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Aveu de Phèdre à Hippolyte

Dissertation : Aveu de Phèdre à Hippolyte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2018  •  Dissertation  •  868 Mots (4 Pages)  •  698 Vues

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Typologie de la scène d’aveu :

Avant la tirade, de nombreuses questions qui amènent le personnages à avouer, préparation de la scène

Aveu avec la tirade = expression des sentiments

Antithèses , oppositions = difficulté à dire les choses, expression du conflit intérieur du personnages

Périphrase = honte de ce qu’elle avoue

Enjambements = continuité de la pensée qui se construit et qui travaille

Rythme ternaire = gradation des émotions

Ecrire une scène d’aveu, une tirade avec les éléments ci-dessus, sans alexandrins ni rimes.

  1. Acte 1 scène 3

Alain et Isabelle ont convoqué leur fille Nathalie dans le salon, l’heure est grave.

Isabelle.  - Ma fille, nous t’avons demandé de venir pour t’avouer une chose importante car ton père et moi ne pouvons tenir plus longtemps.

Nathalie. - Ah, tirez-moi d’inquiétude.

Isabelle. - Nous allons te raconter une histoire qui pèse sur nous depuis ta naissance.Vois-tu, pendant longtemps, ton père et moi avons essayé d’avoir un enfant pour fonder une famille et t’éduquer avec nos valeurs, nous avons essayé maintes et maintes fois… sans succès. Quand un beau jour, ta mère est tombée enceinte. Après neuf mois de grossesse, nous allions avoir un enfant.

Nathalie. - Je suis née ?

Isabelle sortit de la pièce en pleurant, son mari tenta de la retenir, en vain.

Alain. - Pas vraiment….

Nathalie. - C’est à dire ?

Alain. - Écoute, laisse moi parler, ce que j’ai à te dire n’est pas si simple à entendre.

Nathalie. - Quoi ? Que s’est-il passé ?

Alain. - Dis-toi que ta mère et moi t’aimons de tout notre cœur.

Nathalie. - Mais pourquoi me dit-tu ça maintenant ? Que me caches-tu ?

Alain. - D’ici peu tu sauras tout, s’il te plaît, ne m’interromps pas avant que je n’aie fini, je t’en supplie.

Silence

Alain. - Il faut que tu retiennes une chose, ta mère et moi t’aimons plus que tout au monde.

Nathalie. - Dis-moi tout, j’ai peur maintenant.

Alain. - Vois-tu, il y a bientôt quinze ans, lors de son accouchement ta mère était très faible, sa grossesse  a été longue et épuisante, elle dormait peu et le bébé ne faisait que donner des coups de pieds dans son ventre. Jusqu’au jour ou les coups ont cessé… et là nous nous sommes inquiétés. Nous sommes donc allés à l’hôpital et après examen, les médecins m’ont dit qu’il y avait peu de chance pour qu’elle et le bébé s’en sortent vivants. Quelques secondes à peine après sa naissance, le bébé mourut. Ta mère a pu sortir de son état critique et retourner dans le monde des vivants qu’au bout d’une longue semaine. Pendant ce temps là, nous ne savions que faire ton grand-père et moi car nous ne savions pas comment annoncer à ta mère que son bébé était mort. Nous voulions tant ce bébé, il était le fruit de notre amour et il a fallu que les cieux nous enlèvent ce fils sans même qu’il puisse respirer dans ce monde. Ton grand-père, malgré son statut de général de l’armée, pleurait à chaudes larmes notre fils disparu, notre héritier.

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