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SWOT analysis of Bill Gates Foundation

Étude de cas : SWOT analysis of Bill Gates Foundation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2018  •  Étude de cas  •  4 762 Mots (20 Pages)  •  737 Vues

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Depuis quelques années, les discours positivistes  d’une partie de la communauté biomédicale et  biologiste tentent avec plus ou moins de succès de mettre en évidence  des liens de corrélations forts entre le “code source génétique” personnel et les différents composants aspects de l’identité de santé tel que le comportement, la personnalité et l’identité en général. Cela a pour en résultat qu’une certaine notion de déterminisme  génétique s’est retrouvé sur le devant de la scène. Ainsi, ces discours réductionnistent (et déterministes) considèrent  que nos actions et notre destin est prédéteriminé par nos gènes, de tel sorte que les personnes ne sont que “la somme de leurs gènes et rien de plus” (POSITIVISME)   (REF ) . Cette conception est devenu relativement prépondérante dans les médias  (POSITIVISME) . (REF)

Au fur et à mesure de l’avancé de la génétique s’est développé avec lui un processus de domination du discours par cette conception réductionniste comme facteur explicatif principal et exclusif (ou quasi-exclusif) concernant la santé individuel et son impact sur l’identité personnelle.  Abby Lippman une épidémiologiste titulaire de la chaire biostatistique de l’Université  McGill à Montréal a introduit la notion de généticisation afin de décrire les changement de rapport du fait de l’émergence de la génétique et de son pouvoir d’absorbtion des discours précédent en tant que facteur explicatif totalisant le champ du social dans le rapport à la santé.  Celui-ci est caractérisé par les six points princpaux suivant :

- 1. La génétique est en train de devenir le discours dominant à la fois professionnelle et dans la représentation populaire médiatique sur la santé et les maladies. REF LIPPMAN )

- 2. Les discours génétiques sont réducteurs et déterministes: ils suggèrent que les modèles de santé et de la maladie sont réductible à un ensemble de composants biologiques et qu'en fin de compte, les gènes détermine l’alpha et l’oméga de la santé. REF LIPPMAN )

- 3. La société devient divisé selon les lignes génétiques - la généticisation redéfinit ce qui doit être compris comme des différences significatives entre les individues qui à leurs tours  hiérarchisent l’individue sur la base des différences dans leur ADN. REF LIPPMAN )

- 4. La génétique affecte nos pratiques de soins de santé et nos valeurs et attitudes - elle conditionne la définition, la gestion et la conception des problèmes de santé. Il privatise et individualise Les risques pour la santé et la responsabilité et  concentre l'attention sur les conditions biologiques plutôt que sociales. Cela a pour effet l’augmentation potentielles des inégalités sociales d’une part. Ensuite ce processus amène à blâmer les victimes de la « lotterie génétique » au nom de leurs prédispositions biologiques à la maladie.  Finalement, cela a pour effet  d’augmenter le recours à  l’usage  des technologies génétiques dans les soins de santé, en supprimant d'autres façons de catégoriser et de gérer la maladie. REF LIPPMAN )

- 5. Les discours génétiques suggèrent que la recherche génétique est impérative pour les futures améliorations sanitaires - ces discours suggèrent qu’une meilleure compréhension de la maladie et de l'amélioration de la santé sera - et ne peut qu’être produit dans le cadre de test ayant pour but de cartographier  d’ étudier les gènes  REF LIPPMAN )

- 6. La génétique reflète le pouvoir des généticiens d'identifier et de classer les problèmes de santé. Elle  reflète les hypothèses culturelles des généticiens en recherche et en clinique qui conditionnent la façon dont nous définissons, nommons et proposons de gérer toute une série de désordres et d’handicaps par l’intermédiaire de la génétique REF LIPPMAN )

Les appels politique à l’application de la conception gèno-centré à des champs régis autrefois principalement par les sciences humaines (sociologie, anthropologie, droit, philosphie …)  soulèvent actuellement de nombreuses questions au sujet de la simplification du discours narratif proposée par le discours positiviste scientifique généticisée. Nous allons tenté d’esquisser un panorama de la manière dont l’identité génétique est influencé par le processus de généticisation du discours et la manière dont différents auteurs approchent ces débats.

Ainsi,  Nelkin et Lindee REF LIPPMAN ) considère que le discours concernant “le gène en tant que force à la fois absolue et déterministe” change la réthorique du débat public à propos à la fois de la source et de la nature des problèmes sociaux (domination social). Considérant que  dès lors que des politiques publiques (d’intervention dans le social ) qui ont pour but de résoudre des questions de comportement criminel, de pauvreté ou d’un taux d’alphabétisation sont généticisée , il y a un déplacement de ces thèmes de la sphère publiques (social ) vers la sphère privée (personnel). Ainsi, ce raisonnement amène à un désengagement des politiques publiques  de l’action publique dans le champ social car  le  comportement jugé problématique (criminalité, faible taux d’alphabétisation ) est déjà programmé dans le code source des gènes de l’individue.  Dans le cas de la véracité de ce discour,  de tel relation direct de causalité génétique aux conséquence social auraient des implications soumettant l’identité et l’ auto-détermination à une force interne incontrolable supprimant le libre arbitre.

Il semble aussi exister un parallèle entre les perceptions du 19 ième siècle sur la “biocriminalité” (courant des théories de la défense social en criminologie et en droit pénal ) REF   ( http://encyclopedie_universelle.fracademic.com/6552/D%C3%89FENSE_SOCIALE) , qui explore la relation entre la propension criminels et l’anthropométrie, la physionomie et les études actuelles , qui cherchent une connection entre l’ADN et la criminalité.  Il semble que dans les deux cas que la domination du discours par un point de vue se voulant exclusif et intégré dans la personne en tant que signes et physicalité immuable ait pour source une domination sociale de la réthorique au détriment de  toutes autres conceptions concurrentes (mettant en avant que la domination du discours pourraient n’être que le reflet de la domination d’un groupe social sur d’autres ) . Cela a aussi pour conséquence de suggérer la mise en oeuvre de politique publique sanctionnant l’individue plutôt que de corriger les causes sociales (les théories de la défense déresponsabilise  l’Etat en séparant la pauvreté de la criminalité et en la focalisant sur les caractéristiques biologiques de l’individue comme causes explicatifs )

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