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Le Marché Et Le Principe De La Concurrence

Analyse sectorielle : Le Marché Et Le Principe De La Concurrence. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  383 Mots (2 Pages)  •  572 Vues

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La concurrence désigne en économie la présence de plusieurs acteurs qui souhaitent accéder à une ressource limitée ou localement limitée, par exemple des agents économiques utilisant simultanément une même matière première, ressource naturelle ou humaine ou présents simultanément sur un même marché.

Elle correspond à une situation de libre confrontation entre l'offre et la demande sur un marché.

Les aspects positifs

Pour les libéraux une situation de «concurrence économique » est souhaitable, car :

• Les clients potentiels peuvent choisir entre les différents produits proposés et accessibles et avoir un plus grand choix de produit à meilleurs prix.

• La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande : les agents économiques peuvent utiliser leurraison. « La concurrence est ce qui oblige les gens à agir rationnellement.»1

• Elle est la source du juste prix : « c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises, et qui établit les vrais rapports entre elles » (Montesquieu2).

• D'autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d'innovation (Friedrich Hayek3) ou de destruction créatrice (Joseph Schumpeter).

Les aspects positifs

Limites et critiques du modèle de concurrence parfaite

• Le théorème de Sonnenschein-Mantel-Debreu (1973-74) montre que l’équilibre général n’est pas stable : en un mot rien ne conduit automatiquement vers le meilleur des mondes économiques possible et quand bien même on y parviendrait, les chances sont faibles d’y demeurer.

• La concurrence pure et parfaite suppose que les agents économiques soient totalement rationnels (l'Homo oeconomicus).

À la suite d'Herbert Simon et Friedrich Hayek les économistes raisonnent aujourd'hui plutôt dans le cadre dit «de larationalité limitée».

• Les conditions requises ne sont pas réalistes. Sur ce point, Milton Friedman19 rétorque « la question adéquate à poser concernant les « postulats » d’une théorie n’est pas celle de savoir s’ils sont empiriquement « réalistes », car ils ne le sont jamais, mais s’ils constituent des approximations suffisamment correctes par rapport au but recherché. et on ne peut répondre à cette question qu’en tentant de voir si la théorie fonctionne, donc si elle permet des prévisions suffisamment précises»

• La concurrence pure et parfaite suppose que l’information des agents soit elle-même parfaite ce qui a amené dès 1937Friedrich Hayek20 à prendre ses distances dans un article où il montre la difficulté d’obtenir et de transmettre l’information (knowledge). D’une certaine façon, sur ce point, il a été précurseur. De nos jours de plus en plus d’économistes se penchent sur l’asymétrie d'information

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