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La princesse de Clèves

Commentaire d'arrêt : La princesse de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2022  •  Commentaire d'arrêt  •  719 Mots (3 Pages)  •  304 Vues

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        La princesse de Clèves, est un roman écrit par madame de lafayette. De son vrai nom Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, née à Paris le 18 mars 1634 et morte le 26 mai 1693 dans la même ville, c’était une femme de lettre. L’histoire parle de Mademoiselle de Chartres, une jeune fille de 15 ans qui arrive à la cours du roi Henri II. Le prince de Clève tombe amoureux d’elle, malgré le fait que ce sentiment ne soit pas partagé, ils se marient. Celle-ci finit par tomber amoureuse du Duc de Nemours mais leur amour est illégitime puisqu’elle est déjà marié. Ici nous sommes au passage où le duc de Nemours essaie d’espionner la princesse de Clève à Coulommiers. Comment cette scène d’espionnage amoureux souligne-t-elle l’intense passion amoureuse qui lie la Princesse de Clève et le duc de Nemours ? Dans une première partie, nous verrons comment la princesse est inaccessible mais aussi l’amour du duc de Nemours que témoigne la princesse.

I/. Une princesse inaccessible.

        Tous d’abord le pléonasme à la première ligne nous décrit l’immensité des palissades à l’entrée : « Les palissades étaient fort hautes, et il n’y en avait encore derrière, pour empêcher qu’on ne pût entrer ». De plus, nous relevons l’adverbe « néanmoins » qui souligne la réussite de monsieur de Nemours : « Monsieur de Nemours en vint à bout néanmoins ». La phrase négative à la troisième ligne : « Il n’eût pas de peine à démêler où était madame de Clèves. », montre sa détermination quand à trouver la princesse.

        Par ailleurs, nous remarquons aussi la facilité pour le duc de Nemours de trouver la princesse. L’adverbe « beaucoup » à la quatrième ligne : « Il vit beaucoup de lumières dans le cabinet ». En effet la lumière dans la nuit noir le guide assez facilement. De plus l’adjectif « ouverte » à la quatrième ligne nous indique l’état des fenêtre : « Toutes les fenêtres étaient ouvertes. », ici, elles sont ouvertes. Pour finir, nous retrouvons à la sixième ligne, le verbe « se ranger », conjugué au futur qui montre l’incapacité du duc de s’approcher de la princesse : « Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servait de porte, pour voir ce que faisait madame de Clève ». La princesse devient de nouveau inaccessible pour le duc.

II/. L’amour du duc de Nemours témoigné par la princesse.

        Tous d’abord, le texte nous témoigne de l’amour que monsieur de Nemours porte à la princesse de Clève. En effet, à la huitième ligne l’adjectif « chaud » : « Il faisait chaud » fait référence à l’amour que ressent le duc face à la princesse. De plus à la ligne 7 : « mais il la vit d’une si admirable beauté, qu’à peine fut-il maître du transport que lui donna cette vue », ce passage nous montre que le duc est bouleversé par la beauté de la princesse. Pour finir…

        Par ailleurs, ce passage nous parle aussi de l’amour que la princesse de Clève porte au duc de Nemours. En effet, il s’agit d’un amour réciproque, ce qui est confirmé à la ligne 10 : « Il y avait plusieurs corbeilles pleines de rubans ; elle en choisit quelques-une, et monsieur de Nemours remarqua que c’étaient des mêmes couleurs qu’il avait portées au tournoi. ». De plus, à la ligne 17 nous apprenons que la princesse de Clève observe le portrait du duc de Nemours tout en rêvant : « Elle prit un flambeau et s’en alla proche d’une grande table, vis-à-vis du tableau du siège de Metz, où était le portrait de monsieur de Nemours ; elle s’assit, et se mit à regarder ce portrait avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner. ».

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