Analyse linéaire diseur de rien les Caractères

Partie : l'entrée en scène de l'archétype universel du diseur de rien

1) La dimension théâtrale du personnage

(l2) « un homme » à « service » --< énumération de verbes d'action =formulation proche de la didascalie au théâtre

montre la dimension théâtrale du personnage

2) Valeur universelle du propos du diseur de rien

(l.2) « un homme » ---<utilisation de l'article indéfini « un » = tournure impersonnelle = valeur universelle du propos

3) Un discours argumentatif vide destiné à ridiculiser le diseur de rien

(l,3) « entre d'abord en matière » ---< verbe au présent + connecteur logique = le diseur de rien formule un discours argumentatif vide ce qui le ridiculise

(l,3) « l'entretient de sa femme (...) » ---< énumération hyperbolique = discours argumentatif vide destiné à ridiculiser le diseur de rien

La seconde idée que nous allons aborder dans cet extrait concerne l'entrée en scène de l'archétype universel du diseur de rien.

En effet, il y a une dimension théâtrale du personnage. On remarque la présence d'une énumération de verbes d'action « Un homme qui veut parler» (l.2) à « un seul service » (l.5). Cette énumération est une formulation proche de la didascalie au théâtre. Ainsi ce procédé met l'accent sur la dimension théâtrale du personnage.

Par ailleurs on peut également voir que cet extrait donne une valeur universelle du propos du personnage. Au début de l'extrait l'auteur utilise « un homme » (l.2) pour évoquer le diseur de rien. On repère alors l'utilisation de l'article indéfini « un », qui est une tournure impersonnelle. Par conséquent, ce déterminant symbolise la valeur universelle à propos du diseur de rien.

De plus, on peut remarquer que ce texte exprime un discours argumentatif vide destiné à ridiculiser le diseur de rien. On peut voir dans cette phrase :« entre d'abord en matière » à « service » (l-5) l'utilisation d'un connecteur logique et des verbes au présent. Grâce à cette

formulation le passage dépeint un discours argumentatif. On peut aussi voir dans ce passage : » l'entretient de sa femme (...) » (l.3) une énumération hyperbolique. Cette figure de style a pour but de ridiculiser le diseur de rien et son discours argumentatif

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