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Analyse linéaire acte trois scènes 14 / Argan Moliere

Dissertation : Analyse linéaire acte trois scènes 14 / Argan Moliere. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2021  •  Dissertation  •  600 Mots (3 Pages)  •  685 Vues

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Analyse linéaire Acte III, scène 14

Début « mais, mon frère, il me vient une pensée » jusqu ‘à « Allons voir cela »

Cette comédie-ballet comporte 3 actes, la scène 14 étant la dernière, nous assistons ici au dénouement à la fois comique et inattendu de la pièce. Certaines questions sont déjà résolues à ce stade puisqu’Argan sait maintenant à qui il peut faire confiance. En effet, il a simulé sa mort à l’acte III, scène 11 et a constaté que sa fille Angélique était prête à renoncer au mariage avec Cléante, à la vie en général, pour entrer dans un couvent, selon la volonté de son père, tandis que Béline se félicite de commencer à profiter de l’existence avec l’argent que lui laissera Argan. (Rappeler ici l’origine des noms de ces personnages)Un problème demeure toutefois : il n’ y a toujours pas de médecin dans la famille...

Lire le texte et annoncer la problématique : « Par quels moyens Molière propose-t-il une critique en règle et une satire des médecins ? »

Annoncer le plan : I – Une proposition inattendue / II – Un blâme de la corporation des médecins

I – Une proposition inattendue

béralde a sans doute mûrement réfléchi à la proposition qu’il fera à son frère mais il la présente comme une idée qui lui traverse l’esprit : « Il me vient une pensée ». La forme impersonnelle du pronom « il » semble suggérer l’idée qu’il n’est en rien responsable de cette idée. Cette précaution oratoire est nécessaire au vu du caractère parfois impulsif d’Argan. Malgré tout, il emploie l’impératif pour lui adresser ce conseil : « Faites-vous médecin vous-même ». Ainsi, Béralde exploite deux défauts de son frère : son hypocondrie et son avarice. On peut penser que l’expression « tout ce qu’il vous faut » suppose que la solution doit être trouvé chez Argan lui-même. Il est à la racine du problème et il a en lui la ressource pour y remédier.

Toinette et Argan agissent de concert et se soutiennent : « Cela est vrai Voilà le vrai moyen de vous guérir». L’ironie de ces propos n’est pas perçue par Argan qui a en plus une certaine naiveté.

On peut remarquer par ailleurs qu’enfin le verbe « guérir » est employé, on s’approche donc du dénouement. Les médecins d’Argan, Diafoirus et Purgon entretiennent la maladie supposée d’Argan mais ne cherchent pas à le soigner.

La servante continue à railler son maître par une personnification « Il n’ y a point de maladie si osée que de se jouer à la personne d’un médecin ». Toujours ironique, elle imagine la maladie reculant face au savoir du praticien.

Pour une fois, la réponse d’Argan est sensée : « Est-ce que je suis en âge d’étudier ? ». On voit bien là que Molière considère son personnage un homme apte à réfléchir donc pas si mauvais. Argan peut encore changer, ce qui n’est pas sans rappeler la phrase célèbre d’Horace « comoedia castigat mores ridendo ». Le théâtre a un rôle moral à jouer et doit contribuer à l’amélioration de la société.

II – Une critique de la corporation des médecins

La réponse de Béralde montre un certain dénigrement de la formation des médecins

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