Caractéristiques des femmes dans L'Œuvre de Zola

Mathilde Jabouille

Femme de l'herboriste. On la nomme familièrement Mathilde. Elle a trente ans, elle est brune, la figure plate, ravagée de maigreur, avec des yeux de passion, aux paupières violâtres et meurtries. Pourtant, elle attire les hommes grâce à son charme ardent. Cette femme se partage entre Mahoudeau et Chaîne; on la rencontre souvent dans leur atelier, où elle s'offre à tous les hommes. Dans cet atelier, Mathilde rencontre Jory, un journaliste prometteur, avec qui elle se marie. Dès qu’elle se marie, change ses habitudes malsaines et ne trompe plus Jory. Son physique change considérablement, elle devient volumineuse et a un beau sourire.

(Elle adopte à plusieurs reprise le statut d’objet vis à vis des hommes car elle accepte de se faire partager. Elle passe d’un homme à un autre sans se soucier de sa réputation. Cependant, une fois mariée, elle respecte les liens sacrés du mariage, ne trompe plus son partenaire et devient une femme respectable qui

s’occupe bien de son foyer.)

Irma Bécot

Elle a 18 ans au début de l’histoire, c‘est une fille assez maigre, blonde, fine et intelligente porte déjà sa fortune dans le débraillé de sa jeunesse. Ayant la passion des artistes, elle éprouve des caprices successifs pour Fagerolles, Gagnière, beaucoup d'autres, et s'étonne de la bêtise de Claude Lantier qui ne veut pas d’elle. Un de ces hommes qu’elle fréquente, lui meuble un appartement très chic, elle occupe ensuite un petit hôtel rue de Moscou, avec vingt mille francs de loyer. Il a suffit de quatre pour que sa position sociale évolue et que son apparence physique s’améliore. Un autre amant lui achète un hôtel et grâce à cela, elle parvient à réaliser son rêve. Dans cet hôtel, Claude tombe sous ses charmes et trompe Christine avec Irma malgré lui. Elle s'offre la distraction d'aimer encore la peinture, dans la personne d'Henri Fagerolles, d’égale perversité, et dont elle vide les poches pour s’amuser.

(Au début de l’histoire on voit une Irma qui cherche à utiliser les hommes pour son propre bénéfice. Cette mentalité lui permet d’obtenir plein de biens matériaux comme l’appartement meublé et l’hôtel dans lequel elle vit à la fin de l’oeuvre. Malgré sa hausse dans l’échelle sociale, elle ne change ni de mentalité ni de personnalité, ce qui fait qu’elle ne se marie jamais.)

Femmes dépendantes:

Mère de Sandoz

Madame Sandoz, mère de Pierre Sandoz, est une veuve âgée atteinte de d’une lente paralysie. Son fils s’occupe d’elle et plus tard la femme de celui-ci va prendre sa la même place que Sandoz.

Christine

Christine vient d’une famille qui l’a gâtée, elle a eu de professeurs de tout, mais elle a profité fort peu. Le soir de son arrivée à Paris, elle rencontre Claude Lantier, un peintre qui deviendra son futur mari. Christine renonce à son travail chez une femme riche parce qu’elle tombe amoureuse de Claude, ensuite, elle déménage chez lui. Elle devient une femme malheureuse parce que Claude ne peut penser qu’à ses peintures et n’est jamais totalement présent. Ils déménagent à la compagne et ont un enfant, Jacques, mais la maternité ne poussait pas chez elle.

Henriette

Une orpheline, la simple fille de petits commerçants sans un sou, mais belle et intelligente. Le visage calme et gai, avec de beaux cheveux bruns. S’occupe de la cuisine et est fière de certains de ses plats. C’est elle qui prend soin de la mère de son mari les soirs de réception. Plus tard lorsqu’ils s’installent dans un appartement plus vaste, Henriette a tout un petit personnel à diriger, et, si elle ne fait plus les plats elle-même, elle continue à tenir la maison sur un pied de chère très délicate, par tendresse pour son mari, dont la gourmandise est le seul vise.

Régine

Fille de l’entrepreneur. Si chétive à 18 ans qu’elle a encore la pauvreté

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