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La Révolution Française et l’empire

Chronologie : La Révolution Française et l’empire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2022  •  Chronologie  •  2 693 Mots (11 Pages)  •  196 Vues

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Chapitre 1 : La Révolution Française et l’empire

A partir de 1789, la France entre dans une période tumultueuse sur le plan politique et social. Jusqu’en 1815 elle connait une succession de régimes différent (Monarchie Constitutionnelle, République, Empire).

Cette période est également marquée par de grandes crises et évènements de grande violence, qui bouleverse définitivement la société française.

Par-delà des frontières de la France, l’influence des idées nouvelles, portée par la révolution se propage en Europe, et modifie en profondeur les équilibres.

Question : en quoi peut-on considérer que la Révolution est l’empire marque une rupture historique pour la France et pour l’Europe ?

A. Les débuts de la Révolution : 1789-1792

1. 1789, ou l’engrenage de la révolution.

Afin de mettre fin à la grave crise financière qui touche le royaume, Louis XVI en mai 1789 convoque les Etats généraux. Immédiatement un conflit survient, le Tiers-Etats majoritaire dans la population française refuse le vote traditionnel par ordre et réclame un vote par tête. Il va se déclarer le 17 juin Assemblée Nationale, et trois jours plus tard, par le serment du jeu de paume (20 juin), les députés s’engagent à ne pas se séparer sans donner une constitution à la France, et Louis XVI va céder.

Peu avant, le 14 juillet, des émeutes se sont dérouler à Paris, les raisons :

Crise fermentaire en juillet -> plus de céréale -> pain très cher -> le peuple a faim.

Mur des fermiers généraux : mur entourant Paris qui imposait des taxes à qui voulait importer des marchandises dans Paris.

Troupes du roi -> prête à défendre le mur en cas d’attaque des Parisiens,

Les Parisiens attaquent les Tuileries pour s’armer et se défendre, ils prennent la Bastille pour la poudre et le symbole

La bourgeoisie parisienne va s’organiser en milice armé.

2. La grande peur :

La bourgeoisie va attaquer et brûler des châteaux. La nuit du 4 au 5 août, l’Assemblée nationale va voter l’abolition des privilèges

L’Assemblée nationale reconnait un certain nombre de liberté fondamentale, tel que la liberté de presse, la liberté de culte, ou encore la liberté d’association (possibilité de créer un groupe politique)

Justice déclaré gratuite pour tous,

Abolition de la peine de mort, unification de la peine de mort (tout le monde meurt de la même manière, décapité).

Les terres du clergé sont confisquées pour tenter de rembourser la dette nationale

Décisions qui vont déplaire :

  • On va demander au prêtre et au clergé de prêter serment sur la constitution nationale -> avant il prêtait serment à dieu -> création de conflit, ce n’est plus le pape qui nomme le clergé
  • Loi le chapelier en 1791 : loi qui va abolir les corporations, supprime une sorte de protection qu’avait les travailleurs
  • A cette époque la grève reste un délit passible de prison

3. Le retour des troubles et la fin de la Monarchie (1791-1792) :

A. Des tensions au sein du clergé

La constitution civile du clergé suscite des tensions au sein de la société française (mars 1791)

Décidée par l'Assemblée nationale, la Constitution civile du clergé fait des évêques et des curés des fonctionnaires élus par les citoyens et salariés. Condamnée par le Pape en mars 1791, la constitution civile est refusée par la grande majorité du clergé. Des prêtres "réfractaires" refusent le serment de fidélité exigé par l'Etat. Une partie importante des Français surtout à l'Ouest commence à se détacher de la Révolution. Les nobles émigrent en masse.

Louis XVI tente de s'échapper du contrôle du peuple de Paris (juin 1791)

Du fait de la politique religieuse de l'Assemblée, le roi se distance de la Révolution. Se sentant prisonnier à Paris, il s’enfuit en secret le 20 juin 1791 pour rejoindre des troupes fidèles à l'Est du pays. Arrêté à Varennes le 22 juin, Louis XVI ramené à Paris sous escorte militaire. Cet épisode marque un tournant majeur : le roi perd la confiance du peuple parisien et les partisans d’une abolition de la monarchie sont renforcés.

La guerre remède des troubles intérieurs

Afin de trouver une diversion aux difficultés intérieures, certains révolutionnaires (les Girondins) poussent à la guerre. D'autre part, les royalistes préoccupés par de nouvelles mesures prises contre les émigrés et les prêtres réfractaires espèrent une intervention étrangère pour sauver la monarchie. Sous la pression des Girondins, Louis XVI déclare la guerre le 20 avril 1792 à l'Autriche.

 La guerre affaiblit la Monarchie

La guerre commence de manière désastreuse pour une armée française désorganisée qui doit également affronter la Prusse. Face à l'invasion du territoire, l'Assemblée proclame le 10 juillet 1792 la patrie en danger et une armée de volontaires est levée. Alors que de nombreuses accusations de traitrise sont portées contre le roi, le commandant de l'armée prussienne publie le manifeste de Brunswick qui menace Paris de destruction en cas d'atteinte à Louis XVI. Cet avertissement maladroit compromet définitivement le roi.

 La chute de Louis XVI et la mise en place de la Convention

Sous la menace de l'ennemi, les conflits avec le roi dégénèrent. Le 10 août 1792 les sections parisiennes prennent d'assaut les Tuileries où réside le roi et massacrent la garde suisse. Sous la pression des sections, l'Assemblée nationale décide de faire emprisonner Louis XVI et sa famille à la prison du Temple. Le 20 septembre 1792, l'armée prussienne se replie après un bref combat à Valmy. Une nouvelle Assemblée, la Convention, le 22 septembre est élue au suffrage universel masculin : la Convention. Celle-ci proclame la République.

B. De la terreur à la réaction thermidorienne (1793-1794)

1. Le procès de Louis XVI et l’opposition entre Girondins et Montagnards

 Le procès de Louis XVI commence en décembre 1792. La découverte d’une partie de sa correspondance secrète aux Tuilerie pèse lourd dans les accusations de trahison. Il est exécuté le 21 janvier 1793. Le procès est l'occasion d'un affrontement politique entre les groupes Girondins et Montagnards. Les Girondins sont favorables à plus d'autonomie au niveau local, aux principes de 1789 et se méfient du peuple. Ils sont regroupés derrière Jacques-Pierre Brissot. Lors du procès, ils sont plus indulgents à l'égard de Louis XVI. Favorisés par les victoires militaires, ils tiennent le pouvoir jusqu'en 1793. Opposés aux Girondins, les Montagnards sont au contraire partisans d'un affermissement de la puissance de Paris. Ils s’appuient en particulier sur les sans-culottes et les sections parisiennes. Parmi eux, se trouvent Danton, Robespierre, Marat. Chacun des deux groupes pour obtenir la majorité a besoin de la Plaine : le reste des députés souvent indécis.

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