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7 clés pour se présenter à l'oral de français

Cours : 7 clés pour se présenter à l'oral de français. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2022  •  Cours  •  2 339 Mots (10 Pages)  •  350 Vues

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Les 7 clefs pour RÉUSSIR au BAC de FRANÇAIS Pour réussir au bac de français, il est indispensable que tu en connaisses les règles et les contraintes. On ne se lance pas dans une épreuve de cette importance sans s'y être préparé. C’est pourquoi le Précepteur te propose de découvrir ses conseils réunis en 7 points clefs pour être performant le jour du bac de français. Surtout : mets-les en pratique ! Car tu dois savoir une chose : nous ne sommes pas notés sur ce qu'on sait, mais sur ce qu'on fait ! 1 - Connais la définition des exercices Cela peut sembler évident. Et pourtant, nombreux sont les élèves qui arrivent à la fin de leur année de 1 ère sans savoir ce qu'on attend d'eux dans les exercices qui composent l'épreuve du bac de français. Bien entendu, une telle une attitude risque de leur coûter cher le jour de l’examen... Il faut être clair : se présenter à l’épreuve du bac de français sans savoir ce qu’est un commentaire de texte ou ce qu’on attend de nous dans une question de corpus n’est pas quelque chose de concevable. C’est vraiment le B-A-BA si tu ne souhaites pas que ton correcteur massacre ta copie à coup de stylo rouge. Et, accessoirement, qu'il t'inflige une note impossible à rattraper... Alors rappelons brièvement (mais précisément) ce que sont ces exercices : Tout d'abord, la question de corpus. Il s'agit d'une question portant sur un ensemble de documents appelé « corpus » (trois ou quatre textes en général, parfois accompagnés d’une image). Dans cette question, on te demande de comparer les caractéristiques des textes à partir d’une idée directrice indiquée dans l’intitulé. Tu dois organiser ta réponse dans un développement en deux ou trois paragraphes et faire une introduction ainsi qu'une conclusion. On attend de toi une réponse synthétique et relativement brève (une page recto-verso environ). N'entre pas dans de longues analyses si on ne te le demande pas dans la question : contente-toi de relever les informations, de les organiser et de les formuler à l’écrit. La question de corpus te permettra de te familiariser avec la thématique des textes et de préparer le terrain au second exercice de l’épreuve (le commentaire, la dissertation ou l’écrit d’invention). Le commentaire de texte est un travail d’analyse et d’interprétation d’un texte du corpus. Tu dois dégager une problématique, c’est-à-dire une question portant sur l’ensemble du texte et à laquelle tu vas répondre dans ton commentaire. On attend de toi une analyse minutieuse des procédés d’écriture (les figures de style, les registres, le système d’énonciation…). Il s’agit d’identifier les moyens littéraires mis en œuvre par l’auteur et d’en interpréter la signification, en allant du plus explicite au plus implicite. Un commentaire de texte se compose de deux ou trois parties nommées « axes », elles-mêmes subdivisées en deux ou trois sous-parties. Tu rédigeras une introduction dans laquelle tu présenteras le texte et annonceras ta problématique et ton plan, ainsi qu’une conclusion qui résumera le contenu des axes et ouvrira sur une œuvre en lien avec le texte commenté. La dissertation est une réflexion argumentée sur un sujet donné. Tu dois répondre à une question reprenant ou prolongeant le thème des textes du corpus. Par exemple : « La fonction essentielle de la poésie est-elle d’éveiller nos sentiments ? » Le correcteur attend de toi que tu explores les différentes réponses pouvant être apportées à la question, et que tu illustres tes arguments par des exemples issus de la littérature (œuvres, écrivains, personnages...). Tu dois donc défendre plusieurs points de vue, et argumenter en faveur de chacun d’eux selon le même schéma : argument/exemple/développement. La dissertation est un exercice rigoureux qui réclame de solides références littéraires. Aide-toi des textes du corpus si tu manques de connaissances personnelles. Comme pour le commentaire, la dissertation comportera une introduction, un développement (en trois parties) et une conclusion. Enfin, l’écrit d’invention. Dans cet exercice, on te demande de rédiger un texte (un discours, une lettre, un article de presse, une scène théâtrale…) en lien avec la thématique du corpus. Contrairement à ce que tu penses, il s’agit de l’exercice le plus difficile du bac de français. Ne fais pas l’erreur de croire qu’il suffit d’avoir un peu d’imagination pour obtenir une bonne note. La réalité, c’est que pour rédiger un bon écrit d’invention, tu dois non seulement connaître les procédés d’écriture, mais tu dois aussi et surtout les mettre en pratique, à la manière des auteurs des textes du corpus. La maîtrise de la langue française est primordiale pour réussir cet exercice. L’écrit d’invention n’échappe pas à la règle : avant de te lancer dans la rédaction, tu dois impérativement faire un plan. On te demande de construire un récit cohérent qui respecte les contraintes énoncées dans la consigne. 2 - Structure ton travail On ne le répétera jamais assez : un bon devoir est un avant tout un devoir structuré. Plus ta copie dégagera une impression d’ordre (paragraphes séparés, retours à la ligne, alinéas…), plus le correcteur sera enclin à te mettre une bonne note. Ne serait-ce que pour des raisons de confort de lecture ! Bien entendu, ce n’est pas seulement sur l’apparence de ta copie que ton travail sera jugé. C’est d’abord sur l’organisation interne de tes idées et de tes arguments. Voilà pourquoi il est impératif de faire un plan aux parties et aux sous-parties clairement délimitées. Imaginerais-tu un maçon qui se lancerait dans la construction d’une maison sans utiliser le plan de l’architecte ? C’est exactement la même chose pour une copie d’examen en français. Un commentaire de texte, une dissertation, une question de corpus et même un écrit d’invention reposent sur un plan dans lequel tu dois classer et ordonner les idées que tu développeras à l’écrit. Dans un commentaire de texte, comme dans une dissertation, le plan suit un ordre progressif : on va du plus explicite au plus implicite. Les idées doivent être connectées entre elles et suivre un fil conducteur. Pour la question de corpus, le plan se fera à partir d’un tableau à quatre colonnes (car quatre textes), et comportera deux ou trois lignes correspondant aux idées repérées dans les textes. 3 - Mets en avant tes connaissances Depuis ton entrée au collège, et même si tu ne t’en es pas rendu compte, tu t’es forgé une culture littéraire. Les œuvres, les extraits et les auteurs que tu as étudiés tout au long de ta scolarité constituent une réserve d’informations qui te sera très utile le jour du bac de français. Soyons honnêtes : savoir que Balzac appartient au mouvement littéraire du réalisme, ou que Molière appartenait au classicisme ; connaître la définition d’une synecdoque, ou savoir conjuguer un verbe à l’imparfait du subjonctif… Toutes ces choses-là ne sont pas indispensables pour comprendre un texte ou proposer une réflexion digne d’intérêt. Mais ce sont des outils précieux pour rendre ton analyse complète et pertinente. Utilise-les ! Tes connaissances littéraires sont des repères pour t’orienter dans ton travail. Si tu connais le mouvement littéraire dans lequel s’inscrit le texte que tu dois commenter, cela t’aidera à l’analyser et à en identifier les idées principales. Le texte date du XVIIIe siècle ? Il appartient donc au mouvement des Lumières, ce qui signifie que l’auteur y défend probablement des valeurs comme la liberté, la tolérance et la lutte contre l’obscurantisme… Même chose pour les figures de style : connaître leur nom et leur définition te sera très utile pour en dégager la signification si tu les rencontres dans un texte. Tu ne peux pas passer à côté de l’expression « obscure clarté », par exemple, sans y reconnaître un oxymore, c’est-à-dire une figure de style qui consiste à placer côte-à-côte deux mots de sens opposé. Plus tu mettras en avant tes connaissances littéraires, plus ton devoir gagnera en pertinence, donc en points sur ta note ! Avant l’épreuve, mets-toi à niveau en révisant en profondeur : les mouvements littéraires, les registres, les genres, les types de textes et les figures de style. Tu trouveras des fiches sur toutes sur des notions sur Internet. 4 - Sois bavard Depuis ton entrée à l’école, tu entends tes profs te répéter cette phrase sans arrêt : « Arrête de bavarder ! ». C’est bien normal : les bavardages perturbent ta concentration et « parasitent » le cours. Mais dans une copie de français, les choses sont un peu différentes… Plus tu développeras tes idées à l’écrit, plus ton correcteur appréciera. Développer, c’est donner toutes les informations nécessaires à la compréhension d’une idée. La plupart du temps, les élèves ont du mal à développer leurs idées car ils estiment qu’après l’avoir formulée, il n’y a plus rien à dire. Être bavard ne signifie pas « blablater » ou « gagner des lignes ». Être bavard signifie : donner des détails, définir les termes employés et justifier leur emploi dans le contexte, interpréter l’intention d’un auteur, donner des exemples précis et rebondir sur ces exemples pour prolonger l’analyse. Il faut que tu voies le développement à l’écrit comme tu vois le développement à l’oral. Lorsque tu parles d’un film qui t’a plu, tu n’épargnes aucun détail, tu parles de tout, car tu sais que chaque détail a son importance : la musique, les effets spéciaux, le jeu des acteurs… Voilà l’attitude que tu dois adopter le jour du bac de français : pars du principe que chaque détail compte, que chaque mot, chaque virgule, chaque pronom, a été mis là pour une raison précise que tu dois chercher à expliquer. Ne répète pas le texte (la fameuse paraphrase). Appuie-toi sur le texte pour expliquer ce que l’auteur a voulu dire. 5 - Fais-toi comprendre Un étrange phénomène se produit lorsque tu entreprends de mettre tes idées à l’écrit : le « baragouinage ». Le baragouinage, c’est quand tu dis de manière inutilement compliquée (et accessoirement, avec des fautes de syntaxe) ce que tu aurais très bien pu dire de dire de manière simple et parfaitement claire. On écrit pour être lu, donc pour être compris. C’est une idée que tu dois constamment garder à l’esprit le jour du bac de français. Pour te faire comprendre de ton correcteur, voici 3 conseils à mettre en pratique : 1/ Fais des phrases courtes. Cela limitera le risque que tu fasses des erreurs. Et une phrase simple est toujours plus compréhensible qu’une phrase complexe. 2/ N’emploie que des termes que tu connais. Pourquoi utiliser un mot dont tu ne connais pas le sens ? Pour le plaisir de te ridiculiser le jour de l’épreuve ? Si tu veux te faire comprendre, tu dois employer le langage adéquat, en ne te servant que de mots dont tu maîtrises le sens. 3/ Ne cherche pas à écrire « comme un écrivain ». À ton âge, il est normal de ne pas maîtriser l’ensemble des outils de l’expression écrite. Tu en es conscient, et c’est d’ailleurs ce qui te pousse à vouloir compenser en employant des tournures de phrase inutilement lourdes, voire totalement loufoques, croyant que c’est cela, « bien écrire ». Faux ! Un correcteur reconnaît instantanément un candidat qui cherche à l’impressionner, et au risque de te décevoir, ça ne fonctionne pas… Ne cherche pas à écrire de manière élégante ou littéraire ; cherche à écrire de manière correcte. C’est tout ce qu’on te demande. 6 - Soigne ta rédaction Soigner sa rédaction est indispensable dans une copie de bac français. Non seulement parce que tu es aussi évalué sur la qualité de ta rédaction et de ton expression écrite (il y a donc des points à aller chercher de ce côté-là…). Mais aussi parce qu’une copie soignée et correctement rédigée donnera immédiatement une impression de « sérieux » à ton correcteur. Imagine que tu sois employeur et que tu doives recruter un nouveau collaborateur. Deux candidats postulent, et tu dois prendre ta décision sur la base d’un seul élément : leur lettre de motivation. Le problème, c’est que le contenu de leur lettre est identique ! La seule différence entre les deux, c’est l’apparence de leur lettre. Très sincèrement, qui vas-tu choisir ? Celui dont la lettre est pleine de ratures, avec du texte dans la marge et des fautes d’orthographe un mot sur deux ? Oui bien celui dont la lettre est propre, aux paragraphes alignés, sans aucune rature et avec une parfaite maîtrise de la langue française ? C’est ce que tu dois garder à l’esprit le jour de l’épreuve : moins il y aura de fautes d’orthographe et de ratures sur ta copie, plus ton écriture sera lisible et soignée, plus tu gagneras des points. Car une bonne copie est aussi une belle copie ! 7 - Gère ton temps Tout examen (et pas seulement le bac de français) se déroule dans un temps limité. La gestion du temps fait donc partie des contraintes de l’épreuve, une contrainte que tu ne dois surtout pas sous-estimer ! Combien de candidats sortent-ils de leur épreuve chaque année avec un soupir de frustration et en se disant : « Si seulement j’avais eu quelques minutes de plus… » Ces quelques minutes qui t’ont manqué pour finir l’épreuve, tu en es le seul responsable ! C’est à toi de te donner des repères durant les quatre heures que dure l’épreuve écrite, ou durant la demi-heure de préparation de ton exposé oral. C’est aussi ça, un examen : être autonome et savoir s’organiser. Pour l’épreuve écrite, on peut estimer à 1h30 maximum le temps que tu consacreras à la question de corpus (lecture des textes comprise). Il te reste donc 2h30 pour le sujet d’écriture. Sur ces 2h30, utilise 1h pour le brouillon (noter les idées, faire le plan…) et 1h30 pour la rédaction. Attention : ne rédige jamais ton brouillon pour le recopier ensuite. C’est beaucoup trop long ! Rédige directement au propre en suivant scrupuleusement les étapes de ton plan. Si cette fiche t’a été utile, Laisse une note positive sur Facebook ! 👍 Plus d’infos : www.monprecepteur.fr

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