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Les addictions.

Commentaire d'oeuvre : Les addictions.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 497 Mots (6 Pages)  •  535 Vues

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-Les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères.

Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs.

Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l’usage précoce de drogues expose à un risque accru d’apparition d’une addiction par la suite. Dans l’ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.

Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs. Le produit le plus addictif serait le tabac (32% des consommateurs sont dépendants), suivi par l’héroïne (23%), la cocaïne (17%) et l’alcool (15%). La vitesse d’installation de la dépendance varie égaluement en fonction des substances. Les dépendances au tabac, à l’héroïne et à la cocaïne peuvent se développer en quelques semaines, alors que celle à l’alcool est beaucoup plus lente. Cannabis  9% Médicament psychotropes 9% Substance hallucinogene5%

Critère d’addiction : . Parmi ces critères, on trouve la perte de contrôle de soi, l’interférence de la consommation sur les activités scolaires ou professionnelles, ou encore la poursuite de la consommation malgré la prise de conscience des troubles qu’elle engendre.

• Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)

• Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu

• Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu

• Augmentation de la tolérance au produit addictif

• Présence d’un syndrome de sevrage, c’est-à-dire de l’ensemble des symptômes provoqués par l’arrêt brutal de la consommation ou du jeu

• Incapacité de remplir des obligations importantes

• Usage même lorsqu'il y a un risque physique

• Problèmes personnels ou sociaux

• Désir ou efforts persistants pour diminuer les doses ou l’activité

• Activités réduites au profit de la consommation ou du jeu

• Poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques

L’addiction est qualifiée de faible si 2 à 3 critères sont satisfaits, modérée pour 4 à 5 critères et sévère pour 6 critères et plus.

L’installation d’une addiction implique au moins trois mécaniques :

• une augmentation de la motivation à consommer la drogue (recherche de plaisir),

• un état émotionnel négatif (recherche d’un soulagement),

• une diminution de la capacité à se contrôler (perte de contrôle de la consommation).

L’addiction démarre essentiellement avec le plaisir généré par la substance addictive. Cette sensation est due à des modifications électrochimiques s’opérant dans le cerveau en réponse à la consommation de la substance.

On observe en particulier la libération de dopamine, la molécule « du plaisir » et de la récompense, dans le noyau accumbens. L’augmentation de la concentration de dopamine résulte de modifications au niveau des transmissions synaptiques dans différentes aires cérébrales, la substance consommée pouvant interférer avec des neurotransmetteurs ou leurs récepteurs.

1© Inserm, F. Koulikoff, Fotolia

Le circuit de la récompense occupe un rôle central dans la mise en place et le maintien d’une addiction. Trois systèmes de neurones (dopaminergiques, sérotoninergiques et noradrénergiques) interviennent pour réguler le circuit : le dysfonctionnement de l’un d’entre eux peut générer l'addiction.

A cela s’ajoutent d’autres mécanismes, notamment la libération de sérotonine ou encore l’activation des récepteurs aux endorphines, des molécules endogènes impliquées dans l’antalgie et la sensation de bien-être. En cas de consommation régulière de drogue, la stimulation répétée de ces récepteurs entraîne une diminution de la production naturelle d'endorphines. Dès lors, le plaisir n’est plus obtenu que par l'apport de la substance extérieure, ce qui induit une augmentation de la tolérance à cette substance et un manque dès l'arrêt de sa consommation.

Addiction aux substances illicites

• Toutes les drogues illicites peuvent créer une dépendance, mais celle-ci est de nature variable selon les produits. On distingue ainsi les psychostimulants, qui augmentent la vigilance et diminuent la sensation de fatigue (cocaïne, amphétamines) et les opiacés (morphine, héroïne), qui ont un effet d’endormissement ;

• Certaines substances vont créer une forte dépendance psychologique sans qu’il y ait de dépendance physique (c’est le cas de la cocaïne par exemple), tandis que d’autres provoqueront une dépendance psychologique et physique à la fois (héroïne) ;

• Les risques entraînés

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