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Commentaire de la Première Promenade de Jean Jacques Rousseau

Commentaire de texte : Commentaire de la Première Promenade de Jean Jacques Rousseau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Juin 2015  •  Commentaire de texte  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  4 822 Vues

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Première Promenade, Les rêveries d’un promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)

        

Jean-Jacques Rousseau est le plus éminent représentant du siècle des Lumières. C’est lui qui définie le pacte autobiographique. Il est considéré comme l’initiateur du romantisme.

Les rêveries d’un promeneur solitaire est l’une des trois autobiographies publiées à titre posthume. (Les confessions ; Rousseau juge de Jean-Jacques ; Les rêveries d’un promeneur solitaire). C’est le dernier de ses écrits. Cet écrit tient de l’autobiographie et de la philosophie. Il émet des réflexions sur l’homme et son esprit. Il présente sa vision du bonheur. Le texte étudié constitue La Première Promenade.

Comment sont liées singularité et pluralité dans ce texte ?

Nous répondrons à cette question en deux mouvements. Dans un premier temps nous étudierons la singularité de cet auteur ce qui nous permettra d’analyser dans un second temps son aspect paradoxal et pluriel.

Un auteur unique et singulier 

  1. Un homme qui  n’écrit que pour lui : Rousseau a écrit cette autobiographie que pour lui même. Il explique cela grâce a une litote : « je n’écris mes rêveries que pour moi » (ligne 8). Il explique ainsi qu’il n’a besoin de personne. Il se présente alors comme quelqu’un d’unique, seul face aux autres. Cette solitude se retrouve également soulignée par le registre lyrique et donc la présence de la 1ère personne du singulier « Je ferai » ligne 1 « que pour moi » ligne 8. Cependant, on retrouve cette idée contredite quelques lignes plus tard. Rousseau se centre tellement sur sa propre personne qu’il en vient à affirmer que son seul ami digne de le lire n’est d’autre que « moi dans un autre âge » l. 13.
  2. Il se présente comme un être stoïque (=fort, courageux) : Sa vision du bonheur relève de l’ataraxie (= calme absolu de l’âme, état où l’on ne ressent plus rien, utilisé par les moines tibétains). « Tous les efforts des hommes, toutes leurs épouvantables machines eussent été pour moi sans effet » (l. 28). Tout comme les stoïciens, Rousseau veut parvenir à l’ataraxie. Ainsi, il faudrait s’intéresser, selon lui, à la marche, aux contemplations et à la botanique. De plus, Rousseau a organisé son autobiographie en 10 chapitres représentant 10 promenades. Cela justifie encore plus sa vision du bonheur comme ataraxique, concept qu’il semble contempler plus que vivre.
  3. Comparaisons et naissance d’un sentiment de supériorité : Il se compare à Montaigne pour montrer qu’il est unique. « Il n’écrivait ses Essais que pour les autres, & je n’écris mes rêveries que pour moi » (l 7- 8). En mettant en parallèle son œuvre et celle de Montaigne, il s’affirme supérieur aux autres, expliquant qu’il est le seul à avoir monté une telle entreprise. Non seulement il se revendique supérieur aux autres, mais il clame leur être totalement indépendant dans la mise en œuvre  d’une telle entreprise.

Du sentiment de supériorité ressort une volonté d’expression sur un « Moi » très valorisé. On ressent alors cette impression de distinction.

Rousseau est un écrivain unique et différent, il se voit supérieur.

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