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L'euthanasie

Cours : L'euthanasie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2012  •  Cours  •  566 Mots (3 Pages)  •  2 215 Vues

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Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, de nombreuses religions interdisent l’euthanasie, l’homme ne dispose pas de sa vie : elle est un don. C’est un des arguments parmi tant d’autres qui s’oppose à l’euthanasie. Ce sujet tabou en cas de légalisation entraînerait sûrement des dérapages. Les coûts élevés des soins causeraient une pression pour les malades les plus pauvres, qui risqueraient alors de « préférer » mourir rapidement. Ils se diraient sûrement que s’il n’y a plus d’espoir autant mourir le plus rapidement possible, tout esprit combatif se perdrait alors et la mort en guise d’économie prendra le dessus. Cette pensée est très dure à concevoir d’un point de vue moral mais c’est en tout cas ce qui se passerait pour certains, si la loi était licite. De plus, cela sans aucun doute creuserait encore plus les inégalités sociales, car dans ces cas là, seule une population aisée pourrait s’offrir de tels soins, les pauvres, eux, ne pouvant en bénéficier faute d’argent seraient condamnés à mourir ne supportant plus de souffrir en permanence. L’euthanasie pourrait alors devenir un instrument de domination sociale. Dans la situation actuelle, tout le monde a accès aux soins palliatifs ce qui souligne les bienfaits de la non légalisation de l’euthanasie. D’autre part, des pressions morales de la part des proches interviennent aussi, ce sont ce genre de personnes mis en présence de malade incurable qui elles aussi sont contre l’euthanasie. En effet, lorsque l’on fait partie de la famille du malade, égoïstement même si on le voit souffrir, on a envie de le garder le plus longtemps possible près de soi. C’est tout ce qu’il y a de plus humain, et chacun confronté à ce type d’expérience penserait de la même façon, on redoute l’instant le plus dur : sa mort, sans penser vraiment à ce qu’il vit. Il fait parti de notre quotidien et on ne veut pas changer ce quotidien. Par ailleurs, l’euthanasie est idéale pour dissimuler un meurtre, rappelez-vous l’affaire Christine Malèvre, une infirmière de l'hôpital de Mantes-la-Jolie, était accusée d'avoir commis des actes d'euthanasie à l'encontre de malades en phase terminal soignés dans le service de pneumologie de l'hôpital. Pour expliquer son geste, elle évoquait d'abord sa solitude. Il se révélait, effectivement, que la jeune femme semblait mal intégrée à l'équipe soignante. Avouant d'abord avoir commis une trentaine d'euthanasies, elle s’est ensuite rétractée pour en reconnaître quatre ou cinq. Cette affaire prouve que l’euthanasie pourrait être un bon moyen de cacher des crimes, car il ne faut pas se voiler la face cette affaire n’est ni la première et ne sera en aucun cas la dernière. La situation s’empirerait, si l’euthanasie était légale, des meurtriers se dissimuleraient sous ces nouvelles lois et s’en sortiraient sans aucune punition. L’euthanasie peut en effet amener à des risques de dérives, un peu dans le même cadre que précédemment des héritiers pourraient en profiter pour accélérer un héritage en convaincant le patriarche, affecté d’une maladie incurable, de se faire euthanasier. Enfin, le corps médical estime parfois que les progrès en matière d'anti-douleurs et de tranquillisants rendent l'euthanasie inutile. Tout est à disposition des patients pour les soulager et vivre le mieux

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