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Refus de soin ifsi

Commentaire de texte : Refus de soin ifsi. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 299 Mots (6 Pages)  •  2 477 Vues

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        Un soignant peut se retrouver face à un refus de soins. C’est une décision de la part du patient ou de sa famille qui ne doit pas être prise à la légère. C’est pourquoi il faut savoir se poser les bonnes questions et apprendre à réagir correctement face à cette situation en tant que professionnel et futur professionnel de santé. Pour développer cela, nous allons faire référence à quatre articles issus de La revue de l’infirmière du mois d’octobre 2016 : « L’éthique soignante face aux refus de soins » écrit par Sarah Dauchy, Cécile Charles, Nelly Vérotte, Véronique Block et Virginie Adam ; « Le refus de soins par les familles » écrit par Claude Curchod et Marion Fisher ; « Rester soignant face à un refus de soins » rédigé par Karine Blanchard, Rachel Ménard et Alice Corvol ; et « Formation des professionnels et refus de soins » écrit par Corinne Bay. Dans un premier temps, nous expliquerons l’attitude que doit avoir le soignant face à un refus de soins. Ensuite nous développerons les causes qui peuvent mener à cette situation. Enfin nous parlerons de l’importance de la relation entre le patient, sa famille et le soignant.

        Tout d’abord l’attitude du soignant face au refus de soin est primordiale dans la prise en charge, et la communication puis le dialogue sont des points forts du métier. Il est important d’expliquer au patient les risques qu’il encourt en refusant le soin. Néanmoins il faut également lui laisser le temps d’une réflexion afin que sa décision ne soit pas précipité. Le soignant doit être en capacité de savoir si le patient est apte à refuser le soin. Il doit ainsi évaluer le statut de la personne et sa situation pour savoir si le refus est en rapport avec lui, notamment à cause d’un soin précédent l’ayant traumatisé, ou par rapport à l’absence de sa famille. En lisant le dossier du patient, le soignant connaît ses antécédents et ses habitudes de vie ce qui lui permet de le connaitre davantage. Ainsi et par exemple, en cas de démences, le patient ne serait pas apte à refuser un soin. Par ailleurs certaines situations de refus de soins peuvent parfois déstabiliser les soignants sur leur technique de soin. Dans ces cas là le soignant doit faire preuve d’analyse et de réflexion mais il doit surtout garder son calme. Un refus de soin est une situation qui est difficile à vivre non seulement pour le patient mais aussi pour le soignant. L’une des principales qualités d’un infirmier est de savoir se remettre en question sur la qualité de ses soins et sans cesse se perfectionner en s’interrogeant sur ce qui ne vas pas. Il ne doit pas avoir de coté paternaliste, ni être trop sur de lui. L’infirmier doit être dans le non jugement et surtout bien connaître le patient avant d’interpréter trop vite la situation, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la prise en charge du patient. Le refus soin s’apprend avec de la théorie mais s’acquière avec l’expérience. Il ne doit vraiment pas être pris à la légère parce qu’il est très fréquent c’est ainsi qu’un apprentissage est nécessaire avant d’y être confronté.

        En ce qui concerne les raisons du refus de soin, celles-ci peuvent être multiples.

D’une part il peut s’agir de refuser le soin en lui-même, qui du point de vue du patient, peut être considéré comme un acte invasif. A l’instar de l’article « L’éthique soignante face au refus de soins », la douleur, le handicap du patient peuvent être un obstacle face au soin proposé. De plus le patient suite à un précédent soin désagréable, peut projeter cette mauvaise réalisation sur ses futurs soins, créant chez lui une appréhension et par conséquent le refus. D’autre part, le refus de soins peut également être dû au soignant. En effet, selon l’article « Rester soignant face à un refus de soins », dès lors où la relation entre le patient et les soignants est rompue, cela a un impact sur la manière dont va réagir le patient. En d’autres termes, du côté du soignant, cela ne changera en rien sa capacité de technique de soins. Cependant, au niveau de la communication et de l’échange avec le patient, celui-ci peut se sentir moins en confiance, gêné, et par conséquent son confort et son bien-être seront mis à mal lors de l’application du soin. Enfin le contexte de soins dans lequel se trouve le patient peut être l’une des causes du refus. En effet lorsque le patient est en incapacité de discernement, les soignants font appel à la famille afin qu’elle prenne la décision concernant la continuité ou non du soin. Dans l’article « Le refus de soins par les familles »,  le refus peut être d’origines diverses : économiques, par exemple une hospitalisation excessivement chère, religieuses et morales comme pour les témoins de Jéhovah. De plus, le patient peut parfois refuser un soin afin de faire intervenir volontairement la famille. Comme le démontre l’article « L’éthique soignante », socialement, il arrive que le patient reçoive un manque de soutien de la part de ses proches et qu’il se sente isolé. Et qui, en refusant toute forme de soin, peut faire intervenir la famille de sorte qu’ils soient davantage présents dans la vie du patient.

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