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Les Unités Commerciales

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Par   •  8 Mars 2013  •  2 175 Mots (9 Pages)  •  729 Vues

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Chapitre 1 Les Unités Commerciales

I. L’unité commerciale

Une unité commerciale est un lieu physique ou virtuel permettant à un client potentiel d’accéder à une offre de produits ou de services.

A. Un lieu physique

Ce peut être un magasin, un supermarché, un hypermarché, une agence commerciale, une agence bancaire, une société de location automobile, une agence d’intérim…

Exemples

Le magasin Cultura, un hypermarché Carrefour, une agence BNP Paribas.

Le client accède à l’offre de produits ou de services en entrant en contact physique avec les produits ou les services (l’achat d’un gâteau dans une boulangerie, d’un ticket de train dans une agence de voyages…), il voit réellement les produits ou les services, peut les toucher et les comparer, se faire conseiller de vive voix…

B. Un lieu virtuel

Un site marchand sur Internet, une émission de téléachat sont des lieux virtuels de vente.

Le client accède à l’offre de produits ou de services en entrant en contact virtuel avec l’offre. Il est dans ce cas éloigné du vendeur. L’entrée en contact s’effectue par le biais de médias d’offres du vendeur vers l’acheteur (un envoi de catalogue, une émission de téléachat…). La réponse de l’acheteur passe par le biais d’un média de commandes (le courrier, le téléphone, Internet…).

Exemples

Les sites Internet www.alapage.com, fnac.com ; l’émission M6 Boutique.

II. Les ventes en unités commerciales physiques

A. La vente de produits

1. Les magasins à dominante alimentaire

a. L’hypermarché

L’hypermarché se caractérise, selon l’IFLS (Institut français du libre-service), par un établissement de vente au détail d’une surface minimale de 2 500 m² offrant principalement en libre-service, et à des prix très compétitifs, un assortiment en alimentation et en marchandises en général. Le paiement des achats est centralisé aux caisses de sortie (exception faite de certains départements comme la photographie ou la bijouterie).

Les horaires d’ouverture sont prolongés. Les hypermarchés sont localisés en périphérie des centres urbains et ils disposent d’un vaste parking mis à la disposition des clients, ainsi que d’une station-service. Les plus répandus en France sont Carrefour, Leclerc et Auchan.

b. Le supermarché

Le supermarché est, selon l’IFLS, un magasin de vente au détail dont la surface est comprise entre 400 m² et 2 499 m². Il offre en libre-service, intégral ou presque, un assortiment complet de produits alimentaires auquel peuvent venir s’ajouter d’autres produits de grande consommation. Le règlement des achats s’effectue en une seule opération à l’une des caisses de sortie (exception faite pour certains rayons comme la boulangerie, par exemple). Les enseignes les plus répandues sont Intermarché et Champion.

c. Le hard discount

Le hard discount peut être intégré à la famille des supermarchés. C’est un point de vente en libre-service intégral qui offre un assortiment limité de produits de base, ceux-ci étant présentés de manière sommaire. Le succès des hard discounters repose sur des prix bas et des promotions. Le consommateur est attiré par la fonctionnalité de ce type de commerces (courses rapides, magasins accessibles, un produit par besoin). Les enseignes qui dominent en France sont Leader Price, Ed, Aldi et Netto.

d. Le soft discount

Il se développe à côté du hard discount. Il se caractérise par une offre plus large de produits, plus connus, plus chers (exemple d’enseigne : Leclerc Express).

e. Les petits commerces de proximité

Ils comprennent les petits magasins (souvent spécialisés dans un domaine précis et dont la surface de vente est inférieure à 120 m², ex. : une boulangerie), les supérettes (120 à 400 m²) et les magasins de dépannage (aussi appelés convenience stores, ils proposent de nombreux produits et sont ouverts généralement 24 h/24).

2. Les magasins à dominante non alimentaire

On les scinde en deux grandes catégories : les généralistes et les spécialistes.

a. Les généralistes

Il s’agit des grands magasins et des magasins populaires. Ils représentent 2,6 % des ventes de produits commercialisables.

– Le grand magasin

Il s’étend sur une surface de vente de plus de 2 500 m², son implantation est urbaine, la vente s’effectue au détail, l’assortiment est très large et enfin, le niveau de service (livraison à domicile, liste de mariage…) est élevé (ex. : Les Galeries Lafayette, Le Printemps).

– Le magasin populaire

Sa surface de vente varie de 250 à 3 000 m², il offre un assortiment plus réduit en alimentaire et en non-alimentaire. Il correspond à une version simplifiée du grand magasin. Son objectif est de satisfaire les besoins courants de la clientèle (ex. : Monoprix, Prisunic).

b. Les grandes surfaces spécialisées

La profondeur de l’assortiment dans une ligne de produits est leur principale spécificité.

Elles se développent sur des secteurs très variés : l’équipement de la maison (Conforama, But…), les loisirs (Fnac, Virgin…), le sport (Décathlon, Intersport…), la beauté (Sephora, Marionnaud…), les vêtements (Kiabi, La Halle…). Elles se positionnent sur l’axe discount (le moindre prix pour un produit donné) et le meilleur rapport qualité/service/prix (pour une valeur d’usage donnée).

Dans le mégastore (ou magasin amiral), le point de vente devient un lieu de distraction pour les clients (principe du retailtainment : divertir pour vendre).

Exemples

Le magasin amiral Nike Paris dédié à la marque Nike ; Virgin pour la musique et ses dérivés.

c. Les petites surfaces spécialisées

Elles s’étendent en général sur une surface de moins de 100 m². Elles proposent

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