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L'espionnage électronique

Étude de cas : L'espionnage électronique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2013  •  Étude de cas  •  1 072 Mots (5 Pages)  •  782 Vues

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L’ESPIONNAGE ELECTRONIQUE

Intro

L’espionnage existe depuis la nuit des temps.

L’espionnage ne s’est pas arrêté avec la fin de la Guerre Froide en 1991. Il s’est recentré sur la lutte contre le terrorisme et le renseignement économique (entre autres)

Tout le monde espionne tout le monde. Et entre alliés c’est la même chose. Les représentations nationales sont généralement visées dans le cadre des rencontres internationales (G8, G20…) et dans les institutions supra nationales comme l’ONU ou l’UE. Les ambassades sont également des cibles « classiques ». La France n’est pas en reste : dans les années 80 on semblait déjà très actif pour infiltrer les entreprises américaines ou plus récemment pour lire les e-mails du gouvernement britannique ou cyber espionner les américains.

L’espionnage utilise des moyens humains, électroniques ou cyber. Le cyber espionnage n’est donc qu’un moyen parmi tant d’autres. Il semble plus aisé et moins risqué. Seul, il n’est pas forcément le plus efficace. Mais combiné à du renseignement humain et électronique…

L’espionnage n’est pas « illégal ». Il n’y a qu’une seule règle à respecter : ne pas se faire prendre… Car sinon cela peut être (très) embarrassant (voir ce qui se passe en ce moment entre l’UE et les Etats-Unis…).

Pour cela, nous allons voir si l’espionnage électronique est un moyen de destruction entre les sociétés ou un moyen de prévention contre le danger ? Dans un premier temps nous analyserons ce thème au niveau national, puis ensuite au niveau international.

I) L’espionnage dans l’Union Européenne

Europe

Union européenne

Le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn, indique que « les États-Unis feraient manifestement mieux de surveiller leurs services de renseignement plutôt que leurs alliés ». Selon lui, l'espionnage américain est « hors de contrôle », en soulignant que si les activités de renseignement « sont justifiées par la lutte contre le terrorisme, l'Union européenne et ses diplomates ne sont pas des terroristes ».

Le 4 juillet 2013, le Parlement européen confie à la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) le soin de mener une enquête parlementaire sur la surveillance de masse conduite par les États-Unis et certains États membres de l'Union européenne des citoyens de l'Union européenne. Cette commission d'enquête vise à recueillir les preuves sur les programmes de surveillance, réaliser des investigations, analyser leurs impacts sur les droits fondamentaux des citoyens européens et proposer des mesures de prévention et de protection au niveau européen. Les eurodéputés organisent ainsi une riposte politique au nom des citoyens qu'ils représentent et souhaitent entendre les responsables américains dont le directeur de la NSA Keith B. Alexander et Edward Snowden.

Le 23 octobre 2013, la chancelière Angela Merkel téléphone au président américain Barack Obama pour réclamer des explications après avoir découvert que ses conversations sur son portable pourraient avoir été écoutées par les Etats-Unis. M. Obama lui assure que Washington ne surveille pas et ne surveillera pas ses communications, sans préciser si cela a été le cas par le passé.

France

Comme d’autres pays, la France (une des victimes de l’espionnage de masse) n’a pas réagi de manière frontale à l’attaque, elle a préféré se mettre de côté de ceux qui espionnent. Ainsi, dans le volet du conflit diplomatique qui a opposé la Bolivie à la France, suite à l’interdiction de vol de Evo Morales sur le territoire français, l’incident

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