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Les hommes ne sont pas victimes des femmes mais d eux même

Commentaire d'oeuvre : Les hommes ne sont pas victimes des femmes mais d eux même. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  525 Mots (3 Pages)  •  318 Vues

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Dissertation sur le sujet 2 : « Je pense que les hommes sont victimes, (non pas victimes de la femme), d’abord et avant tout, d’eux-mêmes. »

Suite au podcast Les couilles sur la table. Épisode 9 : Éducation viriles nous allons étudier une phrase dite par Olivia Gazalé : « Je pense que les hommes sont victimes, (non pas victimes de la femme), d’abord et avant tout, d’eux-mêmes. » (26min10). Dans un premier temps nous allons discuter de l’éducation violente des hommes tout au long de l’histoire. Puis de l’exclusion des hommes par l’homme.

Premièrement, les hommes sont victimes de leur éducation. En effet, c’est la gente masculine qui a inculqué son idéologie de l’éducation tout au long de l’histoire. Pour comprendre cela il faut remonter à l’Antiquité où on éduquait les petits garçons à être obéissants et à endurer la souffrance, ceci pour devenir un bon soldat et être viril. De manière générale, toutes les formes d’éducation durant cette période et tout au long de l’histoire sont violentes. Comme par exemple, à Athènes, pour que les enfants soient considérés comme virils ils avaient un protecteur (un Érasme) qui avait un rapport de domination. Et pour le viriliser cet homme plus âgé sodomisait ce petit garçon. Il s’agit d’un rituel de passage initiatique. A l’époque moderne, la base de l’éducation était le dressage pour fabriquer de bons guerriers qui ne devaient ni avoir peur de la mort ni de la souffrance. L’obéissance et la servilité étaient obligatoires pour être un homme. Et plus récemment les fascistes et les nazis utilisaient les mêmes procédés disciplinaires pour construire des soldats.

Le point commun à tous leurs ancêtres est d’avoir éduqué les garçons de manière violente. Les hommes sont donc des victimes historiques de leur propre éducation.

Deuxièmement, l’histoire a inclus un modèle canon mais la plupart des hommes en sont victimes car beaucoup en sont exclus. En effet, le mythe de la virilité inculqué par la gente masculine discrimine tous les hommes qui ne correspondent pas au canon sexué. C’est-à-dire l’homme grand, fort, beau, musclé, courageux comme Hercule. Par exemple, lors de la période nazie, tous les juifs, handicapés, homosexuels et tant d’autres ont été exterminés. Même de nos jours il est plus simple pour un homme d’être embauché s’il fait partie du modèle canon. Nous constatons alors que le problème est que le stéréotype sexué masculin engendre la domination phallique de l’homme sur l’homme.

Ceci implique la notion de quelques dominants sur de nombreux dominés.

Pour conclure, les hommes se sont infligés un modèle d’éducation viril afin de répondre à certaines normes sociétales dont il y a des répercussions sur leur vie encore aujourd’hui. Olivia Gazalé dit elle-même « Je pense que les hommes sont victimes (non pas victimes de la femme), d’abord et avant tout d’eux-mêmes. » Et nous rajouterons que l’homme est surtout victime de l’homme. On pourrait alors se demander comment la société parentale d’aujourd’hui et de demain pourrait dé-victimiser les hommes d’eux-mêmes et accepter toutes différences ?

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