Embryologie : la Gamétogenèse

Gamétogenèse

UE2 par Mme Chevret

06/09

Seghaier Cérine

Riffault Julia

G a m é t o g e n è s e

[pic 1]

1. Introduction au cours de biologie de la reproduction et d’embryologie

         Dans l’espèce humaine les individus sont constitués de milliers de milliards de cellules.  La majorité de ces cellules sont appelées cellules somatiques, ces cellules forment les tissus, les organes et les appareils. Une minorité de cellules forment les cellules germinales et ces cellules sont à l’origine des gamètes.

        Les gamètes sont les cellules qui interviennent dans la reproduction et ils sont produits au cours de la gamétogenèse.  La gamétogenèse comporte une phase de multiplication de cellules germinales, une phase de croissance, une phase de maturation et une phase de différenciation. La phase de maturation correspond à la méiose.

        La méiose va permettre de réduire le nombre de chromosomes contenus dans les cellules germinales, ainsi, de diploïdes, les cellules vont devenir haploïdes, et autre phénomène important qui se déroule lors de la méiose, la méiose va permettre la diversité génétique.

        En effet, le noyau de la cellule qui entre en méiose contient 23 paires de K  (=chromosomes) homologues, le nombre de combinaisons chromosomiques pouvant être obtenu par la répartition au hasard des chromosomes à partir de cette cellule est de 223 (= plusieurs millions), ce nombre est considérablement amplifié par les phénomènes de recombinaison génétique qu’on appel aussi CO (= Crossing Over).

         Ces CO impliquent la cassure des doubles hélices d’ADN maternel et paternel en des points parfaitement homologues puis à leur réunion réciproque. Par ce mécanisme, la méiose opère une redistribution des gènes entre les chromosomes homologues, de telle façon que chaque chromosome diffère du chromosome initial. Ainsi les gamètes sont des cellules uniques par leur programme génétique et selon l’ovocyte et le spermatozoïde impliqué dans la fécondation, chaque zygote représente un assortiment génétique unique parmi des milliards d’assortiments possibles.

        La gamétogenèse est réalisée dans les gonades, ces gonades sont les testicules dans le sexe masculin et les ovaires dans le sexe féminin. Dans les testicules est réalisée la production de spermatozoïdes : on parle de spermatogenèse. La gamétogenèse féminine se déroule dans les ovaires : on parle d’ovogenèse et l’ovogenèse assure la production des ovocytes. En plus d’assurer la formation des gamètes, les testicules comme les ovaires sont le lieu de production et de sécrétion des hormones stéroïdes. Ces hormones stéroïdes sont des hormones nécessaires à la spermatogenèse et à l’ovogenèse.

1. Spermatogenèse

        La spermatogenèse regroupe l’ensemble des phénomènes qui se déroulent au cours de l’évolution de la lignée germinale mâle, et qui à partir de cellules souches appelées spermatogonies aboutit à la formation des spermatozoïdes. La spermatogenèse débute à la puberté et elle suit un rythme continu jusqu’à l’âge avancé. Cette spermatogenèse se déroule dans les testicules au niveau des tubes séminifères.

1. Structure du testicule

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        Les testicules sont localisés hors de la cavité abdominale, chaque testicule est enveloppé d’une albuginée formée de faisceaux de fibre de collagène. A partir de cette capsule, s’individualisent des cloisons conjonctives qui délimitent le testicule  en 200 ou 300 lobules. Chaque lobule contient 2 à 3 tubes séminifères, les tubes séminifères se terminent dans les tubes droits, les tubes droits se jettent dans un réseau appelé Rete Testis. Ce réseau communique avec les voies de sorties du testicule à savoir l'épididyme.

Commentaire schéma :

 L'albuginée est une capsule conjonctive.

[pic 3]

        A partir de cette capsule, des lobules sont individualisés et à l’intérieur de ces lobules il y a les tubes séminifères ici connectés en tubes droits qui forment un réseau : le rete testis qui est en communication avec les voies de sorties, à savoir l’épididyme.

        Les tubes séminifères contiennent les éléments de la lignée germinale et les cellules de Sertoli. Les tubes séminifères assurent la production et l’excrétion des spermatozoïdes. Entre les tubes séminifères, les espaces interstitiels sont remplis d’un tissu conjonctif lâche riche en capillaire sanguin et lymphatique. Dans ces espaces, au contact des capillaires sanguins, sont répartis des petits amas de cellules de Leydig. Les cellules de Leydig sont responsables de la production et excrétion des hormones stéroïdes sexuelles.

1. Le Déroulement de la spermatogenèse

[pic 4]

        La spermatogenèse se déroule dans la paroi des tubes séminifères et elle dure environ 74 jours. Elle débute à la puberté, et elle suit un rythme continu jusqu’à un âge avancé. La durée de cette spermatogenèse est de 74 jours. Les spermatozoides dans la lumière des tubes séminifères sont immobiles et non fécondants. Leur maturation se poursuit au cours de leur transit dans l'épididyme. Dans les tubes séminifères, les cellules de la lignée germinale sont organisées en couches qui occupent l’espace situé entre la lame basale et la lumière du tube. Les cellules germinales et les cellules de Sertoli composent l’épithélium des tubes séminifères.

Explication schéma :

Image d'un tuyau : cellules de Sertoli et cellules germinales forment la paroi du tuyau et au centre le trou. Ici c'est une coupe de tissu où la lame basale est coloré et on voit les cellules de la lignée germinale.

Entre les tubes séminifères, dans l'espace interstitiel, on a du tissu conjonctif, des capillaires sanguins (en rouge) , et à proximité des capillaires sanguins des amats de cellules de Leydig.

         Les cellules souches diploïdes de la spermatogenèse sont les spermatogonies. Elles sont disposées à la périphérie de la paroi du tube séminifère au contact de la lame basale et entre les cellules de Sertoli. Ce sont des cellules arrondies qui se multiplient par mitose. Les spermatogonies sont connectées par des ponts cytoplasmiques qui les relient les unes aux autres au sein d’un groupe homogène de cellules souches issues de la même génération. Ces ponts cytoplasmiques vont persister entre les cellules filles tout au long de la spermatogenèse.

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