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Dissertation : intelligence et intuition

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Par   •  23 Février 2015  •  Analyse sectorielle  •  417 Mots (2 Pages)  •  665 Vues

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La philosophie d'Henri Bergson procède par images. L'intuition n'est donc pas seulement une méthode, mais aussi un langage qui ne parle au propre que lorsqu'il parle au figuré. Elle est une lanterne obscure qui dispense partout de la lumière. Dans L'évolution créatrice, l'intuition n'est pas une simple métaphysique qui se ferait sans la science. Elle est aussi une dialectique qui chevauche l'intelligence, une pensée en durée qui se nourrit de la pensée spatiale. La science et l'art viennent en premier. Ils sont les prolongements du sens commun. La philosophie ne peut rien faire sans eux. Comme Prométhée, comme le voleur de feu, elle se nourrit de ce qui n'est pas fait pour elle. Comme Hermès, comme le messager, elle en fait un langage et un univers que tous doivent pouvoir comprendre et dans lequel tous doivent pouvoir se retrouver. Cette philosophie n'est pas la phénoménologie. Ce n'est pas non plus la métaphysique scientiste de l'intelligence. C'est une attitude spécifique qui ouvre à une pensée de la durée qui n'a plus simplement un sens pour la conscience, mais qui relève et exprime l'incomplétude de l'univers

Pour Saint Thomas la métaphysique qui est au sommet du savoir est aussi la sagesse suprême. Le premier trait de cette intelligibilité suprême est lié à l'intelligence des causes, le deuxième part d'une comparaison entre l'intellect et le sens, le troisième est tiré du sujet qui connaît. Le triple regard de l'intelligence ne définit pas trois sciences, mais une seule car théologie, métaphysique, ou philosophie première sont trois noms qui désignent la même chose, cette science suprême.

L’intelligence du temps temporel

La dimension temporelle, qui nous est la plus familière, reste aussi la plus énigmatique. Vivant dans le temps, réussissons-nous à le penser ? Malgré les progrès des techniques qui en maîtrisent la mesure, sa nature se dérobe encore. Faut-il s'obstiner à le capter en son unité ultime, comme le fit toute une tradition métaphysique ? Cet essai s'organise autour d'une intuition centrale : il n'y a de temps que montré et mesuré; le temps n'est jamais « pur ». Une mesure fait apparaître du temps, mais cette émergence ne se limite pas à notre « temps des horloges ». Elle se déploie en fonction de gestes humains qui sont autant d'inventions de rythmes et dont les conséquences sont éthiques. Ce renouvellement de la problématique temporelle, tout en impliquant une réflexion sur la mutation des paradigmes scientifiques, s'accomplit aussi bien en dialogue avec les grandes philosophies de la temporalité, d'Aristote à Heidegger, qu'avec des penseurs contemporains

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