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Techniques Culturales

Dissertation : Techniques Culturales. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2015  •  3 179 Mots (13 Pages)  •  13 241 Vues

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Plan

I- INTRODUCTION

II- DEVELOPPEMENT

A- Définition des techniques culturales

B- Définition des types de techniques culturales

C- Conséquence de ces techniques culturales

III- CONCLUSION

I- INTRODUCTION

L’évolution de l’environnement économique et réglementaire des exploitations agricoles oblige les agriculteurs à repenser leurs modes de production avec les techniques culturales.

L’optimisation de ces techniques permet de s’adapter aux nouvelles exigences en :

• diminuant divers postes du coût de production (mécanisation et main d’œuvre),

• reconsidérant la logique agronomique des interventions culturales(positionnement en surface des résidus de récolte, développement de la faune auxiliaire…),

• s’harmonisant avec l’environnement(diminution de l’érosion, des fuites d’éléments nutritifs…).

II- DEVELOPPEMENT

A- Définition des techniques culturales

En agriculture, les techniques culturales simplifiées (TCS) ou encore Technique de Conservation des Sols sont des méthodes de travail limitant le travail du sol. Les TCS ont été initialement développées en Amérique du Sud où les méthodes classiques, importées par les colons européens, n'étaient pas adaptées aux conditions pédoclimatiques (interaction entre le climat et le sol).

En effet, sous ces climats chauds et humides, le sol subit une minéralisation très rapide de la matière organique et une intense érosion physique. Les sols travaillés mécaniquement deviennent rapidement très pauvres en matière organique et la couche arable se réduit. Les TCS ont été d'abord inventées pour remédier à cela. Cependant, il semblerait que les TCS soient adaptables à tous types d'agro-écosystème, des recherches sont en cours pour améliorer ces techniques. Les TCS sont souvent une étape avant la conversion à l'agriculture de conservation et caractérisent la troisième révolution agricole.

Les deux piliers des TCS sont :

* l'absence de labour

* des rotations de cultures performantes

Les TCS ne sont pas une théorie implacable, mais une réflexion afin d'inventer une agriculture rentable, durable et écologique. Ces techniques agricoles cherchent à valoriser la diversité des agroécosystèmes pour proposer des solutions adaptées aux situations locales. L'activité biologique du sol est favorisée. Elle remplace en partie le travail de l'agriculture et l'énergie injectée dans le système. Cette démarche est soutenue par la FAO.

B- Définition des types de techniques culturales

On ne donnera pas ici les méthodes de raisonnement des techniques culturales (qui requièrent une connaissance approfondie de leurs effets sur le milieu et le peuplement végétal, et constituent une partie du cours d’agronomie), ni les caractéristiques des outils employés. On se contentera de mentionner les définitions et les fonctions des principales techniques utilisées pour la conduite des grandes cultures et des prairies.

 Travail du sol

L'objectif du travail du sol est avant tout de préparer la parcelle pour l'implantation d'une culture, même si certaines interventions ont lieu après le semis (roulage), ou en cours de végétation pour lutter mécaniquement contre les mauvaises herbes (binage). Les objectifs sont multiples : modification de l'état structural, nivellement, destruction des adventices ou des repousses de la culture précédente, enfouissement d'engrais, de résidus de récolte ou de pesticides, évacuation de l'eau en excès. L'agriculteur agit donc, en combinant différents outils de travail du sol, sur l'ensemble des composantes physiques chimiques et biologiques de l'état de la parcelle pour atteindre un état objectif qui dépend des caractéristiques du sol et du climat autant que des exigences de la culture à mettre en place.

Fondamentalement, un itinéraire de travail du sol comprend deux types d'opérations, que l'on distingue par le volume de terre affecté par les outils : le travail profond concerne l'ensemble des horizons travaillés sur une profondeur pouvant atteindre 60 cm (sous-solage), et les opérations de travail superficiel, qui ne touchent que les premiers centimètres du sol. Dans certaines conditions toutefois, la préparation du sol est simplifiée (on parle alors de TCS, techniques culturales simplifiées), l'agriculteur ne procédant qu'à un travail superficiel sans retournement du sol, voire même implantant la culture sans travail du sol préalable (semis direct) en utilisant un équipement de semis adapté.

• Travail profond

Le labour : il est réalisé généralement à une profondeur comprise entre 25 et 40 cm. Il est réalisé avec une charrue (outil à socs ou à disques) qui découpe et éventuellement (charrues à socs seulement) retourne des bandes de terre. Ses principales fonctions sont d’augmenter la porosité globale du sol, d’enfouir des amendements organiques éventuels et des résidus de culture, d’enfouir les adventices, d’enfouir des engrais minéraux et éventuellement des résidus de pesticides.

Le décompactage : beaucoup moins fréquent que le labour, il est réalisé avec un outil à dents (sous-soleuse ou décompacteuse); sa fonction est de fissurer par éclatement les zones compactes situées au-dessous du niveau du labour, qui peuvent apparaître suite à des passages répétés d’engins agricoles lourds en conditions humides. La profondeur de travail peut atteindre 60 à 70 cm.

Le travail profond peut également être réalisé par un outil animé par la prise de force du tracteur (rotavator ou machine à bêcher) qui exerce sur le sol une intense action de fragmentation et de mélange sur une profondeur qui peut atteindre 30 cm; ce type d'outil, très utilisé en culture maraîchère, se développe actuellement en grande culture.

• Travail moyen

Il a essentiellement pour fonction d’ameublir

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