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Tiens, j'ai pu en tirer 120, mais les flics sont arrivés, j'ai dû casser une vitre pour ne pas me faire chopper

Dissertation : Tiens, j'ai pu en tirer 120, mais les flics sont arrivés, j'ai dû casser une vitre pour ne pas me faire chopper. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2016  •  Dissertation  •  1 594 Mots (7 Pages)  •  1 175 Vues

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L'hebdomadaire

«Tiens, j'ai pu en tirer 120, mais les flics sont arrivés,  j'ai dû casser une vitre pour ne pas me faire chopper».

C'était mon rythme de vie, tous les mercredis,  j'allais dans une imprimerie désaffectée du bout de la rue St-Michel. On avait une petite salle où on tirait un maximum de journaux. J'étais, en effet, le «patron» du journal «Hebdo pour le peuple». A cause de la prise du pouvoir par Hector Juran, la France n'avait plus de droits. Cette dictature, car oui, c'était une dictature, avait supprimé tous les journaux et toutes les chaînes de TV. Il n'y en avait qu'une, «TV Royale», le seul journal était «Royal Hebdo», mais moi et quelques autres personnes nous battions depuis deux longues années pour faire paraître notre journal qu'on vendait au «black» tous les mercredis dans les rues de Paris. Aujourd'hui, les chiffres n'étaient pas bons. Par peur de me faire prendre j'avais abandonné les 2/3 des journaux à l'imprimerie. « Et ça fait 300 journaux perdus, génial». Cela faisait trois semaines que nous n'arrivions pas à tout tirer. En plus et à cause de cela la demande diminuait de semaine en semaine.

«-Tu crois que les français ont perdu espoir ? me dit Lucas

-Peut-être mais il reste une minorité qui l'ont encore et il est hors de question de les abandonner».

Je faisais comme si je n'étais pas touché par la situation mais je commençais moi aussi à m'inquiéter. Heureusement que les personnes dans la rue me remerciaient car c'était un des seuls moyens de me faire reprendre espoir. Mais je n'avais pas le temps de me remmettre de mes émotions qu'il fallait déjà reprendre le travail. Car, non, je n'étais pas que celui qui s'occupait de l'imprimerie, avec mon bac+4 et ma spécialisation dans le journalisme, je m'occupais de certaines rubriques du journal.Comme d'habitude je prennais mon chocolat chaud avec Léa, une autre journaliste, puis je me mettais assis devant mon poste d'ordinateur, toujours aussi lent à s'allumer. En effet nous n'avions pas les moyens d'acheter de bons ordinateurs ni même d'avoir nos propres imprimantes, c'était pourquoi je devais faire les tirages dans une autre imprimerie que le gérant avait fermé par obligation. Mais pour nous aider à riposter et lui donner un espoir de récupérer son imprimerie, il nous avait donné les clés d'une salle contenant de grosses imprimantes capables de tirer beaucoup de journaux. Nous avions réussi à créer un moteur de recherche pour nos ordinateurs car en plus de la télévision et des journaux, internet avait aussi été supprimé et utilisé uniquement par le dictateur. Nous l'appelions le «dictateur» car nous ne voulions pas l'appeler par son nom. La France avait été retirée de l'union européenne, les frontières étaient bloquées par la police, personne ne pouvait ni entrer ni sortir. C'était une des seules solution, chercher de l'aide à l'exterieur de la France. Nous espérions que les pays frontaliers nous aideraient si on arrivait à franchir les frontières. Lorsque nous avions compris que tous nos espoirs étaient en dehors d'ici nous essayions de sortir mais la tâche était trop compliquée pour s'y risquer, il fallait que le peuple nous suive. Pour cela nous avions eu l'idée du journal pour réunifier les français mais nous n'avions pas assez d'influence pour toute la France. Après quelques temps des personnes furent désignées pour faire vivre le journal dans les autres régions. Une personne avait été en Bretagne puis une dans le Sud-Ouest, un petit groupe s'etait occupé du Sud-Est mais le Nord-Est était inaccessible, il y avait trop de policiers et personne n'avait réussi à y aller ni même à tirer des journaux.

«Penses-tu qu'on a assez de personnes pour la Lorraine ?

-Pour l'instant non, il faut être patient Léa. Si on se précipite on va encore perdre des lecteurs, des hommes et de l'espoir.

-Mais plus on attend plus il y aura de gardes pour nous résister puiqu'ils savent qu'on veut y aller.

Bon, j'ai eu un appel de deux personnes de Lorraine étant prêtes à faire le travail mais je n'ai pas pu leur répondre, les lettres ont sûrement dû être interceptées. Il faudrait établir un moyen de communication grâce à nos ordinateurs, dans leur lettre il m'ont dit qu'ils avaient le matériel pour imprimer et pour communiquer grâce à internet.

-Tu sais où les contacter ? Me demanda Lucas.

-Je crois que Oui, en Post Scriptum il y avait une série de chiffres et de lettres, je pense que c'est un code pour trouver leur adresse internet.

-Il nous suffit donc de la décripter, je connais quelqu'un qui pourrait nous aider. Lucas, tu te rappelles de Théo ? On était dans la même classe en première, il est devenu informaticien.

-Je sais où il habite, avant tout cela il m'avait invité pour ses 30 ans. Lui répondit Lucas.

-Il ne m'a même pas invité...»

Aprés cette discution nous avions donc une piste pour mettre fin à la dictature. Avec Lucas, nous sommes allés voir Théo pendant que Léa s'occupait du journal. Léo nous fît entrer dans sa maison et accepta ensuite de venir nous aider à déchiffrer le code. Lorsque nous sommes arrivés devant mon ordinateur, Théo comprit que la tâche allait être compliquée.

«Bon, pour être franc, je ne sais pas trop quoi faire. Je n'ai jamais vu ce type de code donc je pense que ce déchiffrage va être long.

-Fait de ton mieux, on a besoin de ce code. Lui repondis-je.

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