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Aube, Arthur Rimbaud

Fiche : Aube, Arthur Rimbaud. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2017  •  Fiche  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  1 436 Vues

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Commentaire Aube

Introduction

Le texte que nous allons étudier est un poème d'Arthur Rimbaud intitulé « Aube », écrit en 1886. Aube est tirée du recueil des « Illuminations.  « Aube » s'inscrit dans une tradition poétique notamment à la Renaissance (XVIème siècle). Il renouvèle le thème par la présence d'un enfant magicien qui court après l'aube avant qu'elle disparaisse. Afin de répondre à la problématique, à savoir qu'elle est la place de ce poème dans l'itinéraire de Rimbaud, nous verrons dans un premier temps l'évocation d'une course matinale, puis la signification de l'expérience.

I)  Évocation d'une course matinale

1. La dimension narrative du poème

La dimension narrative du poème repose sur la chronologie avec différentes étapes aux vers  « Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. » Le poème est divisé en deux. Nous trouvons dans le vers « Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois ». L'immobilité de la nature est une association à une nature morte et sans vie, des vers « J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit », l'éveil de la nature transparaît dans ces vers avec  la première entreprise « La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom ». Dans « Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. », la nature est une déesse. Dans « A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais »,on retrouve le jeu de poursuite de l'aube, et  dans ces vers « En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois », on observe l'étreinte de l'aube. Il y a donc une chronologie successive dans ce poème.

2. Un itinéraire temporel et dans l'espace

L'itinéraire temporel est montrer dès le premier vers « J'ai embrassé l'aube d'été. », le vers d'ouverture. C'est un vers d'octosyllabe, un vers blanc et terminal. Il y a une continuité entre passé et présent que l'on peut relever avec les verbes du présents « je ris » et tous les verbes au passé présent dans le texte. Le vers 14 « Au réveil il était midi. » détient une importance primordiale, il clôture le texte et l'on peut relever l'importance du temps de l'imparfait.L'itinéraire temporel est confus. Le poème est structuré en ellipse narrative sur plusieurs heures relèvé dans les dernières strophes. L'espace est d'une nature confuse. Deux lieux sont confondus, la nature « les pierreries et les ailes les la plaine, coq ,d'un bois de lauriers». La nature est ici personnifiée au vers 4 « pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit ». Avec la métaphore « Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins », Rimbaud y personnifie le wasserfall. Il transforme l'univers de la nature. Elle met en evidence les caractéristiques d'un monde enchanté et imaginaire. Elle établit la majeur partie du rêve de l'enfant.

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