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Qu'est Ce Que La Société De La Connaissance ?

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Par   •  8 Septembre 2012  •  9 061 Mots (37 Pages)  •  1 775 Vues

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Vers les sociétés du savoir

Introduction :

Maîtrise du savoir = va de pair avec un lot d’inégalités, d’exclusions et de luttes sociales = savoir accaparé par certains

Depuis les Lumières = ouverture = émergence d’un espace public du savoir idéal de l’Unesco

Quelles sociétés du savoir ? -une société de la connaissance est une société qui se nourrit de ses diversités et de ses capacités-

Assurer l’articulation des savoirs avec les nouvelles d’élaboration, d’acquisition et de diffusion du savoir valorisées par le modèle de l’économie de la connaissance.

Sté de l’information repose sur le progrès technologique

Sté du savoir inclut des dimensions sociales, éthiques et politiques

Il y a différentes formes de savoir et de culture qui entrent dans la construction du savoir = plusieurs formes de sociétés (pas un modèle unique et meilleur que les autres)

Nouveaux vecteurs de communication = ne pas oublier les anciens cd radio, presse, télé et surtout l’école.

Q° des langues des savoirs

Une société du savoir doit garantir le partage du savoir. Il ne doit pas y avoir d’exclus car la connaissance est un bien public. Rôle très important des jeunes (maîtrise des nouvelles technologies) et des moins jeunes (expérience)

Le savoir est un chemin vers la sagesse.

La diffusion des technologies de l’information et de la communication crée de nouvelles chances pour le développement (cf. Troisième RI, essor secteur tertiaire)

Pour les PED, « leapfrogging » saut technologique = sauter des étapes du développement industriel en adoptant directement les technologies les plus avancées pour bénéficier ainsi de leur immense potentiel.

« Cercle vertueux du savoir » progrès du savoir grâce à l’innovation technologique = production de davantage de savoir

Accélération de la production du savoir.

Les sociétés du savoir ne sont pas réductibles aux sociétés de l’information

Information = marchandise, son économie repose sur la rareté. Importance excessive accordée aux informations.

Masse de données indistinctes si pas d’égalité des chances dans le domaine de l’éducation pour aborder l’information disponible avec discernement et esprit critique.

Excès d’information = surplus de savoir

Savoir = E de droit à un esprit raisonnable. Attaqué par la diffusion de modèles d’économies de la connaissance

Les sociétés du savoir : une nouvelle approche du développement pertinente pour les pays du Sud

Valorisation nouvelle du « capital humain » laisse penser que les modèles de développement traditionnels, reposant sur l’idée que d’immenses sacrifices étaient nécessaires pour atteindre à terme la croissance sont en train de laisser place à des modèles reposant sur la connaissance, l’entraide et les services publics envisager un nouveau modèle de développement collaboratif. Accès au savoir pour tous (femmes et filles accès à l’éducation, santé, participation aux décisions politiques, à l’information, droit à la sécurité collective)

Meilleure prise de conscience des problèmes globaux (environnement, risques technologiques, crises éco, pauvreté.)

Le savoir est un levier puissant contre la pauvreté (cf. investissement massif, pays Asie de l’Est et du Sud-Est, en matière d’éducation et de recherche développement)

Quel contexte ?

La notion de « société du savoir » par Peter Drucker en 1969 puis approfondie 60’s-70’s avec en // émergence des « sociétés apprenantes »

Notion de société du savoir ne peut être séparée de la notion de société de l’information.

Aujourd’hui notion de société du savoir = cadre de réflexion obligatoire pour les pays de l’OCDE, pour les économies émergentes, PED.

Les limites des initiatives existantes

Tributaire d’un fort déterminisme technologique et d’une vision trop parcellaire des interactions existantes

Quels défis ?

Essor des nouvelles technologies = lutte contre la distance géographique. Mise en réseaux = désenclavement de tout un ensemble de connaissances

Vers une société dissociée ?

Les sociétés du savoir = sté du savoir partagé ou sté de la partition des savoirs ? Multiplication fractures et exclusions

20% de la population mondiale concentrent entre leurs mains 80% du revenu planétaire. La fracture numérique = pb multiforme qui nourrit une autre fracture, la fracture « cognitive » cd addition des effets des différentes fractures observées dans les principaux champs constitutifs du savoir = véritable défi lancé à la construction de sociétés du savoir. Cette fracture cognitive est particulièrement visible entre pays du Nord et pays du Sud mais également au sein d’une société donnée.

Résoudre la fracture numérique ne suffira pas à résoudre la fracture cognitive.

Les dangers d’une marchandisation excessive des savoirs

Processus « d’hyperindustrialisation » du savoir car il se trouve marchandisé sous forme d’informations échangeables et codifiables.

Une appropriation, voire une marchandisation excessive des savoirs dans la société mondiale de l’information constituerait une menace sérieuse pour la diversité des cultures cognitives. Priorité donnée aux savoirs scientifiques et techniques et oublie des savoirs locaux et autochtones

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