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Dossier éthique situation professionnelle

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Par   •  1 Juin 2016  •  Fiche de lecture  •  2 177 Mots (9 Pages)  •  729 Vues

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Dans cette situation il y a :

- La famille Dupont,

-Un service SSD d’une UTPAS,

- Une structure d’hébergement d’urgence  (CHRS)

La famille se compose de Monsieur et Madame  Dupont et de ses  5 enfants : Alicia 15 ans, Thomas 13 ans, Paul 7ans, Sara 1 an issue d’une relation extraconjugale qu’a eu Madame Dupont et Louane 1 mois. Ils sont connus des services du département depuis septembre 2011 suite à des problèmes financiers et une orientation vers une structure d’hébergement.

En septembre 2012, le référent de la structure d’urgence de la famille Dupont interpelle le SSD de l’Unité Territorial de Prévention et d’Action Social. Il a le souhait de mettre en place un accompagnement social effectué par le SSD à raison d’une fois par mois. Cette proposition d’accompagnement semble être acceptée par le couple. Le service social du département prend donc en compte  cette demande  d’accompagnement. Nos services ont peu d’éléments concernant les antécédents du couple Dupont. Dès leur arrivée dans la structure, le couple a montré des fragilités certaines, nécessitant l’intervention conjointe des référents et des travailleurs médico-sociaux. Cependant la situation actuelle du couple Dupont, liée à sa relation instable et conflictuelle engendre une défaillance parentale. Le service en collaboration avec la famille fixe plusieurs objectifs avec la famille :

        •        un suivi médical régulier des enfants,

        •         un accompagnement budgétaire en vue d’un relogement,

        •         une mise en place d’une thérapie de couple

        •        mise en place d’un suivi au Centre Médico-Psychologique pour Alicia

 Lors d’une synthèse avec le référent de la structure d’hébergement pour présenter la famille ; ce dernier évoque l’ensemble de la situation mais plus précisément celle d’une adolescente qui se prénomme Océane. Fin juin 2012, l’adolescente a fait des révélations à ses parents : elle dit avoir été violée par le père biologique de Sara, lors de la courte relation de ce dernier avec sa mère.

Le couple dépose une plainte auprès du commissariat. Actuellement une enquête est en cours.

La famille est rencontrée à plusieurs reprises au sein de la structure ; les objectifs de l’accompagnement médico-sociaux ne sont pas atteints.

La situation familiale est souvent fragilisée : Un comportement de Monsieur très instable au niveau de la collaboration avec les services,  des crises sont fréquentes dans le couple.

charge au quotidien de leurs cinq enfants. Leur cadre de vie actuelle perturbe leur équilibre psychoaffectif et les empêche d’évoluer de façon sereine.

Conflits éthique Numéro 1/

 Cependant dans la prise de cette mesure D’AEMO, il m’a semblé que cette mesure judiciaire était un peu anticipée. Lors des entretiens avec la famille, en aucun moment le travailleur social a évoqué dans son accompagnement, la possibilité d’une mesure AEMO. Il m’apparaissait plus judicieux d’opter pour une mesure dans un premier temps administrative  qui rentre bien dans le cadre de la protection de l’enfance loi 2007. Je me suis demandée est ce qu’il n’y avait pas la possibilité d’aborder avec le couple la mesure AEMO dans son ensemble. En définissant cette mesure judiciaire, le couple aurait pu comprendre l’ensemble et l’objectif de ce type d’intervention. En ayant pris connaissance de cela, le couple aurait pu se positionner tout en connaissant les tenants et les aboutissants, le travailleur social dans son accompagnement pouvait expliquer la mesure dans ce qu’elle a de positif et bénéfique. En s’appuyant sur la compréhension du couple pour amener cette mesure comme un prolongement et non une rupture dans son accompagnement vis-à-vis de Monsieur et Madame Dupont. Le sentiment de trahison vécu par le couple  m’amène à cette réflexion en me posant  la question du temps entre l’accompagnement et la prise effective de la mesure. Sachant que Monsieur et Madame Dupont ont eu des certaines difficultés à s’engager dans cet accompagnement, ne fallait-il pas essayer de chercher le pourquoi de cette hésitation, le manque de confiance face aux travailleurs sociaux ? L’incompréhension dans sa globalité de la démarche d’un accompagnement social ? une certaine difficulté à se projeter dans un temps si court ? En effet les dispositifs administratifs comme une demande D’IEAD  et  de TISF pouvaient  s’apprêter à la situation de la Famille Dupont ! Ce qui aurait pu permettre de travailler sur cette relation de confiance en gardant un lien avec la famille et en s’adaptant à son rythme. J’ai pu constater que les objectifs des travailleurs sociaux ne coïncident pas dans le temps avec ceux de la famille. C’est pour cela que cette situation m’a semblé opportune, est-ce que le rythme propre à une famille peut-il apparaitre comme un frein dans l’accompagnement quand celui-ci est différent du  travailleur social ?

 Si le travail de l’accompagnement social se calquait sur le rythme du couple Dupont, l’évolution des démarches signées dans les objectifs de départ n’auraient-elles pas étaient comprises d’une autre manière. Sans cette sensation du couple de devoir quelque chose aux services sociaux. Mais plutôt dans cette forme d’une relation de confiance de l’aidant et  de l’aidé avec ce désir de trouver une autonomie ! CF TIPHAINE MAIL !

Conflits éthique Numéro 2/

Le rapport social a été rédigé par le travailleur social du SSD, la mesure d’AEMO était donc bien demandée. En parcourant le rapport,  mon nom était inscrit, étant  stagiaire et non encore professionnelle  au sein du service social du département je me suis demandée qu’elle était la valeur effective de mettre mon nom dans ce rapport et pourquoi je n’en ai pas été avertie avant !

La découverte de mon nom dans le rapport d’AEMO m’a amené à me demander quel était le poids de ma participation dans cette situation ; est-ce qu’une étudiante en deuxième année d’Assistant de service social peut influer dans la décision du professionnel ?  Je réponds à mes interrogations dans le positionnement que j’aurais pris si le travailleur m’avait interpellé avant la rédaction du rapport. En effet, si l’on m’avait exposé  la situation  avant la rédaction, j’aurais pu donner mon ressenti. Et de cette façon, nous aurions pu travailler  sur nos différents positionnements et donc attendre la rédaction du rapport pour opter sur une autre option en donnant une toute autre échéance ! Il aurait été judicieux  de pouvoir échanger avec les différents partenaires  ( CMP, référents, CHRS) sur la possibilité d’écrire ce rapport AEMO, en se posant le questionnement  de ce qui est possible de dire aux partenaires.

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