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Prémédication sans protocole

Analyse sectorielle : Prémédication sans protocole. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Novembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  1 167 Mots (5 Pages)  •  409 Vues

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La seconde analyse de pratique professionnelle portera sur l’administration d’une prémédication sans protocole préétablit. La situation met en jeu trois acteurs que sont la patiente, l’infirmière et l’étudiante infirmière.

En arrivant dans le service le matin, je prends en charge une patiente devant subir une vitrectomie, le bloc opératoire est prévu à 10h. Une heure avant une prémédication systématique de doliprane (2g) est prévue et prescrite sur la feuille d’anesthésie. Au moment de partir pour prémédiquer la patiente, l’infirmière me rappel que je dois également dilater l’œil opéré, geste faisant parti de la préparation pré opératoire. Ayant déjà vu faire cette préparation par l’infirmière et fait en sa présence, elle me laisse préparer le matériel, les collyres et l’insert ophtalmique, et me dit que je peux le faire seule si je m’en sens capable. Je m’exécute et une fois en chambre je délivre les 2g de doliprane et effectue la dilatation de l’œil après avoir vérifier l’identité de la personne, et l’œil opéré. L’organisation du service veut que l’on coche sur la feuille d’anesthésie la prémédication administrée à l’heure d’administration, soit 1 heure avant l’intervention. Lorsque j’ai voulu noter l’heure de prémédication, cocher l’administration et signer, je me rends compte que les 2 collyres et l’insert ophtalmique ne sont pas inscris sur la feuille. De retour à l’office infirmier je questionne l’infirmière et lui demande ou doit-on tracer le geste et ou apparait la prescription de cette prémédication. Elle m’explique qu’il n’y a pas de prescription, ni de protocole préétablit comme pour les antalgiques et que les médecins leur demandent de faire cela avant de descendre les patients au bloc opératoire, et qu’étant donné que le service est en place depuis le mois de janvier le protocole est en cours de validation. Elle dit stipule également que pour justifier et attester l’administration, je dois coller l’étiquette de l’insert ophtalmique (Mydriasert, n° de lot, date d’expiration) sur la feuille d’anesthésie.

Questionnement :

- Que faire lorsqu’une prémédication est demandée et non prescrite ?

- Comment respecter les règles de bonnes pratiques d’administration des thérapeutiques ?

- Comment effectuer une traçabilité correcte et règlementaire lorsque la prescription ne l’est pas ?

- Que faire, quelle position adoptée lorsque la gestion des risques n’est pas respectée ?

- Une prémédication même systématique n’implique-t-elle pas, comme tout autre traitement, une prescription ?

- Quels sont les risques pour le personnel soignant en cas de non application d’une prémédication non prescrite ? Peut-on être incriminé ?

- Quelles sont les conséquences pénales en cas d’administration d’un traitement sans prescription ?

- Dans cette situation, le fait de ne pas prémédiquer le patient peut-il avoir une influence sur l’intervention ?

La formation me l’a enseigné au semestre 1 au cours de l’UE 1.3, je sais donc à présent que des lois bien définies dans le code de santé publique régissent la pratique des actes que l’infirmier est habilité à faire. Ainsi l’infirmier travail au quotidien selon un rôle propre, concernant des actes de bases qui seront accompli et dispensés de manière à assurer les fonctions d’entretien et de continuité de la vie, en prenant les initiatives jugées nécessaires en ce sens. Un autre domaine d’activité, répondant a des règles de bonnes conduites et des lois très strict, rythme le travail de l’infirmier, celui-ci parle d’actes relevant d’un rôle sur prescription. Cela signifie que selon l’article R.4311-7 l’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer des actes soit en application d’une prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin (1). De plus la Haute Autorité de Santé à établi un livret présentant les bonnes pratiques organisant le circuit du médicament afin de s’assurer que les bons médicaments sont prescrits, dispensés et administrés selon la règle des 5 B (bon médicament, bonne voie, bonne dose, bon moment, bon patient) comme nous avons pu l’apprendre en cours de pharmacologie. En cela l’HAS défini le circuit du médicament en établissement de santé comme étant composé d’une série d’étape successives réalisées par des professionnels différents : la prescription est un acte médical, la dispensation, un acte pharmaceutique et l’administration, un acte infirmier ou médical. L’infirmier est donc responsable de ses actes.

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