Portfolio / Démosthène, De la Fontaine ...

Portfolio n°2

1. Texte 7 Un appel à la résistance : le texte de Démosthène :                

Ce texte de Démosthène a été prononcé en 351 av J-C. Démosthène est un Athénien considéré comme le plus grand orateur de l’Antiquité malgré de nombreux problèmes d’élocution mais ces contraintes l’ont poussé à s’entrainer avec des cailloux dans la bouche pour mieux articuler. Dans son discours, il essaye de renforcer la colère des Athéniens pour faire la guerre à Philippe II de Macédoine qui est l’adversaire principal de Démosthène. La question rhétorique est utilisée comme : [pic 1]

- « Quand donc, hommes d’Athènes, quand ferez-vous ce qu’il faut ? Qu’attendez-vous, je vous prie ? »

- « Y a-t-il du nouveau aujourd’hui ? »

- « Quand donc, hommes d’Athènes, quand ferez-vous ce qu’il faut ? ».

Ces exemples montrent la détermination de l’auteur.

L’orateur se montre provoquant avec les expressions : « Car ce n’est pas sa force propre qui l’a fait si puissant, c’est bien plutôt notre insouciance. » ; « Mais, tels que vous êtes, en vain l’occasion vous donnerait Amphipolis ; vous seriez hors d’état de la recevoir, n’ayant là ni vos forces prêtes ni vos volontés. ». D’autres procédés peuvent être cités comme l’exhortation ou des dialogues. Ce document fait partie des quatre Philippiques qui comme thème principal est la dénonciation des ambitions du roi de Macédoine.

2) fable de la Fontaine : « le pouvoir des fables » :

« Le pouvoir des fables » de Jean de la Fontaine désigne un empereur qui est humain donc le poète change de style (ne met pas en scène des animaux). Cet empereur est M. de Barillon, ambassadeur de France en Angleterre auprès du roi d'Angleterre Charles II. La Fontaine négative ce grade en disant : « s’abaisser à des contes vulgaires » et « débat du lapin et de la belette ». Mais admet quand même que le France a besoin d’un empereur pour éviter la guerre avec : « Europe sur les bras ». On le rappelle, une alliance composée de : l’Angleterre, l’Espagne, des provinces Unies et l’empire des Habsbourg contre la France n’est non loin d’avoir lieu. Jean de la Fontaine dit : « je vous sacrifierais cent montons » et « prenez en gré mes vœux ardents » ce qui prouve les intentions du poète. Jean de la Fontaine qualifie de peuple de ceux « qui savent exciter les âmes les plus lentes » donc d’idiots et d’animal avec la métaphore "têtes frivoles" qui fait allusion à une créature mythologique. [pic 2]

Au vers 35, l’auteur commença avec une référence au discours de Démosthène (1ère partie) et se compare à lui en disant « on ne l’écoutait pas ». L’utilisation de la question rhétorique au vers 48 (« Que fit le harangueur ? Il prit un autre tour. ») permet au poète de changer de personnage référentiel. Il enchaine alors sur la déesse romaine des moissons donc de la terre nourricière « Cérès ». De la Fontaine utilise ce personnage pour critiquer le peuple avec « Un prompt courroux/ L'anima d'abord contre vous. ».  « L’Anguille et l’Hirondelle » sont définis comme des animaux simples « l’anguille en nageant, Comme l'hirondelle en volant, ».[pic 3]

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