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L’influence des larves de Protocalliphora (larves de Diptères) sur la vie des Cyanistes Caeruleus (mésanges bleues)

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Par   •  21 Novembre 2022  •  Compte rendu  •  934 Mots (4 Pages)  •  259 Vues

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Titre : L’influence des larves de Protocalliphora (larves de Diptères) sur la vie des Cyanistes Caeruleus (mésanges bleues)

Introduction

Les écosystèmes reposent sur des équilibres très sensibles régis par les interactions inter et intraspécifiques, dont notamment les relations de parasitisme. Une relation de ce genre implique un effet négatif sur l’hôte au profit du parasite. De ce fait il est nécessaire afin de mieux comprendre les écosystèmes de s’intéresser à ces relations, c’est pourquoi nous nous demandons si les larves de Diptères ont une influence sur le taux de mortalité des mésanges bleues? Pour cela, nous avons fait un suivi démographique sur une trentaine d’années afin de déterminer si les parasites évoqués avaient une quelconque influence sur la mortalité des mésange bleues.

Matériels et méthodes

L’étude que nous présentons aujourd’hui se base sur les mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) qui s’est menée en 1996, dans une forêt de Chêne vert de la vallée de Fango, près de Calvi (en Corse). Nous avons mis en place des nichoirs artificiels en ciment de bois, dans lesquels les mésanges se sont facilement installées afin qu’elles construisent leur nid, pondent et élèvent leurs jeunes. Les nichées lors de la période d’élevage ont régulièrement étaient infectées par les larves de Diptères, du genre Protocalliphora. Ces ectoparasites étant hématophages, se nourrissent du sang des poussins. Afin de procéder au suivi démographique de la population de mésange, nous avons bagué chaque poussin pour un suivi individuel dans chaque nid. Par la suite, chaque poussin est pesé et mesuré à l’âge de 15 jours, sachant que le jour 0 correspond à la date d’éclosion. Au bout du 21ème jour, on contrôle l’envol des poussins, cela permet ainsi de savoir si les individus ont survécus ou non. Nous avons relevé de nombreuses métriques afin de ne pas biaiser les résultats, tels que la masse du poussin (en gramme), la longueur du tarso-métatarse (en mm), le sexe (déterminé grâce à la coloration des rémiges), le nombre de poussins trouvés morts et donc ce qui ont éclos et le nombre de larves de Protocalliphora (« Protos »). De plus, nous avons traité la moitié des nids afin d’observer l’efficacité de celui-ci. Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes seulement intéressés au taux de mortalité des mélanges (nombre d’envol par nid - nombre de d’œufs éclos par nid*100) et au nombre de parasites (calculé minutieusement en laboratoire après le contrôle d’envol) selon s’ils avaient étaient traité ou non. A l’aide de données relevées sur 33 nids au total nous avons pu représenté le taux de mortalité des nids en fonction du nombre de protos par nid, en sachant que l’on a volontairement pas pris en compte certains nids où les informations comme la présence de traitement n’étaient pas notées. On a choisi de représenté nos résultats dans un nuage de points avec une droite de régression linéaire (figure 1) afin de visualiser la différence notable entre les données et une éventuelle relation entre les deux valeurs. Enfin, nous avons fait un diagramme en bâton afin de visualiser un l’efficacité moyenne du traitement sur les nids et son écart-type.

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