pour mieux montrer (et dénoncer) l'absurdité de Jean.

L'épicière, Jean, le logicien (et d'autres après) apprtiennent au même camp.

Concl

ou I ? Choix des prénoms Isidore et Fricot Les chats ont des prénoms humains.

Ce sont des prénoms ridicules.

Dans la pièce, les humains deviennent des animaux.

II Connecteurs logiques Alors, Logiquement, Mais, A condition de Le logicien, lui aussi, utilise des connecteurs logiques : il est comme Jean. Il fait croire que ce qu'il dit est logique, mais cela ne l'est pas.

Il porte un nom étonnant : ce métier n'existe pas.

III Lamentation

pronom personnel « je »

champ lexical de la mort et de la vie Moi, j'ai à peine la force de vivre. Je n'en ai plus envie peut-être.

La solitude me pèse. La société aussi.

C'est une chose anormale de vivre.

Les morts sont plus nombreux que les vivants. Leur nombre augmente. Les vivants sont rares.

Je me demande moi-même si j'existe. Bérenger se lamente : il n'a plus la force de vivre. Il est désespéré. Il est le contraire de Jean.

Il évoque sa situation personnelle.

III Interrogations (indirectes)

Adverbes à peine, peut-être.

Je me demande... si... Bérenger manque de confiance en lui, il hésite.

II Questions

Exclamations

Impératifs Est-ce la solitude qui pèse, ou est-ce la multitude ?

Ceux-là aussi vous pèsent ? Comment peuvent peser des choses qui n'existent pas ?

Les morts, ça n'existe pas, c'est le cas de le dire !...

Vous n'existez pas, mon cher, parce que vous ne pensez pas !

Ah ! Ah ! … (Gros rire.)

Pensez, et vous serez. Jean évolue au cours de la scène : il pose des questions, puis il se moque de lui, enfin il lui donne des ordres. Il le rabaisse, il le considère comme un moins que rien.

II

ou I ? Allusions détournées Pensez, et vous serez.

tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat. Allusion au proverbe « Je pense, donc je suis » : le philosophe René Descartes a écrit que la seule certitude que l'on puisse avoir est que nous existons. Cogito ergo sum.

Allusion au syllogisme d'Aristote.

II

ou III ? Ressemblances

similitudes JEAN, à Bérenger. Vous vous contredisez. Est-ce la solitude qui pèse, ou est-ce la multitude ? Vous vous prenez pour un penseur et vous n'avez aucune logique.

LE VIEUX MONSIEUR, au Logicien. C'est très beau, la logique. (...)

LE LOGICIEN, au Vieux Monsieur. Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai. (...)

JEAN. Au contraire. Rien de plus naturel. La preuve : tout le monde vit. (...)

BÉRENGER. Les morts sont plus nombreux que les vivants. Leur nombre augmente. Les vivants sont rares.

JEAN. Les morts, ça n'existe pas, c'est le cas de le dire !... (…)

LE LOGICIEN, au Vieux Monsieur.

...

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