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La diaspora chinoise cas

Chronologie : La diaspora chinoise cas. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2016  •  Chronologie  •  1 455 Mots (6 Pages)  •  1 054 Vues

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La diaspora chinoise

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Sauvier Valentin STL1                               Madame Loisel            

Sommaire :

Problématique : La Chine tiendrait-elle enfin son empire colonial ?

  1. La reprise des migrations chinoises
  2. Les migrations interpolaires.
  3. Les migrants de la diaspora chinoise en France.
  4. Le chinois une langue émergente.
  5. Conclusion.

Définition : La diaspora chinoise ou Chinois d'outre-mer désigne les populations ayant des ancêtres chinois résidant dans d'autres pays que la République populaire de Chine ou Taïwan.

Introduction : Les migrations chinoises contemporaines s’inscrivent dans un processus migratoire amorcé il y a plusieurs siècles, mais c’est au milieu du XIXe siècle qu’elles deviennent massives. La colonisation de l’Asie du Sud-Est par la Hollande, la Grande-Bretagne, la France, le développement de l’économie de plantation en Amérique latine, dans les Caraïbes. La construction des « pays neufs » (Amérique du Nord et latine, Australie) provoque une demande de main-d’œuvre que le travail servile ne permet plus de couvrir, l’esclavage étant progressivement aboli. Ce sont les « coolies » qui vont constituer cette main-d’œuvre. Il est important de le souligner entre les différents pays d’installation dans le Sud-Est asiatique, l’Amérique du Nord et l’Australie, le Mexique et Cuba, Singapour et l’Afrique du Sud, etc. Leur situation sociale est très diversifiée (ouvriers des ateliers textiles, richissimes industriels ou banquiers du Sud-Est asiatique, paysans des forêts tropicales, colporteurs ou riches négociants, petits commerçants et restaurateurs, petits patrons de la confection...) En effet, celles-ci répondent plus à la demande de main-d’œuvre de ces entreprises qu’à celle offerte par le marché général du travail de chacun des pays d’installation concernés. Car la plus grande partie des migrants travaillent dans des établissements tenus par leurs compatriotes, lesquels emploient majoritairement une main-d’œuvre d’origine chinoise. La multiplication du nombre de ces entreprises encourage une immigration qui contribue à leur développement et qui en retour renforce la demande de travail, et, par voie de conséquence, les migrations lorsque celle-ci ne trouve pas sa réponse localement.

  1. La reprise des migrations chinoises

L’ouverture de la Chine et la libéralisation des conditions d’émigration à partir de 1985 se marquent par une reprise des migrations au départ de ce pays. Entre 1982 et 2000, le nombre annuel de migrants chinois est passé de 56 930 à 756 626 selon les recensements de Pékin (Liang et Morooka, 2004). Peter Kwong (2007) estime quant à lui à 18 millions le nombre de personnes qui ont quitté la Chine depuis la fin des années 1970.

Les provinces méridionales du Guangdong, du Fujian et du Zhejiang restent les principales régions de départ, révélant ainsi la prégnance des réseaux migratoires. Mais depuis les années 1990, les migrants viennent également d’autres régions 33 concentrations urbaines de Beijing, Tianjin, Shanghai, ou du Dongbei, le nord-est de la Chine, qui regroupe les provinces du Heilongjiang, Liaoning et du Jilin. Ces dernières ont été le théâtre de profondes restructurations industrielles qui ont touché des millions de personnes sur le plan de l’emploi mais aussi du logement, de l’éducation des enfants, des soins médicaux et du système de retraite jusque-là organisés et gérés par les grandes entreprises nationales. Elles alimentent des flux migratoires importants vers l’Europe et la France. Trois quarts de ses effectifs (contre 90 % dans les années 1960), mais sa présence s’est renforcée dans le reste du monde, notamment en Amérique du Nord (près de 5 millions) et en Europe occidentale (1,3 million). Leur présence est beaucoup plus faible en Amérique latine et en Afrique, exception faite respectivement du Pérou et de l’Afrique du Sud. Les chinois vivent dans des lieux spécifiques nommé « Chinatown » lieu ou la culture chinoises et très présente.

  1. Les migrations interpolaires.

Les mouvements internes à la diaspora ont été importants comme ceux des réfugiés d’origine chinoise dans les années 1970 et 1980 depuis le Vietnam, le Laos et le Cambodge vers les autres pays d’Asie du Sud-est et les pays occidentaux (environ deux millions de personnes). Les migrations interpolaires plus récentes ne se font plus dans des conditions aussi dramatiques exception faite à la fin des années 1990 de l’Indonésie où entre 100 000 et 200 000 personnes ont quitté le pays à la suite des émeutes antichinoises qui firent plusieurs milliers de victimes. L’intégration économique progressive de cette région au travers de l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) a banalisé les migrations et la circulation entre les différents pays : personnels qualifiés, cadres d’entreprise mais aussi commerçants et travailleurs. Les autres destinations sont le monde occidental au sens large : l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Australasie. Les mouvements sont extrêmement divers sur le plan des origines et des destinations ; par exemple : de la Malaisie vers le Royaume-Uni ou l’Australie, de l’Île Maurice vers le Canada, de la Corée vers les États-Unis, de la France vers l’Espagne et l’Italie, de la Papouasie Nouvelle Guinée vers l’Australie, etc. On peut évaluer aujourd’hui la diaspora chinoise à 35 ou 40 millions de personnes. La répartition de la diaspora chinoise dans le monde reste marquée par son histoire puisque le Sud-Est asiatique.

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